Stade Lavallois Mayenne Football Club

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Stade Lavallois
Image:Stadelavallois.jpg
Club fondé en 1902
Statut professionnel depuis juillet 1976
Couleurs tango et noir
Stade Francis Le Basser
(17 789 places)
Affluence record 20 849 spectateurs
(24 août 1979, ASSE)
Siège 16 place Henri Bisson
B.P. 2021
53020 Laval Cedex 9
Team colours Team colours Team colours
Team colours
Team colours
Domicile
Team colours Team colours Team colours
Team colours
Team colours
Extérieur

Le Stade Lavallois Mayenne Football Club, ou Stade Lavallois, est un club de football français, fondé le 17 juillet 1902, évoluant en 2007-2008 en National. Le club mayennais est présidé par Philippe Jan et entraîné par Philippe Hinschberger. Par décision de la DNCG, le club conserve son statut professionnel pour la saison 2007-2008.

Sommaire

[modifier] Palmarès

[modifier] Quelques anciens Joueurs

[modifier] Effectif 2008-2009

  • Milieux :
  • 6 Anthony Goncalves
  • 8 Cédric Kisamba
  • 29 Cédric Ruault (arrivé lors du mercato 2008)

[modifier] Mercato 2008

[modifier] Repères historiques

[modifier] 1902 Création du club

Joseph Germain, jeune adjoint technique des Ponts et Chaussées, passionné par ce sport nouveau qui est le foot, décide de créer son club le 17 juillet 1902. Émile Sinoir, agrégé de lettres et professeur de rhétorique au lycée Ambroise Paré de Laval, en est le premier président.

Le football a été la 1re discipline sportive pratiquée au sein de cette nouvelle association sportive affiliée à l'Union Française des œuvres Laïques d'éducation Populaire (UFOLEP), et dont l'article premier stipulait qu'elle interdisait "toute discussion ou manifestation politique ou confessionnelle".

À ce moment là, le Stade Lavallois est plutôt un club « omnisport ». Cependant, le football devient rapidement la discipline la plus pratiquée.A cette époque, les joueurs évoluaient avec un maillot rouge, et un short noir. Les rencontres se jouaient alors sur un terrain situé dans le quartier de la Senelle à Laval (juste à coté du cimetière et du lycée Robert Buron)

Le premier match officiel opposa le Stade Lavallois au voisin du Stade Rennais.

[modifier] 1903

Participation au championnat de Bretagne Dès l'année suivant sa fondation, le club est convié pour participer au championnat de Bretagne. C'est à ce moment que les dirigeants décidèrent de troquer le maillot rouge contre une tenue verte et blanche.

[modifier] 1918 - Apparition de la couleur Tango

C'est en 1918 que la couleur Tango apparaît pour la première fois sur les épaules des joueurs mayennais. À l'origine de cette apparition, une rumeur fait état que les dirigeants voulaient un maillot rouge sang, mais à l'usure, ces maillots devenaient plus rose que rouge. Le club se prononça alors pour une couleur Tango. Dès la fin de la guerre, un premier groupe de supporters se forme.

[modifier] 1930 - Stade Jean Yvinec

Dès 1902, Emile Guérin cède son terrain (dit du « champ de croix ») à la municipalité qui l'aménagera pour devenir en 1930, le stade Jean Yvinec (en mémoire à un joueur mayennais décédé à l'âge de 26 ans).

[modifier] 1931 - Premier trophée pour Laval

Sacré champion de promotion de l'Ouest, ce premier titre lancera définitivement le club parmi les meilleurs clubs Français.

[modifier] 1935 - Accession en DH

Laval continue son ascension et accède ainsi en division d'honneur.

