Sensibilité électromagnétique

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La sensibilité électromagnétique (ou électro-sensibilité, ou électro-hypersensibilité (HSEM)) est un trouble dans lequel une personne subit des symptômes physiques ou psychologiques qui selon elle sont causés ou aggravés par des champs électromagnétiques ou des ondes électromagnétiques.

Les proportions de personnes électrosensibles varient de quelques personnes par million à 8 % des personnes interrogées ; la sensibilité électromagnétique est officiellement considérée comme un handicap (et non une maladie) en Suède[1]. Dans certains cas, les personnes sont tellement affectées qu'elles s'isolent et sont amenées à cesser le travail et changer leur style de vie, alors que d'autres personnes rapportent des symptômes moins sévères qui entraînent un évitement de certaines sources de champs électromagnétiques[2].

La question de l'impact sur la santé de l'exposition à des champs électromagnétiques ne fait pas unanimité, mais des études en double aveugle ont montré que les champs électromagnétiques n’étaient pas à l’origine des symptômes, qui sont donc d’origine psychologique[3]. Une revue de la littérature de mars 2005 sur les études scientifiques portant sur ce phénomène, montra que sept études scientifiques trouvaient une association entre exposition et symptômes, alors que vingt-quatre études n'en trouvaient aucune. Cependant, sur les sept études, deux n'ont pas pu être reproduites même par leur auteurs initiaux, trois ont des biais méthodologiques importants, et les deux derniers présentaient des résultats contradictoires[4]. De même, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) considère qu’il n’y a pas d’éléments scientifiques qui permettraient d'appuyer l’affirmation que la sensibilité électromagnétique soit réellement causée par les champs électromagnétiques, et non par des troubles psychologiques[2].

Cependant, des associations pensent que le phénomène est causé par des expositions électromagnétiques, et mettent en cause les moniteurs d'ordinateur, les antennes-relais de la téléphonie mobile, les lignes à haute tension, les transformateurs électriques ou encore les téléphones mobiles eux-mêmes. Elles s’appuient entre autres sur le rapport Bioinitiative rédigé par quelques scientifques membres de la Bioelectromagnetics Society[5] qui aurait apporté des preuves scientifiques concernant les effets sanitaires des champs électromagnétiques, et qui décrit un ensemble d'inadaptations de normes et définit des valeurs-seuil plus protectrices de la santé. La Bioelectromagnetics Society n’approuve pas cette étude, et selon elle, « des recherches par des spécialistes de physique théorique suggèrent que l’exposition [à des champs de radiofréquence non-thermiques] ne provoquera rien d’autre sur les être vivants, que, s’ils sont suffisamment puissants, une élévation locale de la température. Mais les physiciens ne peuvent pas tout connaître, aussi ils se tournent vers les biologistes, et découvrent que les bases de données ne contiennent aucune démonstration scientifiquement reproductible d’un effet néfaste sur la santé, même après 50 ou 60 ans de recherche scientifique[6]. »

Sommaire

[modifier] Description et prévalence de la sensibilité électromagnétique

[modifier] Définition

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) écrit en 2005 :

« Depuis quelque temps, un certain nombre d'individus signalent divers problèmes de santé qu'ils attribuent à leur exposition aux [champs électro-magnétiques]. Si certains rapportent des symptômes bénins et réagissent en évitant autant qu'ils le peuvent ces champs, d'autres sont si gravement affectés qu'ils cessent de travailler et modifient totalement leur mode de vie. Cette sensibilité présumée aux [champs électro-magnétiques] est généralement appelée "hypersensibilité électromagnétique" (HSEM)[2]. »

[modifier] Symptômes

Les symptômes rapportés sont très divers. Il n'existe pas de profil symptomatique spécifique, ce qui signifie que les symptômes peuvent s'apparenter à d'autres troubles ou maladies. Ces symptômes sont également fréquemment rencontrés dans la « population générale ».

