Sentiments anti-iraniens

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Images d'une manifestation suite à la Crise iranienne des otages à Washington, D.C en 1979. La pancarte dit « expulsez tous les Iraniens » et « foutez le camp de mon pays ». Au dos on lit par transparence « Libérez tous les Américains immédiatement ! »
Images d'une manifestation suite à la Crise iranienne des otages à Washington, D.C en 1979. La pancarte dit « expulsez tous les Iraniens » et « foutez le camp de mon pays ». Au dos on lit par transparence « Libérez tous les Américains immédiatement ! »

Les sentiments anti-iraniens (ایرانی ستیزی aussi ایران ستیزی) sont les sentiments d'hostilité, de haine, ou de préjugé envers l'Iran ou ses citoyens.

Sommaire

[modifier] Dans l'Antiquité

[modifier] Chez Grecs et Romains

Les Grecs utilisaient le terme "barbare" pour désigner tous ceux qui n'étaient pas Grecs. Il n'y avait alors aucun mépris dans ce terme. Ils étaient conscients que des civilisations brillantes les avaient précédés, comme celles d'Égypte, de Phénicie[1], de Mésopotamie et de Perse[2] auxquelles ils avaient eux-mêmes beaucoup emprunté.

La connotation du terme changea après les Guerres médiques au début du Ve siècle av. J.-C.. Lors desquelles une coalition grecque défit le vaste Empire Perse, considéré comme barbare[3]. À la suite de cette victoire, les Grecs éprouvèrent un sentiment de supériorité militaire et politique. Un stéréotype se développa voyant les Grecs comme des hommes libres vivant dans des cités états et ayant un sens commun de la politique alors que parmi les barbares toute personne ayant un niveau inférieur au Grand Roi ne valait guère mieux qu'un esclave. Ceci marque la naissance d'un point de vue culturel nommé « orientalisme ».

Les Grecs d'Alexandre le Grand envahirent et conquérirent l'Empire perse, l'ajoutant au Royaume de Macédoine. Après la mort soudaine d'Alexandre, ses généraux se partagèrent l'ancien Empire perse, dont une partie revint à Séleucos. Séleucos et ses descendants règnèrent sur la Perse de 323 à 60 av. J.-C. avant d'être submergés par les Parthes. Après la chute de l'Empire de Séleucide due à la faiblesse de l'État suite à des révoltes et à l'invasion romaine, l'Empire parthe assimila la plus grande partie du territoire Séluecide. Les Parthes devinrent dès lors l'un des principaux adversaires de Rome. Vers 224 après JC les Parthes à leur tour furent défaits par un autre Peuple iranien, venant du cœur du Fars, connu sous le nom de Sassanides.

Perses et Romains étaient fréquemment hostiles les uns envers les autres et donc souvent en guerre entre 90 av. J.-C. et 672 après JC. Les frontières entre eux étaient relativement statiques à l'exception de la Mésopotamie qui changea de mains plusieurs fois mais resta la plupart du temps Sassanide et Parthe.

[modifier] Chez les nationalistes turcs

Les nationalistes turcs et leurs partisans sont particulièrement actif dans le domaine du révisionnisme historique, en particulier en ce qui concerne l'histoire de l'Iran.[4].

Le ministre iranien de la culture, Hossein Saffar Harandi a déclaré que le mépris du Shâh Nâmeh par certain nationalistes turcs pouvait être considéré comme « les prémices d'un sentiment Anti-Iraniens »[5].

[modifier] Chez les Arabes


[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes

  1. Phoenician Encyclopedia - Phoenician influence on Greek religion
  2. Livius - Persian influence on Greek
  3. (en) Siegel, Janice, « Dr. J's Illustrated Persian Wars. ». Consulté le 18 mars 2007
  4. (fa) Anti-Iranianism by Pan-Turkists, www.iranpressnews.com. Voir également l'article de Kaveh Farrokh [1] sur le révisionnisme des nationalistes turcs et leurs attaques envers l'Iran
  5. (fa) http://www.turkiran.com/521.htm

[modifier] Source

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Anti-Iranian sentiments ».
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