Opération Arc-en-ciel

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Un enfant palestinien tué à Rafah

L'Opération Arc-en-ciel est une opération militaire controversée de l'armée israélienne qui s'est déroulée en mai 2004 à Rafah dans le but officiel de mettre un terme à la guérilla dans la Bande de Gaza en affaiblissant les infrastructures des groupes palestiniens armés et en détruisant les tunnels utilisés par les trafiquants d'armes à la frontière égyptienne.

Sommaire

[modifier] Destruction des infrastructures

On citera pour leur valeur symbolique les trois destructions partielles de mosquées et les tombes détruites. Les écoles de l'UNRWA de Rafah ont subi des dommages importants, tels que la destruction du mur extérieur, de murs situés dans l'enceinte de l'école et du sol de la cour. C'est toute l'infrastructure qui a été touché, certaines destructions comme les conduites d'eau et d'égouts ne sont pas exemptes de répercussions sanitaires, on citera l'augmentation des cas de diarrhées par exemple.

[modifier] Destruction du réseau téléphonique

Les réseaux de communication de Tall as Sultan et de Al Brazil ont été complètement détruits : ligne souterraine principale ainsi que réseau en surface.

[modifier] Destruction du réseau électrique

Plus de 70% du réseau électrique a été endommagé à Tall as Sultan et Al Brazil. Une des répercussions de ces dommages a été la pénurie d'eau potable dans tout Rafah, tout les puits sont localisés dans ces deux quartiers, l'armée israélienne ayant refusé de laisser passer les techniciens pour les brancher sur générateur.

[modifier] Destruction de l'agriculture

Environ 50% des terres agricoles de la commune de Rafah ont été détruites.

  • Dans Rafah Ouest, plus de 70% des serres horticoles ont été entièrement détruites.
  • Dans Rafah Est, environ 30% des serres et des terres agricoles ont été détruites.

Les palestiniens sont ainsi privés des revenus des exportations de fleurs en Europe et de légumes dans toute la Bande de Gaza et la Cisjordanie.

[modifier] Attaques indiscriminées contre les civiles

Les attaques visant des civils ont été fréquentes durant l‘Opération "Arc-en-ciel". La plus marquante pour l‘opinion publique a été celle de la manifestation du 19 mai 2004. Ce jour-là, des civils palestiniens de Rafah et d‘autres régions de la Bande de Gaza, manifestaient pacifiquement pour dénoncer le siège sanglant dont étaient victimes les habitants des quartiers Al-Brazil, de Bloc O, de Yebna, de Salah Ed Din Gate, Tall as Sultan.

  • Le bilan de cette journée de manifestation a été de 13 morts et 51 blessés, dont 45% de victimes âgées de moins de 18 ans.

[modifier] Selon l'OCHA

A partir de photos satellites extrêmement précises, le décompte de l'OCHA est le suivant :

  • 298 maisons détruites (soit 241 maisons de réfugiés et 57 de non réfugiés)
  • 710 familles sans-abris.

Pour un total de 1.497 maisons détruites depuis le début de la Seconde Intifada, soit 15.009 personnes. (chiffres de 2004)

[modifier] Selon l'UNRWA

Leur bilan final est le suivant :

  • 277 maisons détruites.
  • 641 familles sans-abris, soit 1.451 personnes.

Pour un total de 1.476 maisons détruites depuis le début de la Seconde Intifada, soit 14.666 personnes. (chiffres de 2004)

[modifier] Selon la Mairie de Rafah

  • 500 maisons détruites.
  • 1.500 familles sans-abri.

Pour un total de 2.800 maisons détruites soit 3.500 familles depuis le début de la Seconde Intifada (chiffres de 2004)

[modifier] Prise en charge des sans-abri

Au total, 3.800 familles ont vu leurs logements entièrement détruits ou rendus inhabitables. un millier de personnes ont trouvé refuge dans les écoles aménagées par l'UNRWA, les autres ont été hébergées par des membres de la famille ou des connaissances. l'UNRWA évoque le chiffre de 2.500 personnes nourries et logées.

[modifier] Bilan des décès

Le bilan humain à Rafah est de 61 morts et 211 blessés du 12 au 24 Mai 2004.

  • Balle : 28%
  • Eclats métal : 62%
  • Autres : 7%
  • Décès avec liens incertains : 3%

[modifier] Bilan des blessés

198 blessés ont été admis à l'hôpital An-Naja entre les 12 et 15 mai 2004. 24 d'entre eux ont du être opérés sur place en urgence et 53 autres ont été transférés secondairement vers l'hôpital Nasser et l'hôpital européen pour des blessures plus graves.

  • Balle : 26%
  • Eclats métal : 59%
  • Divers : 15%

[modifier] Contexte

[modifier] Causes de l'intervention militaire

[modifier] Déroulement