[modifier] 1964 - L'ascension continue

Le deuxième titre de l'histoire Tango est conquis en 1964. Cette équipe obtiendra alors le titre de champion de division d'honneur de l'Ouest. Elle accède ainsi dans le championnat de France amateur. Dominant son championnat, elle disputera même la finale contre Ajaccio au Parc des Princes

[modifier] 1968 - Michel Le Milinaire nommé entraîneur

Le Milinaire est nommé entraîneur du Stade Lavallois. Ancien joueur du club, et après avoir été repéré par Henri Bisson, il remplace Jean Barré. Ces 2 hommes changeront à jamais la structure du Stade Lavallois, et feront de ce club l'un des meilleurs de France pendant de nombreuses années.

[modifier] 1969 - Les titres s'accumulent

Michel Le Milinaire obtiendra dès sa première année le titre de champion de France du groupe Ouest de la CFA.

[modifier] 1971 - Création des Socios

53 ans après la création du premier groupe de supporters, les socios prennent le relais et deviennent le club de supporters officiels du Stade Lavallois. Cette succession naît par l'engouement des Mayennais devant cette équipe si jeune et si talentueuse.

[modifier] 1976 - Le Stade en première division

En 1975, Henri Bisson devient président du comité directeur et l'équipe entraînée par Michel Le Milinaire est rejointe par un homme et un joueur d'exception, Raymond Kéruzoré. Le rêve devient réalité pour des milliers de supporters Lavallois. Au terme d'une double confrontation contre le Red Star, le Stade Lavallois écrit l'une des plus belle page de son histoire en accédant ainsi à l'élite.

Reste à convaincre les réticents et ils sont nombreux. Il faudra toute la persuasion d'Henri Bisson et le soutien populaire pour que le comité directeur prenne la décision de la montée en 1re division, le 14 juin 1976, au foyer culturel (Fédération des Œuvres laïques) : (25 oui, 8 non, une abstention).

Le Stade Lavallois quitte alors le statut d'amateurs à celui de club professionnel.

[modifier] Saison 1976-1977

Le Stade Lavallois, pour sa première année en Première Division réussit à se maintenir contre toute attente. Le club se classa seizième devant Valenciennes, Angers, Lille et Rennes.

Son arrivée parmi l'élite du football hexagonal suscite beaucoup de curiosité et de scepticisme. Après un début de saison difficile (trois matchs et trois défaites), une première victoire face au PSG lance l'équipe. Celle-ci se plaît alors à endosser un rôle de trouble-fête. Et, début décembre, devant 20 000 personnes, les Tangos, via un triplé de Jacky Vergnes, se jouent des mythiques Verts de Saint-Étienne (3-1).

Les stadistes se reprirent et se hissèrent à la huitième place avant de connaître une deuxième partie de championnat plus difficile. Mais le contrat était rempli et c'était bien la chose la plus importante.

[modifier] Saison 1977-1978

La deuxième saison du club en Première Division démarra convenablement puisqu'au bout de huit matches, les mayennais étaient troisième, à trois points des deux premiers. Une défaite 5 à 0 face Lyon conjugué à une élimination peu glorieuse en Coupe de France dans la ville d' Angoulême ramenait les Lavallois à la dure réalité des choses. Malgré tout, le Stade Lavallois termina la saison à la dixième place devant des clubs comme le PSG, Lyon ou encore Bordeaux. Pendant cette saison, L'OM plia notamment deux fois face aux Lavallois. Cette saison fut malheureusement endeuillée par le décès de Richard Nowacki (28 ans).

[modifier] Saison 1978-1979

Malgré les malheurs qui s'abattirent sur les joueurs de Michel Le Millinaire et la crainte des supporters sur le maintien du club, le Stade Lavallois assura l'essentiel, sa place à l'échelon le plus haut du football français. Le maintien fut acquis lors de l'avant dernière journée face à Monaco où les mayennais ramenaient le point qui les sauva. Trois jours plus tard, le FC Nantes marqua cinq buts à des lavallois fatigués mais l'objectif était atteint. Le club termina seizième devant Valenciennes, Paris FC et Reims. Cet exercice est aussi le dernier de Raymond Kéruzoré sous le maillot tango. Le Finistérien, arrivé en novembre 1975 en compagnie de son compère Souleymane Camara, prend la direction de Brest.