Selon l’OMS, l’hypersensibilité électromagnétique «  est caractérisée par divers symptômes que les individus touchés attribuent à l'exposition aux CEM. Parmi les symptômes les plus fréquemment présentés, on peut mentionner des symptômes dermatologiques (rougeurs, picotements et sensations de brûlure), des symptômes neurasthéniques et végétatifs (fatigue, lassitude, difficultés de concentration, étourdissements, nausées, palpitations cardiaques et troubles digestifs). Cet ensemble de symptômes ne fait partie d'aucun syndrome reconnu[2]. »

Plusieurs auteurs ont analysé les symptômes décrits par des électrosensibles. Dans l’étude de Hillert et ses collègues (2002)[7], le symptôme le plus fréquemment cité est la fatigue, suivie de problèmes dermatologiques au visage, de sensations de lourdeur dans la tête, d'irritation des yeux, de nez bouché ou encombré, de maux de tête, de difficultés de concentration, etc. Röösli et ses collègues (2004)[8], quant à eux, décrivent en ordre décroissant des troubles du sommeil, des maux de tête, de la nervosité/angoisse, de la fatigue, des difficultés de concentration, du tinnitus, des vertiges, des douleurs dans les membres... Ces auteurs n'observent pas de différences entre les symptômes cités par les hommes et les femmes. Les résultats de Schüz et al. (2006) rejoignent les résultats précédents : le symptôme cité le plus fréquemment est la fatigue, suivie de difficultés de concentration, de troubles du sommeil, de lassitude, de mauvaise humeur, d'inconscience, de maux de tête, de sensations de faiblesse...

Chez certaines personnes, on observe une évolution de l’électrosensibilité vers la chronicité. Les conséquences sont très diverses :

  • Souffrances physiques et psychologiques (occupation des pensées, anxiété, état dépressif, stress...)
  • Comportements d'évitement de l'exposition
  • Organisation de la vie du patient autour de ce problème
  • Absentéisme, incapacité de travail
  • Isolement social
  • Difficultés financières dues aux déménagements et aménagements électriques de la maison…

Parfois, une incompréhension de l'entourage professionnel et familial et la non reconnaissance du monde médical aggravent encore l'isolement de la personne électrosensible. Plusieurs auteurs parlent d'un cercle vicieux où symptômes, associations de ces derniers à une (des) source(s) électromagnétique et comportements d'évitement se succèdent, s'amplifient et s’auto-entretiennent.

[modifier] Prévalence de l’électro-sensibilité

Les estimations sur la prévalence dans la population de l’électro-sensibilité sont très variables. La prévalence varie de quelques individus par million dans la population, à des chiffres bien plus élevés. Approximativement 10 % des cas signalés d’électro-sensibilité ont été considérés comme graves[2].

Une étude européenne (Bergqvist et al., 1997[9]) décrivait davantage de cas en Suède, au Danemark et en Allemagne et moins de cas en France, en Autriche et au Royaume-Uni (gradient Nord-Sud). Dans cette même étude, les sources d'exposition étaient intérieures (par ex. : écrans d'ordinateur) dans les pays scandinaves et extérieures (par ex.: lignes à haute tension et antenne GSM) dans d'autres régions.

Sur simples sondages, les proportions de personnes électrosensibles varient de quelques personnes par million à 8 % des personnes interrogées :

  • 3,2 % de personnes électrosensibles parmi les personnes interrogées par Levallois et al. (2002)[10] en Californie.
  • 1,5 % des répondants se disent électrosensibles dans l'étude de Hillert et al. (2002)[7] en Suède.
  • 6 % de la population allemande se dit électrosensible dans l'étude de Schroeder (2002)[11].
  • 4,2 % des femmes et 1,7 % des hommes dans la population étudiée est "electromagnetic sensible" dans l'étude de Leitgeb & Schröttner (2003)[12]. Cette sensibilité est définie à partir d'un seuil de perception du courant.
  • 2,7 % de la population étudiée (en Suisse) par Schreier et al. (2006) rapportent des effets négatifs sur la santé attribués aux champs électriques et magnétiques. 2,2 % rapportent avoir subi de tels effets dans le passé.
  • Dans l'enquête de la Commission Européenne (Bergqvist et al, 1997[9]), les questionnaires ont été envoyés dans 138 centres de médecine du travail et 15 groupes d'entraide (taux de réponse de respectivement 49 et 67 %). La fréquence varie de quelques personnes par million (en Angleterre, Italie et France, selon les médecins du travail) à quelques dixièmes de pourcent (au Danemark, en Irlande et Suède, selon les groupes d'entraide).

