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Jules Vandooren
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Fiche d’identité
Nationalité France France
Naissance 30 décembre 1908
à Armentières
Décès 7 janvier 1985
Poste défenseur latéral
Surnom(s) le grand Jules[1]
Parcours junior
Saison Club
1917-1923 AS Choisy-le-Roi
1923-1927 US Pérenchies
Parcours professionnel*
Saison Club Matchs
(Buts)
1927-1939 Olympique Lillois
1939-1941 Red Star
1941-1943 Stade de Reims
1943-1948 Arago Orléans
1949-1952 SM Caen
Sélection en équipe nationale**
Année(s) Équipe Matchs
(Buts)
1933-1942 France France 22
Équipes entraînées
Année(s) Équipe Stat
1941-1943 Stade de Reims
1943-1948 Arago Orléans
1949-1952 SM Caen
1952-1956 BelgiqueLa Gantoise
1956-1959 Arago Orléans
1959-1961 Lille OSC
1961-1963  Sénégal
1963-1964 CS Sedan-Ardennes
1964-1966 Arago Orléans
1966-1967 BelgiqueCercle Bruges
1967-1971 BelgiqueLa Gantoise
1971-1972 BelgiqueRoyal Excelsior Mouscron

* Matchs joués et buts marqués dans chaque club
comptant pour le championnat national
et les compétitions nationales et continentales.
** Matchs joués et buts marqués pour l'équipe
nationale en match officiel.

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Jules Vandooren, né le 30 décembre 1908 à Armentières et décédé le 7 janvier 1985 à Calais, était un footballeur et entraîneur français.


Sommaire

[modifier] Carrière de joueur

Jeune, Vandooren s'adonne dans un premier temps à l'athlétisme, où il excelle: 11 secondes aux 100 mètres et 1,76m à la hauteur[2].

Mais le père du joueur, veut en faire un footballeur et Jules commence sa formation à l' AS Choisy-le-Roi, avant de passer par la JA Armentières puis par l'US Perenchies pour quelques matchs. Le grand club nordiste, l'Olympique Lillois du président Henri Jooris, remarque ce défenseur latéral[3] et il est transféré en 1927.

C'est au stade Victor-Boucquey, que le défenseur écrira les premières lignes de son palmarès. En 1929 et 1931, l' Olympique est sacré champion de DH Nord. En 1931 toujours, la Coupe Peugeot, embryon du futur championnat national, est perdue en finale face au FC Sochaux-Montbéliard (6-1).

En 1932, le club devient professionnel, et participe, sous la direction de l'entraîneur belge Robert De Veen, au premier Championnat de France de football, qu'il remporte devant l'Olympique de Marseille. Durant toute la décénnie, Lille se classe aux places d'honneur dans cette nouvelle compétition, 4ème en 1934, 2ème en 1936 [4], 5ème en 1937, et à nouveau 5ème en 1939. A cette époque, citons parmi les coéquipiers de Vandooren les noms de Georges Beaucourt, du gardien international Robert Defossé, du franco-hongrois Istvan Lukacs, de Joseph Alcazar, de Julien Darui, et des attaquants André Simonyi et Jules Bigot.

Le 11 flandrien réalise un beau parcours en Coupe de France en 1939 n'étant défait qu'en finale face au RC Paris[5].

A l'été 1939, alors que la seconde guerre mondiale se profile, Jules Vandooren est transféré en région parisienne, au Red Star. Le club audanien vient d'accéder à l'élite grâce notamment à Guillermo Stábile, mais l'argentin, âgé de 35 ans, quitte l'Europe pour prendre en main la sélection albiceleste. Le club fondé par Jules Rimet articule son team autour de nombreux talents dont deux anciens lillois: le milieu Georges Meuris et l'attaquant d'origine hongroise André Simonyi. Julien Darui, le gardien nordiste, et le meneur Henri Roessler, arrivent à Paris l'année suivante pour compléter cette solide équipe qui remportera le titre de champion de France "Zone Occupée" en 1941.


Le Red Star fût le club de Vandooren de 1939 à 1941
Le Red Star fût le club de Vandooren de 1939 à 1941


[modifier] Le joueur-entraîneur

A 33 ans, Vandooren se lance dans un nouveau défi, celui d'entraîneur-joueur au Stade de Reims. Le nordiste se profile en un "entraîneur aux méthodes souvent dures qui impliquent parfois une peur de l'homme parmi les autes joueurs, mais aussi et surtout un profond respect"[6]. Le succès est au rendez-vous, le club prend la tête de du championnat dès la première journée pour ne plus la quitter et ce en concédant seulement deux défaites. En coupe de France, le parcours des champenois s'arrête uniquement en finale "Zone Occupée", au Stade de Colombes face aux anciens coéquipiers du Red Star(1-0).