[modifier] Saison 1979-1980

Après un départ décevant et surprenant compte tenu du recrutement de joueurs de qualité, de nombreuses vagues venaient faire tanguer le petit bateau mayennais .Mais, le Stade Lavallois opéra un formidable redressement de situation, se classa au terme de ce championnat treizième et assura ainsi son maintien en D1 malgré une défaite lors du dernier match face au FC Nantes. Un autre point positif, Erwin Kostedde, qui quitta le club cette année là, finira meilleur buteur de cette édition 1979-1980 avec 21 buts comme Delio Onnis alors à Monaco . Le club fit aussi des adieux peu brillants en Coupe de France à Saint Brieuc (défaite 2-0).

C'est aussi la création du centre de formation, initiée par Henri Bisson en 1976. Celui-ci est placé sous la direction de Bernard Maligorne.

[modifier] Saison 1980-1981

Lors de cette saison, le Stade Lavallois passa bien près de la descente puisque le club termina seizième se maintenant grâce à la différence de buts. Un avant centre allemand, Uwe Krause, vivement recommandé par Georges Tripp (ancien lavallois) marqua 23 buts dans la saison et permis au club d'éviter une relégation qui lui tendait les bras au mois de novembre.

[modifier] Saison 1981-1982

Le Stade n'en finit pas d'étonner. Après une saison difficile et des moyens financiers relativement faibles par rapport à des équipes comme l'OM ou encore le PSG, le club terminera la saison 1981-1982 à la cinquième place avec 44 points et 44 buts marqués dont 18 par le seul Uwe Krause.

[modifier] Saison 1982-1983

Un nouvelle fois annoncé parmi les relégables, le Stade Lavallois étonna tout son monde. Après une bagarre farouche avec l'AS Monaco, les lavallois damnaient le pion aux joueurs de la Principauté et prenaient la cinquième place, synonyme de qualification pour la Coupe UEFA. Cette performance fut saluée dans toute la France et par toute la presse nationale.

[modifier] Saison 1983-1984- le Stade lavallois européen

A la suite de plusieurs saisons en dents de scie, le club parvient à décrocher la cinquième place, synonyme de qualification pour la Coupe UEFA. Le club mayennais réussit l'exploit d'éliminer le grand Dynamo Kiev au premier tour (0-0, 1-0) avant de tomber au tour suivant, avec les honneurs, contre l'Austria Vienne (0-2, 3-3 après avoir mené 3-0 à la mi-temps). Parallèlement, les Tango réussissent un championnat très honorable. La fin de saison est en revanche marquée par le départ de Bernard Maligorne pour divergences de points de vue.

[modifier] Saison 1984-1985

A l'issue d'une saison 1984-1985 où plusieurs jeunes sont lancés dans le grand bain, Henri Bisson annonce qu'il ne renouvellera pas son mandat en juin 1986. Sur le terrain, l'équipe, composée de nombreux joueurs issus du centre de formation, s'assure un maintien aisé.

[modifier] 1986 - 1987

L'été 1986 est marqué par le départ de plusieurs jeunes issus du centre de formation et dont le premier contrat professionnel (de quatre ans) est arrivé à terme : Thierry Goudet, Michel Sorin, Loïc Pérard.

Paul Lépine, un temps candidat à la sucession, se désiste, sa volonté de créer une SEM (société d'économie mixte) n'ayant pas trouvé d'écho. C'est donc Louis Béchu, second candidat, qui est élu.

