Amiga

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Cet article a pour sujet les ordinateurs Amiga. Pour une définition du mot « amiga », voir l’article amiga du Wiktionnaire.

L’Amiga est une famille d’ordinateur personnel commercialisée par Commodore International entre 1985 et 1994. Le prix modique de l’entrée de gamme et les capacités multimédia plus avancées que les compatibles PC et Macintosh de l’époque l’ont rendu très populaire auprès des amateurs de jeux vidéo et des demomakers. Son système d’exploitation avait la particularité alors exceptionnelle pour l’informatique grand public d’être multitâche préemptif et multimédia. Il reste aujourd’hui encore une référence dans la scène démo, parvenant à surpasser les démos PC lors de l’Assembly 2006[1].

Sommaire

[modifier] Historique

[modifier] Les débuts d’Amiga Inc

Jay Miner, connu comme le père de l’Amiga travaille chez Atari sur des ordinateurs comme l’Atari 800. Il a semble-t-il le projet de faire une console centrée sur un processeur 16 bits dotée d’améliorations par rapport aux consoles de l’époque comme un lecteur de disquettes. Au sein d’Atari, ce projet ne suscite guère d’enthousiasme car la direction d’Atari craint qu’il ne fasse de l’ombre à ses consoles qui se vendent encore très bien.

En 1982, il quitte Atari avec un autre développeur, Larry Kaplan très motivé par l’idée de la console, pour fonder sa propre entreprise : Hi-Toro. Pour l’anecdote, les premiers fonds d’investissement dans Hi-Toro le furent par un groupe de dentistes.

Jay Miner s’attaqua au projet de console, qui prit le nom de Lorraine, le nom de la femme du PDG de Hi-Toro Dave Morse. Le processeur Motorola 68000 fut choisi et les bases matérielles furent jetées avec notamment un jeu de chipsets multimédia très innovant.

Hi-Toro fut alors rebaptisée Amiga Corporation, du mot amie en espagnol, un nom trouvé par Dave Morse car une compagnie japonaise de tondeuses portait déjà le même nom.

Le premier prototype d’Amiga fut conçu par Jay Miner et RJ Mical sous le nom de Lorraine. Il fut présenté au CES à quelques professionnels triés sur le volet en janvier 1984 sous la forme d’une machine composée de plusieurs cartes électroniques et non pas encore de puces en silicium. La première application présentée fut l’Amiga Boing Demo de RJ Mical (qui utilisait le coprocesseur Copper). À noter que la fameuse Boing Ball est devenue, au fil du temps, ce que la pomme croquée est à Apple : le symbole de la machine.

Plusieurs sociétés se montrent intéressées : outre Apple, Sony, Philips, et Hewlett-Packard, c’est Atari, via son président Jack Tramiel, ancien PDG et fondateur de Commodore qui essaie de racheter Amiga Corporation. Atari investit même 500 000 $ dans Amiga avec l’idée de mettre la main sur le hardware de Lorraine.

Finalement, Commodore les double et achète Amiga avec l’objectif de remplacer le Commodore 64. Lorraine devient alors un ordinateur à part entière, s’appelle tout simplement Amiga et on lui cherche un système d’exploitation. Pressé, Commodore achète TRIPOS (TRIvial Portable Operating System) de MetaComCo et l’adapte à l’Amiga.

[modifier] Les premiers Amiga

L’Amiga était en avance sur son temps lorsqu’il apparut sur le marché. Il possédait des fonctionnalités telles que le partage d’interruptions, les entrées-sorties projetées en mémoire, l’AutoConfig (presque équivalent au Plug and Play), un système d’exploitation multitâche préemptif et un affichage permettant d’obtenir 4 096 couleurs (mode HAM), ainsi qu’un chipset sonore, baptisé Paula, capable de produire du son sur 4 voix et 7 octaves, qui permit à l’époque l’essor des soundtrackers et des fichiers .MOD (modules musicaux). Plusieurs de ces fonctionnalités existaient auparavant sur des ordinateurs dédiés, mais n’avaient jamais été implémentées sur des ordinateurs personnels.

