Rassemblement pour l'alternative progressiste

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Le Rassemblement pour l'alternative progressiste (RAP) fut un mouvement politique, puis un parti politique québécois [1].

C'est en 1998 que l'on fonde ce mouvement afin de rassembler les forces progressistes au Québec. La même année, ce mouvement présente sept candidats indépendants aux élections générales. Parmi ces candidats, on compte le célèbre syndicaliste Michel Chartrand[1]. Il s'était présenté dans Jonquière, la circonscription du Premier ministre Lucien Bouchard. Au « Déficit zéro », il opposait son slogan « Pauvreté zéro par un revenu de citoyenneté »[2].

Parmi les autres candidats, il y avait aussi Normand Gilbert, qui s'est présenté comme candidat de l'UFP en 2003, Michel Fontaine et Denys Duchesne[3].

Deux ans plus tard, le RAP devient officiellement un parti politique. Le programme politique du nouveau parti est axé sur la social-démocratie, l'indépendance nationale et l'égalité entre les hommes et les femmes. Un gouvernement mené par le RAP aurait donné au peuple le pouvoir de rédiger sa constitution, aurait signé un traité visant à réconcilier les Premières Nations avec le peuple du Québec et aurait réévalué la participation du Québec au sein de traités internationaux n'allant pas dans le sens des valeurs défendues par le parti. De plus, le RAP s'est positionné en faveur de l'adoption d'un mode de scrutin proportionnel et de la parité homme-femme à l'Assemblée nationale du Québec. Dans cette optique, le RAP a imposé la parité homme-femme au sein de ses structures. Ensuite, le RAP s'est prononcé en faveur de l'implication au niveau régional des syndicats, des groupes communautaires et des représentants des usagers au sein des conseils d'administration des hôpitaux. Par ailleurs, le RAP luttera contre la soumission aux lois du marché des politiques liées à la culture, à l'éducation et à la protection de la langue française et souhaite réformer la structure économique pour qu'elle respecte davantage l'environnement, qu'en tout temps les citoyenNEs soient consultéEs lorsqu'il y a un projet d'implantation d'une industrie polluante et faire diminuer les émissions de gaz à effets de serre. Enfin, les membres du RAP sont divisés en ce qui a trait au revenu de citoyenneté. Certains préféreraient une politique de plein-emploi[3].

En 2002, le RAP se fusionne avec d'autres entités politiques pour former l'Union des forces progressistes. Ce nouveau parti se fusionnera à son tour avec Option citoyenne, un mouvement politique, afin de donner naissance à Québec solidaire[1].

À titre de parti politique, le RAP a eu deux chefs. De 2000 à 2001, ce fut Suzanne Lachance. Pierre Dostie assura ensuite l'intérim jusqu'à la fusion avec l'UFP[1].

[modifier] Sources

  1. abcd QUÉBECPOLITIQUE.COM. Rassemblement pour l'alternative progressiste, QuébecPolitique.com, 2007.
  2. ASSELIN, Ronald et al. Hommage à un défenseur acharné des travailleurs, 18 et 19 novembre 2006, Le Devoir.
  3. ab CARON, Jean-François. Le Rassemblement pour l'alternative progressiste fera la lutte au néolibéralisme, L'aut'Journal, N° 195, décembre 2000.

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