[modifier] Étiologie, diagnostic et preuves scientifiques

Des études étiologiques ont été menées pour rechercher les causes de cette maladie.

[modifier] Tests en double aveugle

En 2005, une étude exhaustive de la littérature scientifique a analysé les résultats de trente-et-une expériences qui testaient si les champs électromagnétiques causaient l’électrosensibilité. Chaque expérience exposait en laboratoire des personnes qui se déclaraient atteintes d’électrosensibilité à des champs électriques et/ou magnétiques fictifs ou réels, à de multiples fréquences, dans des études en double aveugle (le sujet et l’agent expérimentateur à ses côtés ne savent pas si le champ est fictif ou réel ; le sujet doit déterminer s'il a été exposé (détection du champ) et rapporter d'éventuels symptômes, il est parfois soumis également à différents tests de mémoire et d'attention.)[4]. Cette étude concluait que :

« Les symptômes décris par les personnes souffrant de « électro-hypersensibilité » peuvent être sévères et parfois handicapants. Cependant, il s’est révélé difficile de montrer que, dans des études en aveugle, l’exposition à des champs magnétiques pouvaient être à l’origine de ces symptômes. Ceci suggère que l’électro-hypersensibilité n’est pas reliée à la présence de champs magnétiques, bien que des recherches supplémentaires sur ce phénomène soient nécessaires[13]. »

Depuis, plusieurs autres expériences en double aveugle ont été menées et publiées, chacune montrant que les personnes qui se déclarent atteintes de sensibilité électromagnétique sont incapables de détecter la présence de champs électromagnétiques et la probabilité qu’elles ressentent des symptômes de maladie est la même en présence d’une exposition fictive ou d’une exposition réelle[14],[15],[16].

Plusieurs personnes ont critiqué cette étude, mais des réponses ont été apportées aux objections, et les nombreuses études montrent que les champs électromagnétiques « ne causent pas les symptômes ressentis[17],[18] ».

Un rapport de 2005 de l’Agence de protection sanitaire du Royaume-Uni conluait que l’électrosensibilité devait être prise en considération par d’autres voies que sont étiologie : les souffrances sont réelles, même si les causes de ces souffrances ne sont pas définies[19]. Selon le groupe d'experts de la Commission européenne (Bergqvist et al, 1997[9]) et le groupe de travail de l’OMS[2], le terme « électrosensibilité » n'implique pas une relation entre les champs électromagnétiques et des symptômes sanitaires.

[modifier] Diagnostic

Il est difficile d'établir un diagnostic d'électrosensibilité car il n'existe pas de signes cliniques spécifiques objectivés ou de marqueurs pathophysiologiques spécifiques ou sensibles permettant de caractériser cette intolérance. Aucun mécanisme biophysique plausible n’est connu. Les symptômes et la souffrance de ces personnes sont réels, ils sont liés à la perception d'un risque à l'exposition aux champs et aux craintes engendrées.

[modifier] Sources incriminées

Mats et antennes GSM.
Mats et antennes GSM.

Les sources incriminées sont toujours plus répandues dans nos sociétés modernes. Une étude par questionnaire de Röösli et alii. (2004)[20] ont analysé les causes des symptômes que les personnes touchées suspectent.

Dans l'étude de Röösli et alii. (2004), les causes suspectées citées par les 167 électrosensibles interrogés étaient en ordre décroissant, les antennes de téléphonie mobile, suivies des GSM, des téléphones sans fil (type DECT), des lignes à haute tension, des transmetteurs de radiodiffusion, des écrans d'ordinateur, des lignes de train/tram, des transformateurs, des écrans de TV, des appareils électriques et de l'éclairage.

