Équipe d'Argentine de football

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Équipe d'Argentine
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Couleurs Bleu ciel, blanc et noir
Surnom L'Albiceleste
Classement FIFA = 1er (mai 2008)
Sélectionneur Alfio Basile
Record de sélection Javier Zanetti : 117
Meilleur buteur Gabriel Batistuta : 56
Premier match officiel 16 mai 1901
Uruguay 3 - 2 Argentine
Plus large victoire 22 janvier 1942
Argentine 12 - 0 Équateur
Plus large défaite 16 décembre 1959
Argentine 0 - 5 Uruguay
5 septembre 1993
Argentine 0 - 5 Colombie
Coupe du Monde Phases finales : 14
Meilleur résultat :
Vainqueur en 1978
et 1986
Copa America Phases finales : 38
Meilleur résultat :
Vainqueur en 1921, 1925, 1927,
1929, 1937, 1941, 1945, 1946,
1947,1955, 1957, 1959, 1991
et 1993
Jeux Olympiques Meilleur résultat :
Image:Med 1.png médaille d'or en 2004
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Domicile
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Extérieur
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L'équipe d'Argentine de football est constituée par une sélection des meilleurs footballeurs argentins sous l'égide de l'Asociación del Fútbol Argentino. Elle était classée au premier rang de la FIFA en juin 2007.

La sélection argentine est surnommée l'albiceleste (blanc et bleu ciel) d'après les couleurs de son maillot et du drapeau national.

L'Argentine est l'unique sélection au monde à avoir remporté toutes les compétitions internationales organisées par la FIFA: Coupe du Monde, Jeux Olympiques, Coupe des Conféderations, Coupe régionale (Copa America dans le cas de l'Argentine) et Coupe du Monde Espoirs.

Sommaire

[modifier] Histoire

[modifier] Années 1920-1930 : la rivalité avec l'Uruguay

L'Argentine remporte son premier titre international en 1921 avec la Copa América. Elle est aujourd'hui l'équipe la plus souvent victorieuse dans cette épreuve avec l'Uruguay (14 victoires).

La Celeste sera d'ailleurs le principal rival de l'Argentine jusqu'aux années trente, non seulement en Copa America mais également dans le cadre des Jeux Olympiques : aux Jeux de 1928 à Amsterdam, l'Argentine obtient la médaille d'argent, derrière l'Uruguay, médaille d'or.

Elle sera à nouveau battue (4-2) par son rival lors de la finale de la première coupe du monde disputée à Montevideo en 1930.

Les joueurs vedettes des Albicelestes sont à l'époque Guillermo Stábile (meilleur buteur de l'édition 1930), Luis Monti, Mario Evaristo ou Francisco Varallo.

Quatre ans plus tard en 1934, l'Argentine se présente en Italie sans Stábile (exilé en Europe) ni Monti (qui porte désormais les couleurs de l' équipe italienne) et échoue dès son premier tour face à la Suède.

[modifier] Années 1940-1950 : le repli en Amérique du Sud

Suite à l'échec de 1934, l'Argentine décida de ne pas participer aux trois Mondiaux qui suivirent (1938, 1950 et 1954). Cette décision la priva d'une reconnaissance mondiale qui lui tendait les bras. En effet l'Argentine de ces années-là était une équipe redoutable avec en son sein plusieurs joueurs de la légendaire équipe de River Plate surnommé La Máquina (9 titres de champion entre 1941 et 1957). Parmi eux, José Manuel Moreno, Adolfo Pedernera et Ángel Labruna.

L'Argentine se replia sur le continent sud-américain en limitant ses apparitions internationales à la Copa America, épreuve qu'elle remportera pas moins de six fois entre 1941 et 1957.

[modifier] De 1958 aux années 1970 : des résultats mitigés

Les Argentins firent leur retour à la coupe du monde en 1958 en Suède. Ils ne parvinrent pas à dépasser le premier tour tout comme quatre ans plus tard au Chili, malgré la présence dans leurs rangs du buteur José Francisco Sanfilippo.

Lors de la Coupe du monde 1966, avec des joueurs comme Luis Artime, Ermindo Onega ou Antonio Rattín, l'Argentine franchit cette fois le premier tour (notamment après un beau succès face à l' Espagne).

En quart de finale elle fut éliminée par le pays hôte, l'Angleterre, à Wembley sur le score de 1-0. Ce match au cours duquel le capitaine argentin Rattín fut expulsé dès la 35e minute resta célèbre pour son jeu dur.

Parallèlement à ces performances mitigées en coupe du monde, l'Argentine perdit également son leadership continental (une seule Copa America en 1959 gagnée à domicile).