Le premier Amiga fut produit fin 1985, et sortit en Europe début 1986 -arrivant en premier lieu en Grande-Bretagne avant de rejoindre l’Europe continentale, et sera plus tard référencé en tant que Commodore-Amiga 1000 (A1000). Après des ventes très en deçà des espérances à cause de son prix le catégorisant dans le haut de gamme, l’Amiga 500 (entrée de gamme) et l’Amiga 2000 (version professionnelle) suivirent en 1987, développés par la filiale allemande de Commodore. L’histoire de cette gamme d’ordinateurs commence alors réellement grâce à l’A500 devenant l’ordinateur le plus populaire de cette époque.

En 1988, Atari intente un procès à Commodore, arguant que la firme avait financé les recherches d’Amiga Inc. Le jugement donna raison à Commodore, scellant la fin de la guerre entre les deux sociétés.

[modifier] Extension de la gamme

En 1990, renouvellement de la gamme, avec la sortie de l’Amiga 3000, professionnel, bénéficiant du Motorola 68030 et de nouveaux coprocesseurs (Amber, SuperDMAC et Ramsey), et en Angleterre, présentation et mise en vente d’un Amiga 2000 rebadgé, l’Amiga 1500, doté de deux lecteurs de disquette de série. C’est la seule différence notable avec l’Amiga 2000. Ces deux modèles n’auront qu’un succès confidentiel.

Le succès de l’Amiga 500, doté d’une mémoire vive de 512 Kio poussa les ingénieurs de Commodore à en sortir une version améliorée en 1991, l’Amiga 500+, doté quant à lui d’Mio de mémoire vive. Le succès de cette version fut très relatif, et eut pour principal mérite de permettre à de nombreux joueurs de pouvoir accéder à tous les titres de la logithèque Amiga, sans avoir à acheter une extension de mémoire.

Dès lors, la politique commerciale de Commodore semble changer. Alors que jusque là, les Amiga étaient restés très compatibles entre eux, et avaient respecté un délai important entre la sortie d’un modèle et de son successeur, Commodore prit la décision d’accélérer les choses.

L’exclusivité d’un nouveau modèle basé sur un CD-ROM, le CDTV en fit une machine aux belles potentialités mais incomprise : ce fut sans doute le plus bel échec commercial de Commodore. Basé sur un Amiga 500, mi-console, mi-ordinateur, on pouvait lui adjoindre de nombreux périphériques (lecteurs de disquettes, clavier, souris…). En outre, son prix élevé ne permit qu’une diffusion très confidentielle.

Après l’échec du CDTV, Commodore lança en 1992 trois nouveaux produits : l’Amiga 600, l’Amiga 1200 et l’Amiga 4000, ce dernier quittant les lignes d’assemblage en 1993. Les A1200 et A4000 étaient basés sur de nouvelles versions du kickstart, sorte de BIOS spécifiques aux Amiga, et disposaient de possibilités étendues d’un point de vue graphique. Ils étaient également dotés de processeurs plus puissants (Motorola 68020 pour l’Amiga 1200, 68030 et 68040 pour l’Amiga 4000). Ces modifications les rendaient peu compatibles, surtout pour les jeux, avec les générations précédentes. L’Amiga 600 reprenait l’architecture de l’A500+ en lui adjoignant le nouveau kickstart et en supprimant le pavé numérique : nouvel échec, la machine étant désuète face aux nouveaux modèles de la gamme, et aussi peu compatible que les deux derniers arrivés.

En 1994, Commodore lance une nouvelle console de jeux, la CD32, basée sur un A1200. Cette machine, excellente au demeurant, ne connut pas un franc succès et quelques mois plus tard, Commodore faisait faillite. En juin de la même année, l’un des pères de l’Amiga, Jay Miner, meurt.