Il n'existe pas de réelle spécificité des symptômes en fonction de la source. Schreier et coll. (2006)[21] notent que des inquiétudes sont plus souvent exprimées à l'égard des antennes de téléphonie mobile et des lignes à haute tension par rapport au GSM, appareils électriques et téléphone sans fil. Des résultats similaires ont été obtenus dans une autre étude (Siegrist et coll., 2005[22]) et en Autriche (Hutter et coll., 2004).

Des associations pensent que le phénomène est causé par des expositions électromagnétiques, et mettent en cause les moniteurs d'ordinateur, les antennes-relais de la téléphonie mobile, les lignes à haute tension, les transformateurs électriques ou encore les téléphones mobiles eux-mêmes. Elles s’appuient entre autres sur le rapport Bioinitiative rédigé par quelques scientifques membres de la Bioelectromagnetics Society[23] qui aurait apporté des preuves scientifiques concernant les effets sanitaires des champs électromagnétiques. Une étude d’un membre de ce groupe allait dans ce sens, sans rien démontrer[24]. La Bioelectromagnetics Society n’approuve pas les résultats de ces quelques membres[25].

[modifier] Traitement

En l'absence de démonstration d'un lien de cause à effet et de critères diagnostiques définis, la première étape consiste à rejeter toute pathologie médicale connue qui pourrait expliquer les symptômes. À partir de l'identification des conditions médicales, psychosociales et environnementales de la personne électrosensible, une prise en charge individualisée, multidisciplinaire et globale devrait être privilégiée.

Le choix d'une thérapie doit se baser sur la présentation clinique, ainsi que sur la réponse au traitement. De nombreuses techniques thérapeutiques ont fait l'objet de publications et parmi celles-ci, les thérapies cognitivo-comportementales s'avèrent les plus efficaces (Rubin et al., 2006[26]; Irvine, 2005[27]; Hillert et al., 2002[7]).

Hillert et al. (2002)[7] indiquent que le pronostic est meilleur lorsque la prise en charge est réalisée précocement et lorsque les symptômes sont associés au travail sur écran de visualisation. Soulignons encore qu'une rémission spontanée est observée dans un certain nombre de cas.

Röösli et al. (2004) ont analysé les moyens mis en œuvre pour éviter les symptômes. Réduire l'exposition est souvent considérée comme un moyen momentanément ou partiellement efficace dans l'amélioration de la symptomatologie par les personnes qui s'en plaignent. Mais la réduction de l'exposition semble entraîner la personne électrosensible dans une spirale d'évitements et d'aménagements qui ont des conséquences parfois importantes en terme de coûts, d'isolement social et professionnel et de qualité de vie.

Étant donné que les plaintes rapportées le sont généralement pour des niveaux d'exposition habituellement rencontrés dans notre vie quotidienne, cette solution devrait, au préalable, être mûrement réfléchie à la lumière des évaluations de l'exposition et des données scientifiques dans le domaine.

[modifier] Perspectives de recherche

Des recherches sont encore nécessaires afin de mieux comprendre les causes et d'autres aspects de la symptomatologie ainsi que pour tester l'efficacité des méthodes thérapeutiques destinées à aider les personnes qui se plaignent d'électrosensibilité.

L'hypothèse selon laquelle les électrosensibles auraient une plus grande réactivité du système nerveux central (Wang et coll., 1994[28]; Sandström, 1997; Lyskov et coll., 2001[29]) est également à suivre. Il s'agirait d'une prédisposition physiologique qui entraînerait une sensibilité plus grande aux stresseurs environnementaux.

