Syndrome de Claude Bernard-Horner
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Le syndrome de Claude Bernard Horner (CBH) est caractérisée par la concomitance de quatre signes cliniques : ptosis, myosis, énophtalmie et hyperhémie conjonctivale.
Il est consécutif à une atteinte des fibres du système nerveux sympathique.
Les raisons sont diverses et imputables à tout traumatisme ou altération susceptible d'empêcher la propagation de l'influx nerveux sur les fibres.
Parmi les causes les plus fréquentes on a :
- les accidents vasculaires cérébraux ;
- les compressions extrinsèques du sympathique cervical comme dans les dissections carotidiennes (formation d'un pseudo-anévrysme)
- les tumeurs de l'hypothalamus ;
- les lésions de la moëlle épinière ou du tronc cérébral (traumatisme, phénomène inflammatoire ...) ;
- les algies vasculaires de la face ;
- les lésions du bulbe rachidien (par exemple après un choc électrique) ;
- un cancer localisé sur l'un des lobes supérieurs du poumon.
Un syndrome a été décrit comme étant l'inverse du syndrome Claude Bernard-Horner : le syndrome de Pourfour du Petit, qui se caractérise cliniquement par une mydriase, une exophtalmie, une rétraction palpébrale Le mécanisme serait une hyperexcitation du système orthosympathique d'origine lésionnelle. [1]. Il a été décrit par le médecin français François Pourfour du Petit (1664 - 1741).
[modifier] Notes et références
- ↑ A. Aouba et all, Le syndrome de Pourfour du Petit : une cause rare d'exophtalmie unilatérale avec mydriase et élargissement de la fente palpébrale, Rev. méd. interne, 2003, vol. 24, no4, pp. 261-265, sur cat.inist.fr