La saison suivante, Albert Batteux (futur sélectionneur de l'équipe de France),Robert Jonquet, et André Petitfils renforcent Reims durant le mercato, mais les espoirs sont décus avec une 5ème place finale et une élimination prématurée en Coupe. Vandooren qui n'est toujours pas décidé à raccrocher ses crampons va fouler les pelouses du championnat de France amateur, qui, à l' époque est le troisème échelon du football français.

Toujours comme joueur-entraîneur, il prend la direction de l' Arago Orléans dans la Ligue du Centre de football. A nouveau, les résultats sont au rendez-vous: l' Arago remporte 5 titres consécutifs dans la DH Centre de 1944 à 1948, et, en 1947 et 1948 termine vice-champion de France amateur[7]. Le 15 juin 1947, à Tours, Jules Rimet, président de la FFF, remet au capitaine du FC Gueugnon, André Churlet, la coupe du champion de France amateur[8]. Et en 1948, ce sont les réserves du Stade de Reims qui arrivent à bout d'Orléans. Durant cette période, l'Arago se fait également remarquer en coupe de France. Notamment en 1945[9], où le club de D3 est défait en quart par le RC Paris, après avoir sorti le Red Star en 1/8ème de finale. L'année suivante, le "grand Jules" et ses hommes sortent le Stade de Reims avant de s'incliner uniquement après deux matchs , et la sortie sur blessure (jambe brisée)[10] de Vandooren contre le Stade Français.

En 1949, Vandooren a 41 ans et réalise son dernier transfert de joueur/entraîneur: il quitte le Loiret pour le Calvados et le SM Caen. Cette année là, un nouveau championnat de France amateur est crée, regroupant les champions des Division d'Honneur des ligues régionales afin de constituer un division 3 nationale. Le Stade Malherbe, auréolé du titre en Normandie[11] participe à la CFA "Nord", et se classe 5ème en 1949 et 1950, second en 1951 et 6ème en 1952. Au stade de Venoix, les seuls trophées remportés par l'armentièrois sont deux coupes de Normandie en 1949 et 1950. Ces récompenses seront les dernières de sa carrière de joueur. A l'âge de 43 ans et après près de 30 années de football, Jules Vandooren raccroche ses crampons.

[modifier] L'entraîneur

Mais la passion du ballon rond est intact, et c'est Outre-Quiévrain, à La Gantoise qu'il trouve de l'embauche comme entraîneur. Le club du président Achille Delongie vivra quelques unes des ses plus belles années en Championnat de Belgique sous sa houlette[12]. Avec sous ses ordres des joueurs du calibre de Armand Seghers et Richard Orlans, les buffalos[13]terminent 9ème en 52-53, troisième à un point d'Anderlecht en 53-54, second en 54-55, et enfin 12ème en 55-56. Durant cette période précédant la première Coupe d'Europe, de nombreuses rencontres amicales sont programmées, et des adversaires de renom viennent défier l'équipe de Vandooren, considérée à l'époque comme une des meilleures de Belgique[14]. Citons parmi ces invités de marques: le Blackpool Football Club de Sir Stanley Matthews, le Real de Madrid de Alfredo Di Stefano, le Budapest Honvéd de Ferenc Puskás, le Stade de Reims de Raymond Kopa et également de Santos FC du grand Pelé[15]. C'est un ancien coéquipier en équipe de France du "grand Jules", Edmond Delfour, déjà passé par Gand de 1945 à 1950, qui prends les commandes de l'équipe en 1956.

De 1956 à 1959, retour en France et retour à l'Arago pour le technicien nordiste, où, en DH centre, il remporte un nouveau titre[16] de champion en 1957!

