Pour une poignée de dollars

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Pour une poignée de dollars (Per un pugno di dollari) est un western spaghetti réalisé par Sergio Leone, sorti en 1964.

Sommaire

[modifier] Synopsis

Deux familles rivales, les Baxter et les Rojo, riches et puissantes grâce au trafic d'armes et d'alcool ; au milieu, un inconnu qui va attiser cette guerre pour une poignée de dollars...

[modifier] Fiche technique

  • Titre : Pour une poignée de dollars
  • Titre original : Per un pugno di dollari
  • Réalisation : Bob Robertson alias Sergio Leone
  • Production : Arrigo Colombo, Giorgio Papi
  • Scénario : Sergio Leone, Fulvio Morsella, Luciano Vincenzoni
  • Musique : Ennio Morricone
  • Photographie : Massimo Dallamano
  • Montage : Roberto Cinquini, Alfonso Santacana
  • Directeur artistique : Carlo Simi
  • Pays d'origine : Italie
  • Genre : western spaghetti
  • Durée : 99 minutes
  • Date de sortie : 10 décembre 1964 (Italie) ; 1er mars 1966 (France)

[modifier] Distribution

  • Clint Eastwood : Joe
  • Marianne Koch : Marisol
  • Gian Maria Volontè (John Wells au générique) : Ramon Rojo
  • Wolfgang Lukschy : John Baxter
  • Sieghardt Rupp : Esteban Rojo
  • Antonio Prieto : Don Miguel Rojo
  • José Calvo : Silvanito
  • Margarita Lozano : Consuelo Baxter
  • Daniel Martin : Julio
  • Joseph Egger : Peripero

[modifier] Autour du film

  • Premier film de la trilogie de Sergio Leone : Pour une poignée de dollars, Et pour quelques dollars de plus et Le Bon, la Brute et le Truand.
  • C'est un remake de Yojimbo d'Akira Kurosawa. « J'ai vu un film de Kurosawa : Yojimbo. On ne peut pas dire que c'était un chef-d'œuvre. Il s'agissait d'un démarquage de La Moisson rouge de Dashiell Hammett. Pourtant, le thème me plaisait : un homme arrive dans une ville où deux bandes rivales se font la guerre. Il se place entre les deux camps pour démolir chaque gang. J'ai songé qu'il fallait replacer cette histoire dans son pays d'origine : l'Amérique. Le film de Kurosawa se passait au Japon. En faire un western permettait de retrouver le sens de l'épopée. Et comme ce récit s'inspirait également d’Arlequin, valet de deux maîtres de Goldoni, je n'avais aucun complexe d'être italien pour opérer cette transplantation. Sans compter que l'inventeur du western n'est autre qu'Homère. Sans oublier que le western est un genre universel parce qu'il traite de l'individualisme. »[1] Les producteurs qui n'avaient pas prévu que le film remporte un succès international ont négligé de négocier les droits de Yojimbo. Un procès a retardé la sortie du film aux États-Unis (1966) au terme duquel Kurosawa s'est vu accorder les droits du film pour le Japon.
  • Le film est une co-production italo-germanique.
  • Recettes italiennes : 3 182 000 000 lires.
  • Sergio Leone signe le film Bob Roberston, en hommage à son père Roberto Robertis.
  • Richard Harrison était d'abord pensé pour le rôle principal, mais celui-là conseilla Clint Eastwood à la place parce qu'il savait "monter à cheval".

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes

  1. Conversations avec Sergio Leone de Noël Simsolo, Stock, Paris, 1987.

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes