Rusalka

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Rusalkoja (1877) Witold Pruszkowski
Rusalkoja (1877) Witold Pruszkowski

Une roussalka, (ou rusalka) est, dans la mythologie slave, une créature des eaux. Selon la légende, elle apparaît soit comme une jeune femme morte noyée et vengeresse, soit comme une vierge des eaux éplorée, à mettre en relation avec la petite sirène d'Hans Christian Andersen ou la Rusalka d'Antonín Dvořák. Selon l'historien des religions Mircea Eliade, il s'agit de résurgences du culte de Diane.

Sommaire

[modifier] Legende

Belles (dans la légende) mais souvent cruelles, elles sont généralement néfastes. Certains n'hésitent pas à les rapprocher des succubes : elles "chatouillent" les hommes, mais peuvent également engendrer d'eux des êtres hybrides, décrits comme albinos et peu intelligents.

Pour s'en protéger, les traditions recommandent l'absinthe, le raifort, l'ail et le livèche. Une semaine leur est consacré avant le solstice d'été.

[modifier] Cryptozoologie

Selon les cryptozoologues ces légendes auraient pour origine des êtres réels : des hominoïdes du type Yéti/Almasty femelles. En effet tous les témoignages les concernant rapportent leur propension à la nage, et leur tendance à rechercher à s'accoupler avec les humains nus qu'ils peuvent rencontrer. Le jeune Tourguéniev que a raconté lorsque qu'il se baignait dans une rivière de la région de Riazan avoir été rejoint dans l'eau et chatouillé par une créature féminine et velue sur tout le corps, que les paysans de la région prenaient pour "une folle".

[modifier] La semaine de la Rusalka

Les rusalki sont réputées pour être particulièrement dangereuses durant la semaine de la Rusalka début juin. En effet, elles sont supposées avoir quitté les eaux profondes afin de se balancer aux branches des bouleaux et des saules durant la nuit. Nager durant cette semaine est à déconseiller de crainte que l'une d'entre elles ne profite de l'occasion pour noyer le nageur.

Max Vasmer remarque que le mot rusalka se référait originellement aux danses des filles de Pentecôte (pour les latins "festival des roses"). Le mot serait ainsi dérivé du grec ῥουσάλια (rosalia).

[modifier] Evocations artistiques

[modifier] Littérature

[modifier] Musique

[modifier] Animation


[modifier] Jeux Vidéos

[modifier] Voir aussi

  • Ondine, l'équivalent de Rusalka dans la mythologie germanique
  • Vodník, l'équivalent masculin des rusalkas
  • Vila, équivalent sylvestre dans la mythologie slave

[modifier] Liens externes

  • [1] Extrait d'un "bestiaire" en ligne.
  • [2] La Roussalka d'A. Pouchkine, en français et russe.