Le club boucle l'exercice en 9e position mais Michel Le Milinaire ne cache pas son inquiétude quant à l'avenir. Dans les colonnes de Ouest-France du 3 mars 1987, l'entraîneur confie : « J'ai la conviction qu'à Laval et dans la région, il y a des gens qui n'attendent que le jour où l'on se cassera la figure. Il y a mille façons d'aider un club. Les moyens mis à la disposition des autres clubs grandissent. Les nôtres perdent de leur force. Le fossé s'agrandit. »

[modifier] 1987 - 1988

Durant le mois de juillet 1987, neuf joueurs (Patrick Delamontagne, Jacky Paillard, Thierno Youm, Eric Stéfanini...) quittent le club. François Omam-Biyik arrive au club. Le début de saison est très délicat et les Tango sont lanterne rouge après 12 journées. Heureusement, ceux-ci, rejoints à l'automne par François Brisson, relèvent la tête. Ils terminent à la 14e place, en dépit de la blessure de François Omam-Biyik en finale de la Coupe d'Afrique des Nations. Mais cette fin de saison est tristement marquée par le décès d'Henri Bisson, grand instigateur de la belle épopée du Stade lavallois.

[modifier] 1989 - Descente en division 2

Jean-Luc Dogon, pur produit maison part au Matra Racing. Le chiffre 13 aura porté malheur au Stade Lavallois. Après 13 années passées parmi l'élite, le Stade Lavallois termine sa saison reléguable, et va donc retrouver la Division 2. Corrigé 8-0 lors de la dernière journée à Lille (dont un but sur pénalty de... Bernard LAMA !!!), le club mayennais termine à la 19e place avec 35 points, soit quatre de moins que le Matra Racing justement, premier non relégable.

[modifier] 1989-1991

Si les premières saisons, le Stade lavallois se frotte aux ténors de la D2, obtenant même une place de barragiste (battu par Strasbourg) au printemps 1991, il rentre peu à peu dans le rang.

[modifier] 1992

Fin octobre 1992, suite à une saison mi-figue, mi-raisin, à neuf mois du terme de son contrat et après 24 années passées sur le banc mayennais, Michel Le Milinaire est mis à l'écart par le président Jean Py. Réplié sur une tradition laïque, personnifiée par Le Milinaire et Bisson, le club contrairement à l'A.J. Auxerre de Guy Roux, sera réticent à s'ouvrir vers de nouveaux partenaires.

[modifier] Saison 1992-1993

Le club dirigé sous la houlette de Bernard Maligorne participe à la 1/2 finale de Coupe de France contre le PSG défaite 1-0

[modifier] Saison 1995-1996

Le club mayennais rêve à nouveau de Division 1, sous les ordres de Denis Troch. Au coude à coude avec l'AS Nancy-Lorraine, les Lavallois lâchent prise lors de l'ultime épisode de ce championnat en 42 actes (la D2 comptait alors 22 équipes) en s'inclinant à Perpignan (2-0).

[modifier] Saison 1996-1997

Le club participe à la 1/2 finale de Coupe de France contre Nice défaite 0-1

[modifier] 2005

C'est le dernier club professionnel français qui passe de SEMSL (Société d'économie mixte sportive) en SASP (Société anonyme sportive professionnelle). Il se dote ainsi de structures juridiques plus conformes aux exigences du football moderne. Les actionnaires se divise en trois entités :

  • (69,70 %) Le pôle dit « industriel » regroupe six groupes économiques mayennais de premier plan : le groupe Actual, le groupe Lactalis, le centre E.Leclerc Laval/Saint-Berthevin, le Groupe Lucas et le groupe Séché,
  • (24,24 %) Le regroupement de PME, en fait de vingt-six petites et moyennes entreprises qui se sont regroupées en une Société Anonyme simplifiée à capital variable, la SAS Tango Entreprises,
  • (6,06 %) L'Association Stade lavallois.

[modifier] 5 mai 2006

Le Stade Lavallois est officiellement relégué en National. C'était le plus vieux club évoluant en Ligue 2. Après 30 ans de professionalisme, le Stade Lavallois redescend en espérant une remontée directe en 2007.

[modifier] Supporters

On compte deux groupes de supporters : les socios groupe historique et les Diablos 53 qui sont célèbres pour être à la fois un groupe important mais faisant preuve de beaucoup d'inertie quand il s'agit de chauffer l'ambiance. Enfin, il existe des supporters indépendants non négligeables comme les SL indeps 74.


[modifier] Voir aussi

[modifier] Bibliographie

[modifier] Liens externes