[modifier] Années 1970-1980 : l'âge d'or et la rivalité Menotti-Bilardo

Tout comme les années 1960, les années 1970 furent particulièrement favorables aux clubs argentins (4 victoires d'Independiente, 2 de Boca Juniors et une d'Estudiantes en Copa Libertadores). Mais à la différence de la décennie précédente la sélection nationale ne fut pas en reste et se hissa au niveau de performance de ses clubs.

[modifier] Un tour de chauffe en 1974

Après avoir raté le Mondial 1970 au Mexique (survolé par son rival brésilien), l'Argentine se présenta à la Coupe du monde 1974 avec de jeunes joueurs comme Mario Kempes ou René Houseman encadrés par des joueurs plus chevronnés comme Hector Yazalde et Roberto Perfumo.

Éliminée en quart de finale après une claque subie face aux Pays-Bas de Johan Cruyff (0-4), l'Argentine avait alors 4 ans devant elle pour préparer sa coupe du monde, qu'elle allait organiser pour la première fois.

[modifier] L'ère Menotti : la consécration à domicile

La mission de remporter le titre suprême est confiée par les généraux au pouvoir à un jeune entraîneur de 39 ans, César Luis Menotti. Celui-ci hésite un temps à s'appuyer sur un tout jeune joueur de 18 ans du nom de Diego Maradona. Il renonce finalement à sélectionner le prodige et fait confiance à des joueurs comme Daniel Passarella, Oswaldo Ardiles, Daniel Bertoni ou Mario Kempes, qui fait un malheur dans la Liga espagnole avec le FC Valence.

L' Argentine ne termine que deuxième de son groupe du premier tour (derrière l'Italie qui la bat 1-0 à Buenos Aires et devant la France et la Hongrie) mais lors du second tour elle bat nettement la Pologne (2-0), partage les points avec le Brésil (0-0) avant de passe six buts au Pérou. Ce score fleuve permet aux Argentins de devancer leurs rivaux brésiliens à la différence de but et de se qualifier pour la finale.

Auteur de 4 buts en 3 matches du second tour (alors qu'il était resté muet lors des 3 premiers matches), Mario Kempes est également l'homme de la finale : son doublé contre les Pays-Bas offre à son pays sa première coupe du monde dans un stade Monumental de Buenos Aires où volent des milliers de papellitos (score final : 3-1 après prolongations).

César Luis Menotti est toujours à la tête de la sélection qui débarque en Espagne avec pour mission de conserver son titre lors de la Coupe du monde 1982. Malgré Diego Maradona, cette fois incontournable, les Argentins quittent la compétition au deuxième tour après deux défaites contre l' Italie (2-1) et le Brésil (3-1). Pour Maradona, expulsé contre le Brésil, ce premier Mondial est à oublier.

[modifier] Le couple gagnant Bilardo-Maradona

Quatre années plus tard, Maradona qui fait désormais le bonheur du club italien de Naples, débarque au Mexique au sein d'une équipe argentine qui ne fait pas forcément figure de favori. Le nouveau sélectionneur est Carlos Bilardo. Il a une philosophie réaliste du football opposée à celle de Menotti, adepte du beau jeu. Le pays est coupé en deux, les partisans de Menotti d'un côté, ceux de Bilardo de l'autre.

Pour ce dernier, l'efficacité passe avant tout mais il eut l'intelligence d'adjoindre à un joueur d'exception comme Diego Maradona les dix joueurs qu'il fallait pour permettre aux Albiceleste de remporter leur deuxième coupe du monde. Parmi eux, on trouve notamment l'attaquant Jorge Valdano, le milieu Jorge Burruchaga ou le défenseur Oscar Ruggeri.

Après 4 premiers matches sans histoire, l' Argentine passe avec succès le test anglais en quart de finale en gagnant 2-1 grâce à deux buts de Maradona tout à l'image du personnage : un de la main à l'insu de l'arbitre (cf. l'article Main de Dieu) et un autre après un slalom extraordinaire au cœur de la défense adverse, un but qui sera élu le plus beau but de toute l'histoire de la coupe du monde. Après avoir écarté facilement la Belgique en demi-finale (2-0, doublé de Maradona), l' Argentine remporte la finale face à la RFA au Stade Azteca de Mexico (3-2).

Si ce succès porte avant tout la marque de Diego Maradona il permet aussi à Carlos Bilardo de rejoindre César Luis Menotti dans le cœur des supporteurs argentins.

En Italie lors de la Coupe du monde 1990, l' Argentine a l'occasion de remporter une troisième coupe du monde en 12 ans (exploit réalisé uniquement par le Brésil entre 1958 et 1970). En dépit d'un départ raté (une défaite lors du match d'ouverture face au Cameroun), l'équipe de Bilardo monte en régime tout au long de la compétition en battant un Brésil poussif en huitièmes, la Yougoslavie en quarts (aux tirs au but) et surtout le pays hôte, l'Italie encore aux tirs au but au stade San Paolo de Naples, dans un match chargé de symbole pour Maradona.

