Sérignan

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Sérignan
Carte de localisation de Sérignan
Pays France France
Région Languedoc-Roussillon
Département Hérault
Arrondissement Arrondissement de Béziers
Canton Canton de Béziers-4
Code Insee 34299
Code postal 34410
Maire
Mandat en cours
Fréderic Lacas
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération Béziers Méditerranée
Latitude
Longitude
43° 16′ 51″ Nord
         3° 16′ 42″ Est
/ 43.2808333333, 3.27833333333
Altitude 0 m (mini) – 24 m (maxi)
Superficie 27,45 km²
Population sans
doubles comptes
6 522 hab.
(2006)
Densité 237 hab./km²

Sérignan est une commune française, située dans le département de l'Hérault et la région Languedoc-Roussillon. Elle s'écrit Serinhan en Occitan.

Armoiries de Sérignan
Armoiries de Sérignan

Sommaire

[modifier] Géographie

Sérignan est une commune située dans le Biterrois, dans la plaine languedocienne, au sud de Béziers.

Le territoire communal est bordé par Portiragnes, Villeneuve-lès-Béziers, Sauvian, Vendres et Valras-Plage et au Sud-Est par la mer Méditerranée.

Le territoire se partage en 4 secteurs :

  • l’agglomération autour du Vieux Sérignan, limité au nord par l' Orb.
  • le littoral composé d’une grande zone naturelle protégée par le conservatoire du littoral sur plus de 220 hectares avec un cordon dunaire unique tant par sa hauteur que sa largeur et une magnifique plage de sable fin, et d’une zone touristique où sont implantés les campings.
  • Port Sérignan, sur la rive droite du fleuve Orb, est un port de plaisance. Celui-ci fait l’objet d’un grand projet d’aménagement conduit par l’architecte Jean Nouvel.
  • la plaine, riche en alluvions, bénéficie d’une vocation agricole, dominée par la viticulture.

Depuis les années 1970, la commune s'est couverte de nombreux lotissements. Ainsi, Sérignan a connu un net essor démographique, devenant la commune la plus peuplée du Biterrois. Le phénomène de périurbanisation est particulièrement sensible à Sérignan, avec les effets induits dans le paysage (lotissements, zone commerciale, collège, voies de communication vers Béziers) et une forte pression foncière. Les migrations pendulaires sont importantes, faisant de Sérignan un "village-dortoir" pour des populations qui travaillent majoritairement à Béziers.

Le long de la frontière de la commune avec Valras-Plage, pour profiter des retombées du tourisme estival, des campings procurent des ressources économiques non négligeables.

[modifier] Histoire

Sérignan est marqué par 2 000 ans d’histoire.

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
1965 1989 Marius Castagné PC
1989 2008 André Gélis
2008 Frédéric Lacas DVG
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006
2 788 2 950 3 214 3 884 5 173 6 134 6 522
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