En son temps, l’Amiga était l’ordinateur qui offrait les meilleures capacités audio et vidéo pour une utilisation à domicile, grâce à de multiples coprocesseurs, tel le fameux Blitter, qui permettait de copier de gros blocs de mémoire rapidement (mouvement des fenêtres par exemple). L’Amiga contribua à l’essor de l’infographie et du multimédia. En effet, il fut aussi utilisé dans l’industrie du divertissement jusqu’à la moitié des années 1990 (édition vidéo, rendu 3D, etc.). NewTek a commercialisé un système vidéo intégré pour l’Amiga, le Video Toaster — qui fut utilisé pour créer le rendu des vaisseaux dans la première saison de Babylon 5, et fut impliqué dans de nombreuses autres productions cinématographiques. Les premières versions de LightWave 3D sortirent sur Amiga.

[modifier] La fin de Commodore

La stratégie, l’immobilisme au niveau développement et l’attitude de vente de Commodore dans un environnement de concurrence énorme avec les compatibles PC l’a conduit au règlement judiciaire en 1994.

Malgré la fin de Commodore en 1994, la communauté Amiga va continuer à faire vivre sa machine préférée grâce à des mises à jour au moyen de cartes accélératrices de plus en plus puissantes d’abord à base de Motorola 68060 puis d’hybrides 680x0 et PowerPC (603, 603e, 604). Le 680x0 faisait fonctionner le système d’exploitation et les anciennes applications, le PowerPC s’occupait des calculs (MP3, vidéo, jeu). wipEout, par exemple, est sorti sur Amiga dans sa version 2097, ou encore Descent: FreeSpace, Quake II et Heretic 2, grâce aux efforts des passionnés d’Hyperion Entertainment.

À cette époque plusieurs projets se réclamant inspirés par l’Amiga voient le jour :

  • la BeBox et BeOS, quoique plus proche de Apple, par sa place dans le multimédia et son avance est considérée comme proche de l’esprit Amiga ;
  • le système d’exploitation AROS, pensé pour fonctionner sur toutes plates-formes ;
  • AtheOS ;
  • le Pegasos et MorphOS, né de personnes actives de la communauté, il n’aura jamais réussi à avoir l’aval des propriétaires du nom Amiga.

Une autre entreprise rachète alors la licence Amiga en 2004 et conçoit un système d’exploitation du nom d’AmigaOS 4, sur une plate-forme basée sur un PowerPC G3 ou G4 nommé AmigaOne et MicroAone.

Ces plates-formes et son système d’exploitation sont aujourd’hui encore au stade bêta, même si elles sont disponibles à la vente.

Cette plate-forme (dite AmigaPPC) assez proche, même si elle est issue du monde Amiga n’a plus grand-chose de commun avec les Amiga d’origine (dits 68k ou classiques) si ce n’est le système d’exploitation AmigaOS.

[modifier] Description

[modifier] Le matériel

Les Amiga 1000, 500, 2000, 1500, 500+ et 600 étaient tous basés sur un microprocesseur Motorola 68000 à un peu plus de 7 MHz. L’Amiga 2000 avait un port d’extension conçu pour recevoir une carte avec un processeur plus moderne, comme un Motorola 68020, 68030 ou 68040. Ainsi Commodore a proposé l’Amiga 2500, un Amiga 2000 vendu avec une telle carte déjà installée. L’Amiga 3000 était basé sur Motorola 68030 cadencé à 16 ou 25 MHz. L’Amiga 1200 était basé sur un Motorola 68EC020 (68020 entrée de gamme) à 14 MHz. Enfin l’Amiga 4000 n’avait pas de microprocesseur sur sa carte mère et était vendu avec une carte fille dotée d’un Motorola 68030 ou 68040 jusqu’à 25 MHz.

