Hypothalamus

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Section du cerveau d'un embryon humain de trois mois ; l'hypothalamus est visible au centre
Section du cerveau d'un embryon humain de trois mois ; l'hypothalamus est visible au centre

L'hypothalamus est une grappe de cellules nerveuses du cerveau qui contrôle entre autres, grâce à ses liens directs avec l'hypophyse (la tige hypophysaire), la production d'hormones :

Ce lien s'effectue par l'intermédiaire de neurones connectés avec le système porte hypophysaire. Il s'agit du seul cas où un neurotransmetteur, dans ce cas nommé neurohormone, est déversé directement dans le sang par une terminaison synaptique.L'hypothalamus possède deux types de noyaux cellulaire neuronaux:

  • parvicellulaires
  • magnocellulaires

Sommaire

[modifier] Exemple de la GnRH

Une neurohormone, la GnRH (Gonadotropin releasing hormone) est synthétisée par ces neurones puis libérée de manière pulsatile dans le sang : l'hypothalamus envoie des potentiels d'actions à travers le neurone. Par la suite, la GnRH agit sur les cellules de l'hypophyse. La liaison GnRH aux cellules hypophysaires entraîne la libération de folliculostimulante (FSH) et d'hormone lutéinisante (LH), qui sont de nature glycoprotéique. La FSH stimule indirectement la spermatogenèse dans les testicules. Elle rend les cellules réceptives aux effets stimulateurs de la testostérone. La LH se lie aux cellules interstitielles et les stimule pour qu'elles sécrètent la testostérone. L'augmentation des concentrations de testostérone et d'inhibine exerce une rétro-inhibition sur l'hypothalamus et l'hypophyse.

[modifier] Le complexe hypothalamo-hypophysaire

L'hypothalamus est relié à l'hypophyse par la tige pituitaire. La jonction hypothalamus/anté-hypophyse est réalisée par voie sanguine tandis que la post-hypophyse est réellement reliée à l'hypothalamus par la tige pituitaire, constituée par les axones des neurones hypothalamiques.

[modifier] Chez la femme

La FSH (Follicle Stimulating Hormone) et la LH (Luteinizing Hormone), deux hormones hypophysaires stimulent la production d'œstrogènes et de progestérone par les ovaires. On les appelle les gonadonostimulines (ou gonadotropin). La FSH intervient dans la maturation des follicules. Une brusque élévation de la concentration du taux de LH (pic de LH) en fin de phase folliculaire déclenche l'ovulation et provoque la transformation du follicule rompu en corps jaune. Les sécrétions hypophysaires sont elles-mêmes sous le contrôle de l'hypothalamus qui sécrète une substance neurohormone (GnRH). Les hormones ovariennes (œstrogène et progestérones) exercent un contrôle en retour ou rétro-contrôle sur le complexe hypothalamo-hypophysaire : elles inhibent la sécrétion de LH et de FSH pendant la majeure partie du cycle (rétro-contrôle négatif). Inversement, les œstrogènes stimulent la sécrétion de LH et de FSH dès qu'ils franchissent une concentration seuil dans le plasma sanguin (environ 200 pg par mL de plasma), ce qui est le cas juste avant l'ovulation (rétro-contrôle positif). Ce sont ces sécrétions cycliques des hormones qui induisent les modifications cycliques de l'appareil reproducteur des femmes. Des stimuli externes provenant de l'environnement peuvent par l'intermédiaire du système nerveux central influencer le complexe hypothalamo-hypophysaire et donc les cycles sexuels. Le complexe hypathalamo-hypophysaire prend en compte les variations des hormones ovariennes et les facteurs de l'environnement. Il réalise donc une intégration de multiples messages nerveux et hormonaux afin de contrôler les cycles sexuels, ce qui peut être à l'origine d'un décalage du cycle ovarien normal chez la femme par exemple (fortes émotions ...).

[modifier] Chez l'homme

Chez l'homme, la LH agit sur les cellules de Leydig (cellules interstitielles) qui produiront la testostérone. La FSH agit sur les cellules de Sertoli, qui sont responsables du bon déroulement de la spermatogénèse. Les cellules de Sertoli et de Leydig sont situées dans le testicule. La testostérone ainsi sécrétée verra son taux constamment analysé par le complexe hypothalamo-hypophysaire. Elle aura une rétroaction négative sur ce complexe, si la testostéronimie est trop importante, afin de baisser les sécrétions pulsatiles de GnRH, de FSH et de LH.

[modifier] Hormones Hypothalamique

Dopamine, Somatolibérine, Somatostatine, TRH, GNRH

Ces hormones se dirigent vers l'Hypophyse grace au système porte Hypothalamo-Hypophysaire

ADH Ocytocine

[modifier] Liens externes