NetHack

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NetHack

Éditeur
Développeur travail collectif
Distributeur {{{distributeur}}}
Concepteur

Début du projet {{{début du projet}}}
Date de sortie 1987
Licence {{{licence}}}
Version {{{version}}}
Genre PMT
Mode de jeu Un joueur
Plate-forme Amiga, Atari, Linux, Mac OS, Dos, OS/2, Windows, Windows CE
Média téléchargement
Langue {{{langue}}}
Contrôle clavier

Évaluation {{{évaluation}}}
Moteur {{{moteur de jeu}}}

NetHack jeu vidéo sorti en 1987, dont le nom ne signifie pas qu'il se joue en réseau, mais qu'il a été conçu (hacked) en réseau (net) : c'est le résultat d'un travail collaboratif via Internet.

Il appartient à la grande famille des rogue-like et est un logiciel libre.

À l'origine, NetHack vient de Hack (sorti en 1985), lui-même suivant Rogue (1980). NetHack connaît de la même façon plusieurs descendances, dont Donjon Hack, une tentative commerciale, mais surtout Slash'EM (Super Lots of Added Stuff Hack - Extended Magic). Mais la branche principale de NetHack (dite version vanilla, c'est-à-dire au goût basique) est toujours active.

Sommaire

[modifier] Présentation

Le joueur est invité à choisir une classe, une race et un alignement, et se voit attribuer un animal domestique qui l'aide dans sa progression. Le dieu assigne au personnage de récupérer l'Amulette de Yendor dans les oubliettes. Il faut donc descendre, trouver le Magicien de Yendor, lui prendre l'Amulette (dont le port complique sérieusement l'existence) et remonter, avec 5 niveaux supplémentaire à la fin. On dit alors qu'on a réalisé une ascension, car les dieux élèveront au rang de demi-dieu le héros qui aura accompli cette tâche.

L'alignement permet de savoir quel dieu vous supporte, ce qui peut sauver le personnage plus d'une fois. Une fois que la mort survient, le personnage ne peut plus être récupéré, c'est ce qui rend le jeu extrêmement difficile. Et il y a de nombreuses manières de trépasser. Il faut également manger, pour ne pas mourir de faim (mais pas trop sous peine d'étouffer), mais en prenant soin d'éviter tous les pièges et poisons que l'on peut trouver... L'acronyme YASD (Yet Another Stupid Death, encore une mort stupide) est beaucoup plus utilisé que YAAP (Yet Another Ascension Post, encore une ascension envoyée [à la liste de diffusion]).

Un joueur débutant dépasse rarement quelques niveaux (sur 50). Il y a peu de cas de joueurs ayant fini le jeu en moins d'un an, même en consultant les spoilers.

NetHack est un jeu rendu particulièrement riche par l'imagination des développeurs, la DevTeam. Le proverbe coutumier est La DevTeam pense à tout; en effet, tous les cas de figure sont étudiés, et il y en a beaucoup, vu les possibilités du jeu. Par exemple, tenter de verser une potion dans elle-même produirait

That is a potion bottle, not a Klein bottle!

La DevTeam a inclus dans le jeu de nombreux monstres très variés, de nombreux objets et sorts.

Le sexe du personnage compte surtout dans les relations aux incubes et succubes rencontrés sur le chemin.

[modifier] ASCII

Les puristes jouent en mode ASCII - ce qui laisse une très large part à l'imagination. Le caractere @ est la représentation de votre personnage dans le labyrinthe, et les monstres sont représentés en utilisant toutes les lettres de l'alphabet, codées par couleur. Exemples : a est un insecte, d est un chien, D est un dragon, j est une gelée, Z un zombie ou mort-vivant, k un kobold etc.

De la même façon, les objets à ramasser (trésors) sont représentés par des caractères, généralement de ponctuation. Exemples: ? est un parchemin, = est un anneau ou une amulette, ^ est un piège, etc.

Si l'ASCII ne vous tente pas, il est possible de charger un jeu d'icônes (tileset). En fait il existe de nombreux jeux d’icônes de tailles variées qui peuvent être téléchargées gratuitement et installées.

[modifier] Interactions avec le système d'exploitation

Certains mécanismes de NetHack sont influencés par la date et l'heure. Ainsi, les phases de la lune et le moment de la journée modifient quelques règles du jeu.

Si votre courrier électronique est stocké par votre système d'exploitation, et qu'un courriel vous est envoyé pendant une partie de NetHack, un démon (une référence aux démons d’Unix) vous apportera un parchemin. Lire ce parchemin lancera votre logiciel de messagerie.

Quand un personnage meurt, il arrive que le niveau dans lequel il se trouve soit sauvegardé, pour être inséré plus tard dans une autre partie. Méfiez vous, ces bones levels (niveaux-squelettes) sont à la fois intéressants et dangereux : si les richesses et l'équipement (bien souvent maudit) de votre malheureux prédécesseur se trouvent encore là, son meurtrier et son fantôme vous attendent eux aussi !

À l'âge des ordinateurs personnels, certaines de ces fonctionnalités sont ineffectives. Pour pallier cet inconvénient, il existe des serveurs publics permettant de jouer dans un environnement multi-utilisateurs ; comme NetHack se contente d'un simple terminal en mode texte, un client telnet suffit pour s'y connecter. De même, le logiciel Hearse permet d'échanger des bones levels avec d'autres joueurs par Internet.

[modifier] Spoilers

Les spoilers de NetHack sont une base de données qui s'est développée au fur et à mesure de l'évolution du jeu. Le jeu étant libre, il est possible d'aller fouiller dans les sources à la recherche d'informations, au contraire d'ADOM par exemple. Certains joueurs préfèrent explorer par eux-mêmes le jeu, d'où les précautions utilisées par les autres pour ne pas leur gâcher ce plaisir.

[modifier] Liens externes