Suite à sa descente en division 2 à la fin de la saison 1958-1959, le LOSC engage le citoyen d'Armentières pour succéder à André Cheuva[17]. L'héritage est lourd, Cheuva ayant la dirigé l'équipe durant 13 années avec à la clef un titre de champion de France en 1954, et 4 coupes de France(record co-détenu par Guy Roux) en 47,48,53,et 55. L'ossature de l'équipe reste pourtant solide avec Bernard Chiarelli, Roland Clauws, Guy Nungesser et Enzo Zamparini. Malgré un quart de finale de coupe de France perdu face à l'AS Saint-Étienne(3-1) de René Vernier, le LOSC se classe à la 11ème place en fin de compétition. Un an plus tard, c'est à peine mieux : une 9ème place finale vient ponctuer la saison.



Vandooren fût assistant technique de Raoul Diagne, coach des Lions de la Teranga
Vandooren fût assistant technique de Raoul Diagne, coach des Lions de la Teranga

Le 20 août 1960, le Sénégal du président Léopold Sédar Senghor déclare son indépendance. Dans la foulée, la même année, la fédération sénégalaise de football est fondée. Cette dernière est affiliée à la FIFA en 1962 et à la CAF en 1963. Le 31 décembre 1961, le premier match officiel des lions de la Teranga est programmé contre le Dahomey, l'ancien Bénin. Pour occuper le poste de premier sélectionneur national de l'histoire de la FSF, c'est Raoul Diagne qui est choisi. Diagne, qui fût le premier international français de couleur[18] en 1931, choisit son ancien coéquipier chez bleus, Jules Vandooren comme assistant technique[19].En 1963, le pays organise, à Dakar, les Jeux de l'Amitié opposant dans de nombreuses disciplines divers pays africains et la France. Dans le tournoi de football[20], les nations sont répartie dans 4 poules. Lors du tirage au sort, le Sénégal hérite du Cameroun, du Niger et du Nigéria. En ouverture, Raoul Diagne et ses joueurs gagnent par le plus petit écart contre le Cameroun, pour ensuite disposer plus facilement du Nigéria (5-1) et du Niger (3-1). Dans le dernier carré, l'équipe de France amateure est battue 2-0 par les lions de la Teranga, grâce notamment à un but de Youssoupha NDiaye[21], tandis que dans l'autre demi-finale, la Tunisie sort la Mauritanie (2-1). En finale, la joute entre la Tunisie et le Sénégal se termine par un match nul 1-1, mais c'est le pays organisateur qui est déclaré vainqueur....au nombre de corners! [22].

Louis Dugauguez fût l'entraîneur de Club Sportif Sedan Ardennes durant 25 années, réparties en deux périodes, la première de 1948 à 1963, et la seconde de 1964 à 1974. Entre ses deux ères, c'est à Jules Vandooren qu'est confiée l'équipe. Malgré une troisième place finale en 1963, le nordiste n'arrive pas à amener Pierre Michelin, Roger Lemerre, Yves Herbet et Maxime Fulgenzy plus haut qu'à la 12ème place. A l'été, Dugauguez reprend l'équipe en main et Vandooren, annoncé à La Gantoise, retourne à l' Arago Orléans[23].

[modifier] L'équipe de France

L'histoire du grand Jules en équipe de France commence le 23 avril 1933 au Stade Yves-du-Manoir, les bleus recoivent ce jour-là l'Espagne [24][25]. La carrière en bleu du défenseur sera longue, dix années (de 1933 à 1942) durant lesquelles le sélectionneur Gaston Barreau lui fit sporadiquement confiance. Il prit part à deux Mundial. En Italie en 1934, les choses tournent court, la France est éliminée dès le premier match, en huitième de finale, par l' Autriche 3 buts à 2 dans les prolongations. Quatre années plus tard, alors que la France organise la coupe du monde, les résultats sont à peine meilleurs, la Squadra Azzurra, futur vainqueur du tournoi, remporte le quart de finale l'opposant à la France (3-1)[26]. La dernière des 22 sélections du nordiste fût comme la première un amical contre l'Espagne, mais à Séville cette fois[27].

Fait remarquable et à peu près unique dans l'histoire du football, Jules Vandooren est lors de ses deux dernières caps, en 1942, entraîneur-joueur au Stade de Reims, ce qui fait de lui simultanément un joueur de haut niveau ( en Équipe de France de football) et un entraineur à succès au vu du titre remporté par le Stade en 1942!





[modifier] Palmarès de joueur

La carrière du "Grand Jules".
La carrière du "Grand Jules".