[modifier] Notes et références

  1. Laurent Carpentier, « Les révoltés des ondes » sur Le Monde.fr, 2 Mai 2008
  2. abcdef (fr) Champs électromagnétiques et santé publique, OMS, décembre 2005
  3. Des fausses expositions à un champ ont été suffisantes pour déclencher des symptômes graves dans certains participants ; (en) Are some people sensitive to mobile phone signals? Within participants double blind randomised provocation study, Rubin G.J. et al., mars 2006, [lire en ligne]
  4. ab (en) James Rubin, « Electromagnetic hypersensitivity: a systematic review of provocation studies », dans Psychosom Med 2005 Mar-Apr;67(2):224-32, March-April 2005, 67, p. 224-32 [texte intégral]
  5. (en) rapport Bioinitiative, publié le 31 août 2007
  6. (en) Bioelectromagnetics newsletter, mars/avril 2008, page 7, traduction libre de « analysis by good theoretical physicists suggests that nothing is going to happen but the deposition of additional energy that, if sufficient, can elevate tissue temperature. But physicists don’t know everything so we turn to the biologists and find that an analysis of the biological database reveals no consistently reproducible (independent) LLNT effect after about 50 or 60 years of research. »
  7. abcd Hillert, L., Berglind, N., Arnetz, BB., Bellander, T. (2002). Prevalence of self-reported hypersensitivity to electric or magnetic fields in a population-based questionnaire survey. Scand J Work Environ Health, 28(1):33-41.
  8. Röösli, M., Moser, M., Baldinini, Y., Meier, M., & Braun-Fahrländer, C. (2004). Symptoms of ill health ascribed to electromagnetic field exposure - a questionnaire survey. Int. J. Hyg. Environ. Health, 207:141-150.
  9. abc Bergqvist, U., Vogel, E., Aringer, L., Cunningham, J., Gobba, F., Leitgeb, N., Miro, L., Neubauer, G., Ruppe, I., Vecchia, P. & Wadman, C. (1997). Possible health implications of subjective symptoms and electromagnetic fields. A report prepared by a European group of experts for the European Commission, DG V. (voir le rapport)
  10. Levallois, P., Neutra, R., Lee, G., & Hristova, L. (2002). Study of self-reported hypersensitivity to electromagnetic fields in California. Environ Health Perspect, 110 Suppl 4:619-23.
  11. Schroeder, E. (2002). Stakeholder-Perspektiven zur Novellierung der 26.BlmSchV. Ergebnisse der bundesweiten Telefonumfrage im Auftrag des Bundesamtes für Strahlenschutz (BfS).
  12. Leitgeb, N. & Schrottner, J. (2003). Electrosensibility and electromagnetic hypersensitivity. Bioelectromagnetics, 24(6):387-94.
  13. Traduction libre de « The symptoms described by 'electromagnetic hypersensitivity' sufferers can be severe and are sometimes disabling. However, it has proved difficult to show under blind conditions that exposure to electromagnetic fields can trigger these symptoms. This suggests that 'electromagnetic hypersensitivity' is unrelated to the presence of electromagnetic fields, although more research into this phenomenon is required. »
  14. (en) Sabine Regel, « UMTS base station-like exposure, well-being, and cognitive performance », dans Environ Health Perspect, August 2006, 114, p. 1270–5 [texte intégral]
  15. (en) James Rubin, « Within-participants, double-blind, randomised provocation study », dans British Medical Journal, 2006, p. 886–889 [texte intégral]
  16. (en) J. Wilen, « Psychophysiological tests and provocation of subjects with mobile phone related symptoms », dans Bioelectromagnetics, April 2006, 27, p. 204–14 [texte intégral]
  17. « Correspondence », dans Environmental Health Perspectives, 2008-02-01, 116, p. A62 [texte intégral]
  18. (en) Electrosmog in the clear with scientists, 18 janvier 2007, The Guardian. Consulté le 2008-05-29
  19. (en) N. Irvine, « Definition, epidemiology and management of electrical sensitivity », dans Report for the Radiation Protection Division of the UK Health Protection Agency, HPA-RPD-010, April 2005 [texte intégral]
  20. Röösli, M., Moser, M., Baldinini, Y., Meier, M., & Braun-Fahrländer, C., Symptoms of ill health ascribed to electromagnetic field exposure - a questionnaire survey, 2004, Int. J. Hyg. Environ. Health, 207:141-150.
  21. Schreier, N., Huss, A., & Röösli, M. The prevalence of symptoms attributed to electromagnetic field exposure: a cross-sectional representative survey in Switzerland, 2006, Soz Praventiv Med, 51:202-209.
  22. Siegrist, M., Siegrist, M., Earle, TC., Gutscher, H., & Keller, C., Perception of mobile phone and base station risks, 2005,. Risk Anal, 25(5):1253-64
  23. (en) rapport Bioinitiative, publié le 31 août 2007
  24. (en) « There is still insufficient contemporary proof with regard to increased cancer risk to change adult mobile phone usage. », page 256, "Electrohypersensitivity: State-of-the-Art of a Functional Impairment", Olle Johansson, 2006
  25. Voir par exemple : (en) Bioelectromagnetics newsletter, mars/avril 2008, page 7
  26. Rubin, GJ., Das Munshi, J., Wessely, S. (2006). A systematic review of treatments for electromagnetic hypersensitivity. Psychother Psychosom, 75(1):12-8.
  27. Irvine, N. (2005). Definition, epidemiology and management of electrical sensitivity. Report for the Radiation Protection Division of the UK Health Protection Agency, HPA-RPD-010.(voir l'article)
  28. Wang, T., Hawkins, LH., & Rea, WJ. (1994). Effects of ELF magnetic fields on patients with chemical sensitivities. COST 244: Biomedical effects of electromagnetic fields, September 27-29; Graz, Austria. 123-132.
  29. Lyskov, E., Sandstrom, M., Mild, KH. (2001). Provocation study of persons with perceived electrical hypersensitivity and controls using magnetic field exposure and recording of electrophysiological characteristics. Bioelectromagnetics, 22(7):457-62.