Les coprocesseurs d’origine OCS (pour les premières versions d’A1000 et 500) puis ECS (remplacement du coprocesseur Agnus par le SuperFat Agnus) et AGA, étaient beaucoup plus avancés que les autres architectures de son époque notamment grâce à un circuit spécialisé pour contrôler le balayage vidéo ce qui rendait l’utilisation de genlocks très facile. De là vient aussi l’expression « tourner au VBL » utilisée dans le milieu des démomakers ; une démo qui tournait au VBL tournait au « Vertical Blank » c’est-à-dire que le code s’exécutait entre deux rafraîchissements d’écran (en gros, pour une machine PAL, cela signifiait que la démo tournait à 50 images par seconde, ou un multiple entier de cette valeur). Même de nos jours, des diffuseurs continuent à utiliser des Amiga 3000 et Amiga 4000 pour leurs effets vidéo temps réel.

Un défaut de l’Amiga résidait dans le fait que son système vidéo fonctionnait en mode bitplane, c’est-à-dire que pour une image en 256 couleurs, soit 8 bits, la machine superposait 8 plans pour produire l’image (les bitplanes), ce qui certes lui donnait une qualité graphique jamais atteinte par le mode VGA des PCs de l’époque, mais divisait par 8 sa vitesse d’affichage (ou 16 dans le cas, par exemple, d’un jeu qui utilisait un mode graphique 16 bits), particulièrement dans le cas de jeux en trois dimensions, qui retracent l’intégralité de l’écran autant de fois que possible, ce qui explique que John Carmack ait déclaré en 1993 que Doom ne tournerait jamais sur Amiga (pourtant, en 1997, Doom tournait en effet très bien sur un Amiga 4000/40 de 1992, grâce à l’introduction des routines C2P (pour chunky to planar) qui convertissaient le mode bitplane de l’Amiga en mode chunky (celui du PC, qui code, par exemple, pour une image en 8 bits, chaque pixel sur 8 bits consécutifs, contrairement aux 8 bitplanes superposés de l’AGA) à la volée. C’est cette limitation qui a, pendant un temps, interdit aux utilisateurs d’Amiga de jouer dans de bonnes conditions aux jeux en 3 dimensions qui faisaient fureur sur PC, à l’époque comme Doom et tant d’autres qui ont contribué à l’envol du PC familial. Ce défaut pouvait être corrigé par l’utilisation de cartes vidéo qui permettaient de s’affranchir des limitations du chipset vidéo original.

Les slots d’extension de l’Amiga étaient au format Zorro. Le bus Z-II était utilisé sur les machines ECS ainsi que sur l’Amiga 1200, alors que les machines professionnelles (A3000[2] et A4000) étaient équipées d’un bus Z-III, qui offrait une bande passante plus importante. Le bus Z-II de l’Amiga 1200 avait une bande passante de l’ordre de la dizaine de mégaoctets par seconde, par exemple. Des sociétés tierces ont ensuite commercialisé des extensions permettant l’utilisation d’un bus PCI, bien plus rapide (par exemple la Mediator PCI board, pour A4000 et A1200 (monté en tour) offrant à la machine la possibilité d’utiliser des cartes vidéos modernes pour l’époque (Voodoo IV, par exemple).

Le clavier de l’Amiga est assez similaire aux claviers PC 101 touches, mais il varie en plusieurs points. La répétition des caractères provoquée en enfonçant une touche est contrôlée de manière logicielle sur l’Amiga, non codée dans le KickStart et souvent synchronisée avec l’affichage vidéo. Ce qui permettait par exemple, un défilement plus fluide des documents que sur les PC de l’époque, qui étaient alors limité à 30 répétitions par secondes. Le schéma du clavier contient deux touches « Amiga » à gauche et à droite. Il y a deux touches « Help » et « Del » là où les claviers PC ont « PgUp », « PgDown », « Début », « Fin », « Insert » et « Suppr ». Il n’y a pas de touche comme « Imprim écran », « Arrêt défil », ou « Pause ». Il a aussi seulement 10 touches de fonctions alors que les claviers PC 101 touches en contiennent 12.

