Rue du Marché-au-Charbon

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Rue du Marché-au-Charbon
Rue du Marché-au-Charbon
Rue du Marché-au-Charbon
Rue du Marché-au-Charbon

50° 50′ 45″ N 4° 20′ 54″ E / 50.845779, 4.348220 La rue du Marché-au-Charbon est un tronçon d'une ancienne route vers Anderlecht et le sud-ouest de Bruxelles. Cette artère s'est formée à la fin du XIIIe siècle. On l'appelait à l'époque en latin Forum Carbonum, et en ancien néerlandais Colemerct, parce que les négociants de charbon de bois s'y étaient installés. Elle garda sans cesse le même nom au cours des siècles. On y trouve l'église du Bon Secours, une église baroque qui était une étape pour les pèlerins en route vers Saint-Jacques de Compostelle. On y trouvait également de nombreuses auberges. On remarque par ailleurs, sur la porte de cette église, la coquille Saint-Jacques, le chapeau et la cape, le bâton et la besace du pèlerin.

Actuellement ce quartier, à l'instar du Marais de Paris, est devenu le quartier gay et l'un des plus animés de la capitale européenne (avec le Boy's Boudoir, le Plattesteen, le Tels Quels, un sauna gay le Macho, la Maison Arc-en-Ciel). Il faut noter aussi que pendant les nuits, le quartier se voit envahi par nombreux gothiques ainsi que des punks squatteurs qui veillent à la paix de l'environnement.

Cette rue est un semi-piétonnier réaménagé, qui rassemble plusieurs fresques murales de bande dessinée belge du parcours BD de Bruxelles. La rue abrite le Commissariat central de la police de Bruxelles. L'impasse aux Huîtres y débouche, une des dernières 28 impasses répertoriées à Bruxelles.

La rue est également connue par le titre d'un ouvrage du poète belge William Cliff, Marcher au charbon (1978).

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