Vintila Horia

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L'écrivain roumain d'expression française Vintila (ou Vintilă) Horia est né le 18 décembre 1915 à Segarcea (Roumanie) et mort le 4 avril 1992 à Collado Villalba, une des communes de la Communauté autonome de Madrid.

Après des études de droit puis de lettres et philosophie, dont il accomplit une partie dans des universités italiennes et autrichiennes, il fut l'un des membres de la mission diplomatique envoyée à Rome. Après le renversement d'alliances de la Roumanie, qui rejoignit les Alliés en 1944, Horia fut fait prisonnier par les autorités nazies en Italie et interné dans les camps de concentration de Karpacz et de Maria Pfarr, avant d'être libéré un an plus tard par l'armée britannique.

Décidant de ne pas retourner dans une Roumanie dominée de façon croissante par l'Union soviétique, Vintila Horia vécut alors en Italie, où il devint l'ami de Giovanni Papini. En 1948, il partit pour l'Argentine, où il enseigna à l'Université de Buenos Aires, puis vécut en Espagne, où il était chercheur en études italiennes, à compter de mars 1953.

Il remporta le prix Goncourt en 1960 pour son roman Dieu est né en exil ; pourtant, à la suite d'une campagne de désinformation lancée par la Securitate et relayée par certains journaux français (L’Humanité et Les Lettres françaises), l'Académie Goncourt décida de ne pas lui remettre le prix et Horia le refusa. Ce livre suscita notamment des critiques de la part de Jean-Paul Sartre.

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Vintilă Horia ».