[modifier] Carrière Pro


[modifier] Carrière Amateure


[modifier] Palmarès d' entraîneur

[modifier] Carrière amateure

[modifier] Carrière pros

[modifier] Notes

  1. "Stade de Reims, une histoire sans fin", de Pascal Grégoire-Boutreau et Tony Verbicaro aux Editions des Cahiers intempestifs, page 36
  2. Guide du football 54, page 120
  3. France Football, n°3017, mardi 3 février 2004, page 28
  4. après avoir été leader pendant 21 journées et ce jusqu'à l'antépénutième rencontre. Jules Vandooren participa néanmoins au titre de meilleur défense du championnat de l'Olympique (32 buts encaissés).
  5. http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&id_notice=AFE85003068 Résumé de la finale
  6. "Stade de Reims une histoire sans fin", de Pascal Grégoire-Boutreau et Tony Verbicaro aux éditions des Cahiers Intempestifs,page 36
  7. voir [[Championnat de France Amateurs de football (1935-1948) ]]
  8. Archives du football orléanais,Source Gueugnonnaise
  9. http://www.allezredstar.com/archives/fr_orl1.htm Rapide historique de l'Arago sur un site de supporters du Red Star
  10. http://www.allezredstar.com/archives/fr_orl1.htm Rapide historique de l'Arago sur un site de supporters du Red Star
  11. http://www.footballenfrance.fr/honneur10.php?niveau=DH%20Normandie&annee=1948 Classement finale Ligue Normandie en 1948
  12. http://www.kaagent.be/_kaagent/archive.php Histoire de La gantoise sur le site officiel et http://users.pandora.be/richard.orlans/SportieveCV.htm site dédié à Richard Orlans
  13. Surnoms des joueurs gantois, et ce depuis la visite dans la ville de Buffalo Bill et de son cirque.
  14. http://users.pandora.be/richard.orlans/SportieveCV.htm Cv Sportif de Richard Orlans
  15. http://users.pandora.be/richard.orlans/SportieveCV.htm CV sportif de Richard Orlans
  16. Après ceux de 1944, 1945, 1946, 1947 et 1948 !
  17. Après un court intérim de Jacques Delepaut .
  18. http://pagesperso-orange.fr/redris/HTML/diagne.html Article sur Raoul Diagne
  19. http://www.lesoleil.sn/imprimertout.php3?id_rubrique=827 Voir "Quelles chances pour les Lions?"
  20. http://www.rsssf.com/tablesa/amitie63.html le tableau du tournoi
  21. http://www.sports.gouv.sn/article.php3?id_article=11 actuel ministe des sports du pays depuis 2002.
  22. http://www.ftf.org.tn/fr/doc.asp?docid=397&mcat=11&mrub=72 Infos sur le tournoi sur le site de la Fédération tunisienne de football
  23. http://www.allezsedan.com/modules.php?name=News&file=article&sid=1651 Annoncé à la Gantoise, il resigne à l'Arago
  24. http://lemondebleu.sport24.com/131450/FRANCE-ESPAGNE-1933-116/ Photo d'avant-match et composition de l'équipe de France
  25. http://futbol.sportec.es/seleccion/ficha_partido.asp?par=FRAESP&nj=34&c=1 Compositions des équipes
  26. http://lemondebleu.sport24.com/130979/FRANCE-ITALIE-1938-149/ Photos et composition de l'équipe
  27. http://lemondebleu.sport24.com/253126/FRANCE-ESPAGNE-1942-157/ Compositions des équipes

France Équipe de France - Coupe du monde 1934 France

Att Alcazar | Att Aston | Mil Beaucourt | Att Courtois | Gar Défossé | Mil Delfour | Mil Delmer | Mil Gabrillargues | Déf Gonzalez | Att Keller | Att Korb | Att L. Laurent | Mil Liétaer | Gar Llense | Déf Mairesse | Déf Mattler | Att Nicolas | Mil Rio | Gar Thépot | Déf Vandooren | Att Veinante | Mil Verriest | Entraîneurs : Barreau et Kimpton

France Équipe de France - Quart de finalistes de la Coupe du monde 1938 France

Att Aston | Mil Bastien | Déf Ben Bouali | Déf Bourbotte | Att Brusseaux | Def Cazenave | Att Courtois | Gar Darui | Mil Delfour | Déf Diagne | Gar Di Lorto | Mil Heisserer | Mil Jasseron | Mil Jordan | Mil Kowalczyk | Gar Llense | Déf Mattler | Att Nicolas | Mil Povolny | Déf Vandooren | Att Veinante | Att Zatelli | Sélectionneur : Barreau

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