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La bataille de Québec intervint le 16 octobre 1690 entre les forces anglaises et françaises. Suite à la capture de Port Royal, les britanniques tentèrent de prendre la ville de Québec. Menée par Sir William Phips, l'armée d'invasion débarqua à Beauport mais fut finalement repoussée par les tirs des canons du comte de Frontenac venant du haut de la falaise. Avant l'affrontement, Frontenac fit conduire l'émissaire de Phips les yeux bandés à travers les cris de la foule dans les rues de Québec, avec pour but de masquer son infériorité numérique. Lorsque l'envoyé britannique l'invita à se rendre, Frontenac lui répondit "La seule réponse que je ferai à votre général viendra de la bouche de mes canons et du feu de mes mousquets.". Cette réponse resta dans la légende car, suite à la mauvaise évaluation des forces en présence des Britanniques jumelée à une retraite désordonnée, la France put conserver Québec encore pendant plus de soixante ans.



Le 14 juin de l'an de grâce deux mil huit,

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Lors du Grand Dérangement des Acadiens en 1755, soixante-dix-huit familles rescapées s'installèrent à Belle-Île en France pendant que les Britanniques prenaient possession des colonies françaises en Amérique. Depuis, ils sont restés sur l'île, et la plupart des familles îliennes ont des Acadiens parmi leurs ancêtres.



Jeffery Amherst, 1er baron Amherst (29 janvier 1717 - 3 août 1797), était un officier de l'armée britannique et un administrateur colonial. Il a été anobli par le roi George III. Son prénom est parfois orthographié Geoffrey ou Jeffrey.
Après une brillante carrière en Europe, notamment pendant la Guerre de Succession d'Autriche qui l'amène au grade de lieutenant-colonel, sa fortune change lorsqu'éclate la Guerre de Sept Ans. Son protecteur le général Ligonier ayant été nommé commandant en chef de l'armée britannique, Amherst se voit confier le grade temporaire de « major général en Amérique » avec la mission particulière de prendre la forteresse de Louisbourg. Il a entre autres sous ses ordres le futur général James Wolfe. Il commande l'expédition contre la forteresse et en obtient la capitulation le 27 juillet 1758. La conquête britannique était très bien enclenchée.

[modifier] La fin de la Nouvelle-France

La bataille de Signal Hill et la capitulation du fort de Saint-Jean mettent fin à l'aventure française en Amérique du Nord. Cependant dès mai 1763 le soulèvement de Pontiac oblige Amherst à reprendre les armes contre les Amérindiens, qu'il méprisait.
Amherst rentre définitivement en Grande-Bretagne en novembre 1763. Il fut le premier gouverneur sous l'occupation militaire de la Nouvelle-France, de 1760 à 1763.




Charles-Henri-Louis d'Arsac, chevalier de Ternay (27 janvier 1723, Angers - 19 décembre 1780, Newport) est un militaire et un marin français.
Il fut le page du grand maître de l'Ordre de Malte dès l'âge de 14 ans. Il oeuvra toute sa vie dans la marine, gravissant les échelons pour devenir capitaine de vaisseau en 1761. Il prit alors à Brest le commandement du Robuste et sauva la flotte française renfermée dans la baie de la Vilaine.

[modifier] Guerre de Sept Ans
En 1762, Le ministre Choiseul le nomme responsable d'une expédition qui doit ravager les côtes de Terre-Neuve. Il dirige une flotte de 5 navires montés par 750 militaires. Ternay s'acquitte de cette mission pendant l'été, en se servant de la ville de Saint-Jean comme base d'opération. Il mena à bien cette mission, détruisant systématiquement tous les établissements de pêche ennemis et capturant ou coulant des centaines de bateaux.
Mais suite à la défaite des troupes de l'infanterie française à la bataille de Signal Hill, il prend la décision de quitter Terre-Neuve pour rallier l'Europe avec ses vaisseaux.
De 1764 à 1769, il commanda divers navires. En 1771, il devint gouverneur des Îles de France et Bourbon.