En finale à Rome, la RFA de Lothar Matthäus empêche l'Argentine de remporter une troisième coupe, en s'imposant 1-0 sur un pénalty discutable. Les Argentins finissent le match avec deux expulsés et lors de la remise des prix, Maradona est conspué par le public romain qui avait déjà sifflé l'hymne argentin.

[modifier] L'après Maradona

À partir du Mondial 1994 aux États-Unis, l'équipe d'Argentine doit apprendre à se passer de Diego Maradona. Certes celui-ci a disputé - et gagné - les deux premiers matches mais il est ensuite exclu par la FIFA pour dopage. L' Argentine ne s'en remettra pas: elle perd contre la Roumanie (3-2) en huitièmes de finale.

Quelques années auparavant une nouvelle génération de footballeurs emmenée par Gabriel Batistuta, Fernando Redondo ou Diego Simeone a commencé à s'imposer. Avec eux, l' Argentine renoue avec la victoire en Copa America en 1991 (32 ans après son dernier succès) et en 1993.

Par la suite, cette génération renforcée par des joueurs comme Marcelo Gallardo, Ariel Ortega, Javier Zanetti ou Roberto Ayala, ne parvient pas à remporter de titre, ni en coupe du monde (l' Argentine du sélectionneur Daniel Passarella est éliminée en quart de finale du Mondial 1998 par les Pays-Bas) ni en Copa America.

Après des éliminatoires brillants, l'Argentine fait pourtant figure de grand favori en 2002. Mais une fois débarquée au Japon, elle va échouer inexplicablement dès le premier tour, perdant notamment contre l'Angleterre 1-0).

En 2006, entraînée par José Pekerman, l'Argentine de Hernan Crespo et Juan Roman Riquelme effectue un parcours plus conforme à son rang lors du Mondial en Allemagne. Après un départ tonitruant symbolisé par une victoire 6-0 contre la Serbie-Monténégro, elle s'arrête en quart de finale face à l'Allemagne, battue après la séance des tirs au but. Cette Coupe du Monde sera également marquée par l'éclosion d'un jeune prodige ressemblant étrangement à Maradona, Lionel Messi.

En dehors de la coupe du monde, l'Argentine s'est néanmoins distinguée ces dernières années lors des jeux Olympiques (ouverts depuis 1984 aux joueurs professionnels, à condition qu'une grande majorité d'entre eux aient moins de 23 ans). Après la médaille d'argent obtenue aux Jeux d'Atlanta en 1996, les Argentins remportent la médaille d'or aux Jeux d'Athènes en 2004.

[modifier] Palmarès

[modifier] Parcours en Coupe du monde

  • 1930 : Finale Image:Med 2.png
  • 1934 : 1er tour
  • 1938 : Phase éliminatoire
  • 1950 : Phase éliminatoire
  • 1954 : Phase éliminatoire
  • 1958 : 1er tour
  • 1962 : 1er tour
  • 1966 : Quart de finale
 
  • 1970 : Phase éliminatoire
  • 1974 : Quart de finale
  • 1978 : Vainqueur Image:Med 1.png
  • 1982 : Quart de finale
  • 1986 : Vainqueur Image:Med 1.png
  • 1990 : Finale Image:Med 2.png
  • 1994 : Huitième de finale
  • 1998 : Quart de finale
 
  • 2002 : 1er tour
  • 2006 : Quart de finale

[modifier] Parcours en Copa America

   