Collégiale Notre Dame de Grâce
Collégiale Notre Dame de Grâce
  • La Collégiale Notre Dame de Grâce : La construction de ce monument classé s’est échelonnée du XIIe au XVe siècle. Son clocher, imposante tour de 30 mètres de haut, évoque plus le donjon guerrier que l’édifice religieux. Un mâchicoulis protégeant un beau portail aux voussures romanes renforce la première impression militaire dégagée par la façade. Comme souvent dans les églises, les vitraux de Notre-Dame-de-Grâce sont les éléments qui ont le plus souffert des outrages du temps. Beaucoup ont été remplacés au cours des siècles. Ouverte par 7 hautes fenêtres à meneaux, l’abside présente un ensemble de vitraux réalisés par les ateliers de Mauvernay et posés en 1879.
  • Les rues et les places typiques du Sud : Les rues de Sérignan regorgent de cette archéologie du souvenir. Au 58, à l’entrée d’une petite impasse, on peut franchir un porche avant d’atteindre une belle porte d’époque Renaissance. Carriéra de Saint Roch, «rue Saint Roch» : dans cette rue, qui portait le nom du saint patron de Sérignan, les façades de certaines maisons abritaient dans les niches des statues du saint[1].
  • Plages : Sérignan a choisi la manière douce pour maintenir dans son état naturel ce patrimoine fragile. La mise en place de ganivelles en châtaignier pour piéger le sable, la création de passerelles transdunaires pour éviter le piétinement, la conservation de la flore des dunes (oyat, camomille, chardon bleu, immortelle, blanquette…) pour stabiliser le sable ont toujours été préférées aux matières plus « dures » et plus coûteuses. Les dunes ainsi réhabilitées peuvent atteindre jusqu’à 8 mètres de hauteur, ce qui constitue un record en Languedoc-Roussillon. À l’arrière, un réseau discret de sentiers pédestres qui longe ici et là des "rondines" et des "gourgues" de salicornes et de tamaris, permet de découvrir le site exceptionnel des Orpellières et de la Grande Maïre.
  • Le musée de Sérignan : Situé au cœur du centre ville, le musée de Sérignan, inauguré le 23 septembre 2006, est consacré à l'art de notre époque. Symbole de la dynamique culturelle de la Ville, il est le premier musée d’art contemporain de l’Hérault. Sur près de 2 500 m2, le musée présente une collection permanente (Paysagisme Abstrait, Art Conceptuel, Supports/Surfaces, Figuration Narrative, scène artistique actuelle…) constituée principalement de dons d’artistes et des expositions temporaires. Il offre un accès privilégié aux œuvres dans différents espaces : cabinet d'arts graphiques, espaces d'exposition, salle vidéo, vitrines expérimentales, salon-bibliothèque, librairie-boutique. Le musée propose un grand nombre d'activités à destination de tous les publics: visites commentées, conférences, un jeudi/une œuvre, ateliers pour les enfants, mon anniversaire au musée… Informations pratiques: Ouvert de 10 h à 18 h sauf lundi et jours fériés. Tarifs : 5 € tarif normal, 3 € tarif réduit. Gratuité : détenteurs carte passe culture (habitants de Sérignan, Villeneuve-les-Béziers, Vias), étudiants en art et architecture, moins de 12 ans. Visites commentées : tous les samedis à 15h - et durant l'été tous les mercredis à 11h.Visites commentées pour les groupes sur rendez-vous (tarif réduit pour les groupes de plus de 15 personnes). Le musée de sérignan. 146 avenue de la Plage. 34410 Sérignan. Tél. : +33 (0)4 67 32 33 05. lemusee@ville-serignan.fr (http://www.ville-serignan.fr)
  • La Cigalière : salle de spectacle, cernée par des colonnes de daniel Buren.
  • Le domaine protégé des Orpellières
  • Sérignan-Plage et La Maïre
  • L'Orb (fleuve)
  • Le château de Sérignan : Le château se dressait au centre du village. On ignore à quelle date il a été construit, mais il est vraisemblable que son édification fut contemporaine de celle des remparts. Il appartenait à la famille des seigneurs de Sérignan et changea plusieurs fois de propriétaires, suivant les aléas des mariages entre grandes lignées. C'est par erreur, suite à une confusion entre Serviès-en-Val et Sérignan, que l'on fait d'Olivier de Termes le seigneur de ce château en 1262. En 1286, lors du dramatique épisode du débarquement de l'Amiral de Loria et de ses troupes aragonaises, le château est dévasté et incendié. Reconstruit, il devient, le 5 janvier 1542, propriété de la famille Delort – fondatrice de la dynastie des seigneurs de Lort de Sérigan – par le mariage de Marguerite de Valras et de Sérignan, avec l’écuyer Martin Delort.

Mais les De Lort, nantis de hautes fonctions qui les obligent à résider à Béziers ou à Paris, désertent le château qui n’est pratiquement plus habité. Au début du XVIIIe siècle, le seigneur l’abandonne à ses fermiers, qui l’utilisent non pas comme lieu de résidence, mais comme bâtiment d’exploitation agricole. En 1732, un moulin à huile est installé dans l’ancien château dont il ne reste, malheureusement, que peu de traces.

  • La Maison du Tourisme
  • L'Hôtel de Ville

[modifier] Animations, fêtes et événements

Un centre-ville très animé, de janvier à décembre :

  • Le marché trois fois par semaine.
  • La grande foire à la brocante, le 2e samedi du mois.
  • Le marché aux livres de collection et aux cartes postales anciennes le 3e dimanche du mois.
  • Le marché aux fleurs.
  • Le Carnaval, le 1er samedi d’avril.
  • Le festival de la bande dessinée et de l'album jeunesse, à la Pentecôte.
  • Le festival de théâtre amateur, en juin.
  • Des fêtes dédiées aux enfants, comme le Goûter des Monstres (31 octobre) et le passage du Père Noël fin décembre.
  • La Foire aux gras et aux produits régionaux, début décembre.

[modifier] Économie

[modifier] Le tourisme

Sérignan, par la proximité et la qualité de son cordon littoral, a depuis longtemps une vocation touristique. La grande plage de sable fin qui s’enfonce doucement dans la mer a séduit les Biterrois dans les premiers temps du tourisme balnéaire. Ce développement a été particulièrement important sur la rive droite de l’Orb, qui deviendra par la suite la commune de Valras-Plage. Sur la rive gauche, le grau de la Maïre -jusque-là domaine des pêcheurs- a attiré également de nombreux baigneurs, alors que la vigne occupait encore une part importante du sol à l’arrière du cordon dunaire.

Les années soixante ont connu le début d’un tourisme organisé, avec la mise en place des premiers campings destinés à l’accueil des populations venues de loin. Pour installer ces établissements, des forages dans la nappe Astienne furent nécessaires afin de pouvoir disposer d’eau potable. Parallèlement, fut mis en place un système original et écologique d’épuration des eaux usées, qui autorisa le développement d’une végétation rare sur ce secteur, en éliminant tout rejet à la mer. Les précurseurs du tourisme balnéaire sérignanais ont arraché des pieds de vigne pour gagner de l’espace et accueillir une clientèle internationale. Ainsi, alors que les grands projets immobiliers prenaient corps sur le littoral héraultais, sous l’impulsion de la Mission d’Aménagement, Sérignan et Sérignan-Plage poursuivaient leur développement à travers les campings.

Dans les années soixante-dix, à la demande d’un groupe de naturistes et après un vaste débat au sein de la commune, ainsi que parmi les membres de la paroisse allait naître un complexe naturiste en bord de mer.

Aujourd’hui, Sérignan, offre sur ses rives droite et gauche, plus de 5000 emplacements de campings, ce qui représente une capacité d’accueil de près de 60000 personnes réparties sur une vingtaine d’établissements. Ceux-ci sont dotés d’infrastructures modernes : parcs de locatifs, piscines avec toboggans, tennis, restaurant, bar, supérettes… et accueillent une clientèle internationale. Mais d’autres formes d’hébergement touristique se sont également développées, pour répondre à la demande croissante de la clientèle. Ainsi, Sérignan compte-t-elle aujourd’hui de nombreux motels, meublés, colonies de vacances, restaurants… De même, un certain nombre de vacanciers ont acquis ou fait construire des maisons sur la commune afin d’y établir leur résidence secondaire. D’autres, afin de bénéficier du climat particulièrement ensoleillé, ont pris la résolution d’y demeurer à l’année, contribuant ainsi au développement de la commune. La municipalité, en collaboration avec les professionnels du tourisme, a contribué pour sa part à cette croissance, en dotant la commune d’infrastructures nécessaires à l’accueil des vacanciers : office du tourisme installé dans les locaux de l’ancienne mairie, postes de secours sur la plage ... De plus, de nombreuses animations : festivals, concerts, expositions, fête du cheval, Saint Roch et féria sont proposées aux visiteurs saisonniers, afin de diversifier l’offre culturelle déjà riche proposée dans le secteur.

Le port de plaisance de Sérignan offre une capacité d’accueil de plus de 320 anneaux maritimes et 60 appontements en rivière. Il fut créé en 1971 et est géré par la Chambre de commerce et d'industrie de Béziers Saint-Pons.

Dans les prochaines années, le développement de Port Sérignan, un projet de station balnéaire de nouvelle génération imaginée par l’architecte mondialement connu Jean Nouvel, donnera un nouvel élan au développement touristique à Sérignan.

Sérignan offre ainsi aux vacanciers, le double attrait d’une ville authentique et préservée, qui vit toute l’année, à proximité d’un bord de mer non urbanisé soucieux du respect de l’environnement. C’est dans cet esprit que le Conservatoire du littoral a fait l’acquisition des terrains des Orpellières, sauvegardant ainsi le front de mer de toute urbanisation future. D’un point de vue économique, le tourisme constitue la principale richesse de la commune.

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Jean Gau (1902-1979) : La passion de la mer

On ne peut évoquer l’histoire des navigateurs solitaires sans parler de Jean Gau, enfant de Sérignan, qui a marqué la navigation à voile de ses nombreuses péripéties survenues pendant des traversées océanes. Né à Sérignan le 18 février 1902, Jean Gau a grandi avec la passion de la mer. Déjà, très jeune, les études l’importunent. Il préfère aller admirer l’horizon qui se confond avec la mer. Très tôt attiré par les flots - davantage que par les vignes - Jean Gau réalisa ses débuts dans l’Atlantique, par une traversée de Valras à New York. Son fidèle compagnon “l’Atom”, qui prît la suite de son premier bateau “L’Onda”, l’accompagna une grande partie de sa carrière, des îles polynésiennes aux Caraïbes, en passant par l’Amérique du Sud et en finissant malheureusement par couler, lors d’une tempête mémorable sur les récifs de Bizerte en Tunisie. Ce naufrage mettra un terme à la vie aventureuse du marin, recueilli par miracle sur cette côte déserte par un berger, et ramené à la civilisation à dos d’âne, au bord de l’épuisement. Cette dernière aventure, en 1973, clôt les pérégrinations maritimes d’un homme d’exception sur près de 50 ans. C’est la fin d’une course passionnante et effrénée autour du globe. Jean Gau aimait braver la mer, sa compagne, et ne se dérobait pas aux combats qu’elle lui imposait à travers des vents parfois supérieurs à 50 nœuds, des lames hautes de 10 mètres, comme lors d’un passage dantesque du Cap Horn, qu’il relate de façon enthousiaste et dramatique.

À chaque fois il jouait sa vie, car la navigation solitaire a ceci d’impitoyable qu’elle ne laisse aucun répit au marin. Obligé de surveiller les lames qui déferlent sur le pont, le navigateur peut être emporté à tout moment, s’il se laisse aller à l’assoupissement où s’il aperçoit trop tard un cargo qui croise sa route.

Jean Gau fit, lors de sa carrière, dix fois la traversée de l’Atlantique et deux fois le tour du monde. À New York, il travaillait dans un restaurant pour payer ses bateaux et ses traversées. Dès qu’il avait réuni les sommes nécessaires, il levait l’ancre et jetait les amarres pour un nouveau voyage. Aussi a-t-il navigué sur toutes les mers du monde, heureux de retrouver au gré du hasard, des amis dans les clubs nautiques lors de ses nombreuses escales.

Son aventure est jalonnée de rencontres, de découvertes, de moments vrais et forts comme seuls des exploits hors du commun peuvent en procurer. De nature modeste, Jean Gau n’aimait pas se vanter de ses traversées, qui s’apparentaient davantage à des quêtes personnelles qu’à des croisières. Pourtant, ses amis appréciaient ses capacités et sa grande expérience de la mer. Ils n’hésitaient pas à le questionner sur tel problème technique ou sur telle passe permettant d’accéder à un îlot sauvage. Ces admirateurs, attentifs à ses pérégrinations, l’accueillaient toujours en héros, que ce soit aux Antilles, en Polynésie ou sur la Costa del Sol, au large de laquelle il croisait fréquemment pour regagner son village natal : Sérignan. La narration de ses aventures est parue dans un ouvrage appartenant à une célèbre collection sur les navigateurs solitaires. On y retrouve, racontés par le navigateur lui-même, ses combats épiques contre les éléments déchaînés et ses exaltants répits, lorsque sain et sauf, il touche enfin terre dans des endroits paradisiaques.

Jean Gau, figure emblématique de la voile solitaire la plus traditionnelle, reste un exemple pour bon nombre de navigateurs. Son ingéniosité et sa modestie naturelle ont contribué, au delà de ses exploits maritimes, à le rendre très populaire dans les années 1950/60. Il s’éteint à Pézenas le 14 février 1979, à l’âge de 77 ans.

Aujourd’hui encore, son nom reste gravé dans la mémoire collective de la voile solitaire et dans celle de son village de Sérignan, où il aimait aborder pour retrouver ses vieux amis.

Ouvrage de référence : Jean Gau par Jean Bussière, éditions Emon, collection Navigateurs insolites.

Jean Gau

J Je veux chanter Jean Gau célèbre phénomène

E Enfant de Sérignan, dans l’onde son domaine

A Affrontant la tempête à la terrible voix

N Narguant les Océans dans sa coque de noix

G Gau si petit et si grand entre le ciel et l’eau

A Audacieux, tout seul dans son frêle bateau

U Unique dans le monde et géant des flots

Pataqué

[modifier] Saint Guillaume Courtet

Guillaume Courtet est probablement depuis le XVIIe siècle le plus populaire des Sérignanais dans sa commune. Cet esprit brillant a choisi très tôt le témoignage total de sa foi en Jésus-Christ. Après tout un itinéraire de prédicateur et de professeur de théologie en Languedoc, en Europe, en Asie, il débarquera clandestinement au Japon et c’est sur une colline de Nagasaki en 1637, qu’il deviendra le premier martyr français au Japon. Au fil des siècles, ses compatriotes lui sont restés très attachés contribuant ainsi au succès, en 1987, d’une cause canonique qui doit tant au chanoine Joseph Estournet.

[modifier] Pierre de Jean Olivi (1248 – 1298)

Pierre de Jean Olivi (vers 1248 Sérignan, 1298 Narbonne) est un religieux franciscan qui a exercé une influence considérable sur les Franciscains du Languedoc et sur les Béguins qui les entouraient. C'est l’une des figures les plus marquantes, tant de l’histoire intellectuelle occidentale que de l’histoire religieuse du Languedoc dans la deuxième moitié du XIIIe siècle.

[modifier] Richard Gasquet

Joueur de tennis français.

[modifier] Notes et références

  1. source : Ville de Sérignan

[modifier] Liens externes

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