Henri Bouquet (1719 - 2 septembre 1765) est un officier mercenaire de l'armée britannique remarqué dans la guerre de Sept Ans entre les français et les britanniques et la guerre de Pontiac. Bouquet est mieux connu pour sa victoire sur des amérindiens à la bataille de « Bushy Run », se dégageant du siège du fort Pitt pendant la guerre contre Pontiac.
Il est né à Rolle en Suisse, fils d'un officier d'armée. Comme beaucoup d'officiers militaires de son temps, il a servi comme mercenaire pour d'autres pays étrangers. Il a commencé sa carrière militaire dans l'armée des Pays-Bas et a été plus tard au service de la Sardaigne. En 1748, il est revenu au service des Pays-Bas, comme lieutenant-colonel des mercenaires suisses.
Il a pris du service de l'armée britannique en 1756 avec le grade de lieutenant-colonel . Il a servi sous les ordres du Général John Forbes dans l'expédition contre la garnison française du fort Duquesne (Pittsburgh, Pennsylvanie actuellement) en 1758, et sur son avis que l'armée a construit une nouvelle route par la Pennsylvanie centrale, au lieu d'utiliser la route du Maryland faite pendant l'échec de l'expédition de Braddock. Bouquet et ses troupes ont été attaqués par les français et les amérindiens à Loyalhanna, près de l'actuel Ligonier en Pennsylvanie, mais l'attaque repoussée, ils se sont dirigés vers le fort Duquesne, qui avait été abandonné et rasé par les Français pendant leur retraite.
La campagne contre Pontiac a valu à Bouquet de s'octroyer une réputation de criminel de guerre et de précurseur des armes biologiques. Dans une série de lettres échangées pendant l'été de 1764 entre Bouquet et son commandant, le Général Jeffrey Amherst, il conçoit l'idée d'infecter les Indiens de la petite vérole (la variole) en leur donnant des couvertures contaminées par cette maladie qui sévissait à l'hôpital du fort. Une épidémie de variole s'est effectivement répandue parmi les Indiens, provoquant des milliers de morts.


Bien que l'on présume que Henry Sinclair, premier comte des Orcades, un noble écossais, ait exploré l'Amérique du Nord au XVe siècle, le premier établissement écossais documenté se trouve en Nouvelle-Écosse en 1621. Le 29 septembre 1621, la charte pour la fondation d'une colonie est donnée par Jacques VI d'Écosse à Sir William Alexander et, en 1622, les premiers colons y partent. Cet établissement échoue et une colonie permanente ne s'établit qu'en 1629. Légalement, la charte de la colonie établit que la Nouvelle-Écosse (définie comme toutes les terres entre la Terre-Neuve et la Nouvelle-Angleterre), faisait partie de l'Écosse. Plus tard, ce fait est utilisé pour contourner les Actes de Navigation anglais.
Ayant des difficultés à trouver un nombre suffisant d'émigrants qualifiés, Jacques VI créa un nouvel ordre de baronnet en 1624: l'admission à cet ordre s'obtenait en envoyant 6 travailleurs manuels ou artisans suffisamment armés, habillés et approvisionnés pour deux ans en Nouvelle-Écosse, ou en payant 3000 merks à William Alexander. Pendant six mois, personne ne profite de l'occasion, jusqu'à ce que Jacques VI n’astreigne un homme à le faire. En 1627, il y eut plus de titres de baronnet délivrés, et donc plus de colons pour la Nouvelle-Écosse.

  • Les Fêtes de la Nouvelle-France se déroulent chaque année à Québec depuis 1996. À chaque début du mois d'août, pendant cinq jours, des milliers de Québécoises et de Québécois se donnent rendez-vous dans leur capitale pour fêter et se replonger dans l'univers de la Nouvelle-France, avec ses saltimbanques, son défilé des Géants et le Bal du Gouverneur! Ce remarquable événement culminera en 2008, pour le 400e de Québec et la Grande Rencontre des Géants, qui promet d'être spectaculaire!
  • L'île Sainte-Croix, ou l'île de Dochet comme elle est appelée aujourd'hui, est un site historique international des États-Unis. Elle est située près de la bouche de la rivière Sainte-Croix qui forme une partie de la frontière internationale séparant l'État américain du Maine de la province canadienne du Nouveau-Brunswick. L'aristocrate français Pierre Dugua sieur de Mons a établi un colonie sur l'île Sainte-Croix en juin 1604 sous l'autorité du roi de France. Ce poste était la première tentative par les Français de colonisation permanente dans le territoire qu'ils ont appelé l'Acadie. En 1608, Samuel de Champlain ainsi que de nombreux colons ont transféré leur établissement dans la voie Saint-Laurent qui deviendra plus tard la ville de Québec. L'année 2004 est celle du quatrième centenaire de l'établissement des Français en Amérique du Nord.