N'gaous

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N'Gaous
Pays Algérie Algérie
Wilaya Batna
Daïra N'GAOUS
Code ONS 09
Code postal 05600
Président de l'APC
Mandat en cours
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Longitude 5° 36' 38 E
Latitude 35° 33' 18 N
Superficie 80.45 km2
Population 30 000hb hab.
(2008)
Densité 500 hab./km2

N'Gaous est une ville d'Algérie, c'est une daira de la Wilaya de Batna dans les Aurès .

Sommaire

[modifier] Géographie

C'est une région subsaherienne, il fait généralement chaud. La terre est fertile et elle est utilisée pour la culture agricole. On trouve les céréales, les fruits et les légumes.

N'Gaous vue par satellite [2]


[modifier] Histoire

Anciennement appelée Nicosium ou Nicivibus à l'époque des Romains. La région est peuplée par les Ouled Soltane dans l'histoire. La ville a été fondée par une petite partie de la grande tribu berbère Zénète des Banou Ifrens ( Ifren veut dire une caverne au singulier en bérbère Zénète et élu ou choisi et se cacher ici ), qui sont resté en vie après les combats contre l'armée Fatimides et les Omeyades [1] et qui a marqué l'histoire des Amazighs de VII au XI siècle.[2] Vers le Xe siècle en 947, Abu Yezid ( l'homme à l'âne) s'est rufigié à N'Gaous pour combatre les Fatimides avant d'y aller à Belezma son dernier refuge avant sa mort.[3] [4]

N'Gaous sera le théâtre d'affrontement entre les deux pouvoirs Hafsides et Zianides. À l'arrivée des Tribus Hilaliens ou les Riahs, la région est dominée par eux jusqu'à la colonolisation française. Plusieurs Cheikhs et chefs vont influencer la région des Aurès pour leurs savoirs. Parmi les Riahs célèbres, Yacoub Ibn Ali, il fut un ami à Ibn Khaldoun.[5] Son père aussi a été un savant en matière de religion.

Pendant l'ère musulmane, la construction de la mosquée célèbre des sept dormants a été construite par Sidi Kessam. Cette mosquée est un vestige national. [6]

Plusieurs tribues vinrent pour contribuer au développement de N'Gaous. Par la suite, N'Gaous a connu plusieurs transformations au cours de l'occupation française et de l'indépendance.

[modifier] Langues

L'étude de la langue a été réalisée par la société historique d'Algérie [7]:

  • Les Bni Ifren parlent l'arabe et le tadziri.
  • Ouled Deraj parlent l'arabe.
  • Ouled si slimane parlent l'arabe et le chaoui.
  • Ouled Soltane parlent le chaoui.
  • Ouled Luifi parle le chaoui.
  • Ouled rehab parle le chaoui.
  • Ouled Taleb parlent le chaoui.
  • Les Seharis ghouata ( Luwata) parlent l'arabe.
  • Khoudrane parlent le chaoui et l'arabe.
  • Ouled Ali ben Sabor parlent l'arabe et le chaoui.

[modifier] Population

Les communautés qui composent la commune de N GAOUS sont : Les Banou Ifren dans une proportion de 40 %[réf. nécessaire] Les Ouled Rehab dans une proportion de 57 %[réf. nécessaire] Les Ouled ali ben sabor dans une proportion de 3 % les Ouled Rehab parlent le chaoui(thamazighth).

[modifier] Commerce et industrie

  • À N'Gaous, l'agriculture de l'abricot est la principale source de la région.
  • Au cours de l'indépendance de l'Algérie,exactement au début des années 1980 sous l ère de Mr feu BOUATOURA Mabrouk ancien président de l APC de N GAOUS pendant 10 ans et une vice présidence la ville s'est dotée d'une industrie pour la fabrication du jus d'abricot et d'orange et d'une usine pour la confection de souliers de sports (ADIDAS) qui a connu une belle épopée pour se retrouver presque à l arret actuellement.

[modifier] Références

  1. L'Algérie médiévale, écrit par Mahfoud Kaddache
  2. Revue africaine, écrit par société historique algérienne v 89-90 1945-1946
  3. Ernest Mercier, Histoire de l'Afrique Septentrional p 348
  4. [1] Histoire de l'Afrique Septentrional,Ernest Mercier
  5. Ibn Khaldoun, Les prolégomès
  6. Itinaire de l'Algérie, écrit par Louis Piesse
  7. Revue africaine, écrit par société historique algérienne v 89-90 1945-1946
  8. Revue africaine, écrit par société historique algérienne v 89-90 1945-1946


[modifier] Voir aussi


[modifier] Municipalité

Rahal Abderezak est actuellement le maire[réf. nécessaire]

[modifier] Biographie

Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères, traduit par Slane, édition Berti, Alger 2003

[modifier] Liens externes

Autres langues