[modifier] Directeurs techniques

Année Directeur technique Joués Gagnés Nuls Perdus Buts pour Buts contre Différence
1924/25 Angel Vázquez 11 5 6 0 18 8 +10
1927/28 José Lago Millán 13 8 3 2 44 15 +29
1929 Francisco Olazar 2 0 1 1 1 2 -1
1929-30 Olazar-Tramutola 9 7 1 1 28 11 +17
1934 Felipe Pascucci 1 0 0 1 2 3 -1
1935/37 Manuel Seoane 10 7 1 2 20 8 +12
1938/39 Ángel Fernández Roca 4 3 0 1 11 6 +5
1939/58/60 Guillermo Stábile 127 85 21 21 323 145 +191
1940 C. Calocero 2 2 0 0 7 1 +6
1959 Spinetto-D. Torre-Barreiro 6 5 1 0 19 5 +14
1959 J. M. Moreno 5 2 1 2 11 13 -2
1960/61 Victorio Spinetto 10 5 3 2 23 12 +11
1961/63 José D'Amico 4 2 0 2 12 6 +6
1962/66 Juan Carlos Lorenzo 11 4 4 3 9 10 -1
1962 Néstor Rossi 1 1 0 0 3 1 +2
1962/67 Jim López 7 5 1 1 14 4 +10
1963 Horacio Amable Torres 8 4 1 3 20 17 +3
1964/65/68 José María Minella 23 11 8 4 44 21 +23
1965 Osvaldo Zubeldía 1 0 1 0 1 1 0
1967 C. Faraone 2 0 0 2 1 3 -2
1967/68 Renato Cesarini 5 1 1 3 5 8 -3
1969 Humberto Dionisio Maschio 4 1 3 0 4 3 +1
1969 Adolfo Pedernera 4 1 1 2 4 6 -2
1970/72 Juan José Pizzuti 23 10 8 5 35 28 +7
1972/73 Enrique Omar Sívori 13 8 2 3 26 16 +10
1973 M. Ignomiriello 3 1 2 0 3 2 +1
1974 Vladislao Cap 10 3 3 4 15 19 -4
1974/82 César Luis Menotti 85 46 21 18 161 83 +78
1975 M. A. Juárez 3 2 1 0 9 1 +8
1979 Federico Sacchi 1 0 1 0 2 2 0
1983/90 Carlos Bilardo 81 28 30 23 91 74 +17
1991/94 Alfio Basile 48 25 17 6 75 44 +31
1993 Reinaldo Merlo 1 0 0 1 1 2 -1
1994/98 Daniel Passarella 57 34 13 10 104 42 +62
1999 Claudio Vivas 2 2 0 0 4 1 +3
1999/2004 Marcelo Bielsa 83 54 18 11 160 69 +91
2004/2006 José Pekerman 21 13 4 4 38 26 +12
2006/? Alfio Basile 3 1 0 2 2 5 -3

[modifier] Principaux joueurs d'hier et d'aujourd'hui

Icône de détail Article détaillé : Liste des internationaux argentins de football.

Gardiens de but

Défenseurs

Milieux

Attaquants

[modifier] Effectif actuel

Les joueurs portant des numéros sont sélectionnés pour la Copa América 2007

Po. Nom Club Championnat
G 1 Roberto Abbondanzieri Getafe CF Espagne, D1
G 12 Juan Pablo Carrizo River Plate Argentine, D1
G 22 Agustin Orion San Lorenzo Argentine, D1
D 2 Roberto Ayala Real Saragosse Espagne, D1
D 8 Javier Zanetti Inter Milan Italie, D1
D 17 Nicolas Burdisso Inter Milan Italie, D1
D 4 Hugo Ibarra Boca Juniors Argentine, D1
D 3 Daniel Diaz Boca Juniors Argentine, D1
D 15 Gabriel Milito FC Barcelone Espagne, D1
D 6 Gabriel Heinze Real Madrid Espagne, D1
M 14 Javier Mascherano Liverpool FC Angleterre, D1
M 13 Luis González FC Porto Portugal, D1
M 19 Esteban Cambiasso Inter Milan Italie, D1
M 5 Fernando Gago Real Madrid Espagne, D1
M 16 Pablo Aimar Real Saragosse Espagne, D1
M 20 Maxi Rodriguez Atlético de Madrid Espagne, D1
M 10 Lio Diego
A 18 Lionel Messi FC Barcelone Espagne, D1
A 9 Hernan Crespo Inter Milan Italie, D1
A 7 Javier Saviola Real Madrid Espagne, D1
A 21 Diego Milito Real Saragosse Espagne, D1
A 11 Carlos Tévez Manchester United Angleterre, D1
A 23 Gonzalo Higuain Real Madrid Espagne, D1

[modifier] Records

au 20 novembre 2007

Joueurs les plus capés
Sélections Joueur Période Buts
117 Javier Zanetti 1994-.... 5
115 Roberto Ayala 1994-2007 7
106 Diego Simeone 1988-2002 11
97 Oscar Ruggeri 1983-1994 7
91 Diego Maradona 1977-1994 34
86 Ariel Ortega 1993-2003 17
78 Gabriel Batistuta 1991-2002 56
75 Juan Pablo Sorín 1995-2006 11
Meilleurs buteurs
Buts Joueur Période Matches
56 Gabriel Batistuta 1991-2002 78
35 Hernan Crespo 1995-.... 64
34 Diego Maradona 1977-1994 91
24 Luis Artime 1961-1967 25
22 Leopoldo Luque 1975-1981 45
22 Daniel Passarella 1976-1986 70
21 Herminio Masantonio 1935-1942 19
21 José Sanfilippo 1956-1962 29


source : http://www.rsssf.com/miscellaneous/arg-recintlp.html

[modifier] Principaux sélectionneurs

[modifier] Galerie de photos

[modifier] Voir aussi