[modifier] Autres références

  • (en) Andersson, B., Berg, M., Arnetz, BB., Melin, L., Langlet, I., & Liden, S., « A cognitive-behavioral treatment of patients suffering from "electric hypersensitivity". Subjective effects and reactions in a double-blind provocation study », dans J Occup Environ Med, 1996, 38(8):752-8.
  • (en) Carlsson, F., Karlson, B., Orbaek, P., Osterberg, K., & Ostergren, PO. , « Prevalence of annoyance attributed to electrical equipment and smells in a Swedish population, and relationship with subjective health and daily functioning », dans Public Health, 2005, 119(7):568-77.
  • (de) Institut für Angewandte Sozialwissenschaft, infas, « Ermittlungen der Befürchtungen und Ängste der breiten Öffentlichkeit hinsichtlich möglicher Gefahren der hochfrequenten elektromagnetischen Felder des Mobilfunks–jährliche Umfragen », B. f. Strahlenschutz, Bonn, Institut für Angewandte Sozialwissenschaft, 2003, GmbH: 1–34.
  • (en) Rubin, GJ., Das Munshi, J., Wessely, S. , « Electromagnetic hypersensitivity: a systematic review of provocation studies », Psychosom Med, 2005, 67(2):224-32.
  • (en) Sandström, M., Lyskov, E., Berglund, A. , Medevedev, S., & Hansson Mild, K., « Neurophysiological effects of flickering light in patients with perceived electrical hypersensitivity », J Occup Environ Med, 1997, 39:15-21.
  • (en) Schuz, J., Petters, C., Egle, UT., Jansen, B., Kimbel, R., Letzel, S., Nix, W., Schmidt, LG., & Vollrath, L. « The "Mainzer EMF-Wachhund": results from a watchdog project on self-reported health complaints attributed to exposure to electromagnetic fields », Bioelectromagnetics, 2006, 27(4):280-7.
  • (en) Wang, T., Hawkins, LH., & Rea, WJ. « Effects of ELF magnetic fields on patients with chemical sensitivities », Biomedical effects of electromagnetic fields, septembre 1994, 27-29; Graz, Austria. 123-132.

[modifier] Voir aussi

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