[modifier] Le système d’exploitation

Le système d’exploitation de l’Amiga, AmigaOS, était également d’avant-garde. Combinant un environnement graphique Workbench similaire à celle du Macintosh et un noyau inspiré d’UNIX (le noyau s’appelait Exec et tenait sur seulement 32 Kio) contenant les bibliothèques systèmes dans une ROM Kickstart équivalente à un BIOS orienté système. Workbench a en partie inspiré le système d’exploitation expérimental AtheOS, ou BeOS.

[modifier] Le Kickstart

Une partie des bibliothèques stratégiques à l’environnement graphique et au fonctionnement des périphériques (clavier, disquette) était stockée dans une mémoire équivalente à celle d’un BIOS orienté système ; ce sont les fameuses ROMs KickStart. À l’origine, les Amiga 1000 devaient même charger leur ROM Kickstart à partir d’une disquette pour se loger dans 256 Kio de mémoire RAM réservée à cet usage. Cette solution innovante permettait de mettre à jour un OS promis à évoluer. Elle fut abandonnée avec la sortie des Amiga 500 et 2000, et remplacée par des ROMs classiques pour des questions de coûts. Plus tard, lorsque les RAMs sont devenues moins coûteuses, des solutions logicielles furent crées afin de pouvoir booter les Amiga sur le kickstart de leur choix.

[modifier] Le Workbench

Le Workbench est l’environnement graphique de l’Amiga. Il était à l’origine fourni sur disquettes qu’il fallait démarrer pour bénéficier de l’interface graphique. Ainsi, l’Amiga pouvait être utilisé sans disque dur. Cette contrainte fait que nombre des premiers acheteurs de l’Amiga, orienté sur les capacités multimédia et les jeux, n’utilisent pas le Workbench et se contentent de booter sur des disquettes, l’environnement graphique du Workbench n’étant réellement exploitable qu’avec un Amiga 2000 équipé d’un disque dur SCSI.

[modifier] Le système de fichiers

Conçu à l’origine pour gérer des disquettes 3 " ½, le système de fichiers n’était pas des plus performants lorsqu’il était transposé sur des disques durs. Un de ses défauts était la non-indexation du contenu d’un disque, ce qui rendait l’ouverture de gros répertoires assez lente et fastidieuse. Un gestionnaire de fichiers tel que le célèbre Directory Opus permettait de pallier ce défaut. Un autre inconvénient était la limitation à 4 Go des disques durs, problème qui fut réglé avec l’apparition de patches du système de fichier (le FFS, acronyme de Fast File System). Il est aussi à noter, pour l’anecdote, que même si les derniers Amiga utilisaient une interface IDE du fait du coût moindre des disques durs dans cette norme, le gestionnaire de disques portait toujours le nom "scsi.device" car le SCSI avait été choisi pour les premières générations d’Amiga.

Des systèmes de fichiers tierces plus performants ont également vus le jour, et il est possible d’installer des devices qui permettent à l’Amiga d’exploiter des formats PC, mac ou linux.

[modifier] Gamme

Modèles professionnels :

Modèles pour particuliers :

Modèles divers :

  • CDTV, un set-top-box ;
  • Amiga CD32, processeur Motorola 68EC020, console de jeux basée sur le hardware de l’Amiga 1200, avec un coprocesseur supplémentaire nommé "Akiko" qui permettait d’effectuer une conversion chunky to planar en temps réel et accélérait le rendu des jeux en 3 dimensions.

Quelques prototypes n’ont jamais vu le jour, dont :

  • Amiga Nyx, 1994, avec un prototype de puces AAA ;
  • Amiga Walker, 1996, avec un jeu de puce AGA, mais avec des connecteurs d’extension ressemblant aux PCI.

[modifier] Notes et références

  1. http://www.pouet.net/results.php?which=7&when=06 Résultats de l’Assembly 06
  2. Information incertaine

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes