Utilisateur:Mutima/L'association Survie

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Étant militant de l'association Survie, je donne ici ma version sur cette association. Par la nature de son combat citoyen, l'association Survie est sujette à de violentes campagnes de dénigrement liée à certaines conceptions malhonnêtes de l'État français. Ces campagnes ont de très actifs relais sur Wikipédia. Bien sur elles ne présentent pas toujours leur visage authentique. Ce sont des campagnes parfois issues de personnes sincèrement blessées qui n'admettent pas que leur pays puisse avoir des activités criminelles et parfois de personnes probablement salariées pour effectuer ce travail de propagande, donc des fonctionnaires ou assimilables.

Pour commencer voici une vidéo qui montre le président de Survie annonçant le génocide de 1994 au Rwanda et dénonçant l'implication de la France avec le régime criminel du Rwanda. Elle date du 24 janvier 1993. C'est un interview de Jean Carbonare par Bruno Masure au journal de France 2 à 20 heures.

Devise Donner valeur de loi au devoir de sauver les vivants
Date de création : 1984
Président : Odile Biyidi Awala
Ancien Président : François-Xavier Verschave
Nombre d'adhérents : 1650 (2005)
Siège : Survie
210 rue St Martin
75003 Paris
Site Internet : www.survie-france.org


Survie est une association française créée en 1984. Survie est devenue une fédération d'associations. On distingue Survie France et les différentes associations locales (régionales ou départementales) telles que Survie Rhône, Survie Bretagne, Survie Paris-Ile de France, Survie Bas-Rhin, etc.. Elle compte 1650 cotisants, une centaine de militants et six salariés.

Survie est présidée par Odile Tobner depuis le 17 septembre 2005.

Survie est membre fondateur de plusieurs associations : Biens Publics à l’Échelle Mondiale et l'Observatoire de la coopération française (groupe de recherche qui n'a plus d'activité), d'ATTAC notamment. Elle est aussi membre d'autres associations comme le Centre de recherche et d'information pour le développement, de plusieurs collectifs ayant des objectifs clairement politiques, comme la commission d'enquête citoyenne sur l'implication de la France au Rwanda ou la coalition des ONG pour la Cour pénale internationale [1].

Selon son ancien président, François-Xavier Verschave disparu en juin 2005, Survie est de fait, « une extraordinaire preuve de la force de l'interpellation non-violente. Combien d'élus, de tous bords, sont finalement reconnaissants qu'on les rappelle aux choses essentielles - et sont devenus à leur tour militants ! Notre société est loin d'être parfaite, mais elle nous laisse la possibilité de parler, d'élire des représentants, de les interpeller : ces libertés, trop rares, on peut les faire vivre, et en obtenir énormément, si on veut y croire, c'est-à-dire si on brise les innombrables autocensures du fatalisme, de la crainte, de l'indifférence, de la sacralisation ou du mépris du politique. On a vu, en Europe de l'Est, l'énergie considérable que peut libérer la fin de certaines autocensures.

Survie ne vit que de telles libertés. Elle en a besoin pour aller au bout de son combat. »

L'un des thèmes favoris de Survie est la « Françafrique » qui vient du titre d'un des livres de François-Xavier Verschave, « La Françafrique, le plus long scandale de la République », paru en 1998. Ce mot fait désormais partie du vocabulaire politique dans les médias et de certains cercles de spécialistes. Mais à la vérité, s'il l'a popularisée sous forme d'un jeu de mot, la France à fric et d'un mot contracté, François-Xavier Verschave s'est inspiré de Félix Houphouët-Boigny qui est le véritable créateur de cette expression, la France-Afrique (diplomatie), qui désignait alors dans sa bouche la belle France et ses anciennes colonies «reconnaissantes», dans le but de faire passer diplomatiquement l'idée de l'indépendance de son pays, dont il était député au parlement français.


Sommaire

[modifier] Objectifs statutaires

Les objectifs que se donne l'association sont :

  • Promouvoir l'accès de tous aux biens publics mondiaux
  • Ramener à la raison la politique africaine de la France
  • Combattre la banalisation du génocide

[modifier] L'inspiration de Survie

[modifier] L'origine

Le déclecheur de la fondation de cette association fut l'appel de prix Nobels qui en 1981 ont rappelé la réalité des souffrances des populations du tiers-monde. Voir historique sur le site de Survie-France.

Au cours de son évolution Survie a trouvé dans la culture française d'autres sources d'inspiration telle que cette phrase de Montesquieu : « Si je savais quelque chose qui fût utile à ma patrie et qui fût préjudiciable au genre humain, je la regarderais comme un crime ». Elle a été mise en entête du livre de François-Xavier Verschave « La Françafrique ».

Survie se définit elle-même comme une « campagne de citoyens » qui interpelle les pouvoirs publics sur les responsabilités de la France dans la conduite de sa politique en Afrique. A l'origine l'association avait pour unique objectif de promouvoir une autre coopération pour le développement.

Ayant obtenu le soutien de 8500 maires de France, Survie obtint ensuite l'engagement écrit de plus des deux tiers des députés de deux législatures consécutives pour un projet de loi pour la Survie et le développement, préparé finalement par cinq groupes parlementaires.

[modifier] La loi pour la survie et le développement

Les étapes de cette implication parlementaire, et les noms des députés signataires, sont relatés dans le bulletin Le point, sur la loi pour la survie et le développement (qui précéda son bulletin actuel, Billets d'Afrique) qui était envoyé à toute la classe politique.

Ainsi le n° 12 de le point du 1 mai 1988, annonce que 330 députés et 136 sénateurs ont signé cet engagement, tous listés dans les douze premiers numéros. Au cours de la législature suivante, le N° 24 de juillet/aout 1989 annonce 353 députés signataires et le texte de 4 propositions de lois identiques pour la survie et le développement (PC, RPR, UDC, et UDF). Les propositions de loi sont enregistrées ensemble à l' Assemblée nationale française le 26 mai 1989 par les députés Jean-Pierre Delalande (RPR), Denis Jacquat (UDF), Jean Paul Fuchs (UDC) et Théo Vial-Massat(PC) sous les n° 758 à 760 pour le RPR, l'UDF et l'UDC, n° 761 pour le PC (qui avait un exposé des motifs différent et une rédaction différente de l'article 8 de la proposition).

En septembre 1990 le n° 31 du même bulletin de Survie annonce que 81 % des députés ont souscrit personnellement à ce projet de l'association Survie, tous listés dans les numéros précédents. Dans le n° 33 d'octobre 1991 on apprend que Jean-Marie Daillet (NI) a déposé une cinquième proposition de loi idnetique n° 2233 et qu'une sixième est en cours de dépot par MM Jean-Michel Belorgey, Jean-Pierre Luppi et Mme Marie-Noelle Lienemann. Le N° spécial du 14 octobre 1992 liste les 26 députés présents à un rassemblement organisé par Survie à l'Assemblée nationale le 14 octobre 1992 et animé par Bruno Masure. Finalement ce projet n'aboutit jamais.

[modifier] Les interrogations sur l'échec de ce projet de loi

Survie s'est interrogée sur les raisons du blocage de fait de ce projet. L'association est arrivée à la conclusion que ce serait la Cellule africaine de l'Elysée qui bloquait ce projet. Cela soulignait en outre pour l'association que les députés français étaient très peu maîtres de leur ordre du jour, ce qui posait selon elle des interrogations sur la réalité de la vie démocratique de la France et remettait en cause de fait l'engagement écrit des élus qui se laissaient ainsi déborder sur leur propre terrain législatif par le pouvoir exécutif, alors présidé par François Mitterrand.

[modifier] Le choc du génocide au Rwanda

Début 1993, Jean Carbonare, alors Président de Survie, avait été enquêteur de la commission parrainée par la Fédération internationale des droits de l'homme, Africa Watch, l'UIDH (Ouagadougou) et le CIDPDD/ICHRDD (Montréal). Cette commission avait enquêté au Rwanda, puis publié un rapport ¹ alarmant en dénonçant les prémisses d'un génocide. Jean Carbonare intervint au journal de 20 heures avec Bruno Masure pour alerter les Français sur ce risque. Survie affirme qu'il contacte aussi à plusieurs reprises la cellule africaine de l'Élysée. En vain. (¹ Rapport de la commission internationale d'enquête sur les violations des droits de l'homme au Rwanda depuis le 1° octobre 1990, publié en mars 1993 par les quatre associations citées ci-dessus).

C'était plus d'un an avant le génocide. Incontestablement, le génocide au Rwanda marque un tournant pour l'association. Convaincue de l'implication de la France dans ces événements du Rwanda, comme l'ONG Médecins sans frontières le dira et l'écrira en avril et mai 1994, ils montrent pour l'association Survie, jusqu'à quels désastres la politique de la Françafrique peut conduire. François-Xavier Verschave publie fin 1994 « Complicité de génocide? La politique de la France au Rwanda ». Jean-Paul Gouteux, autre militant de Survie, publie ensuite « Un génocide secret d'État, la France et le Rwanda 1990-1997 ». Ce livre lui vaut un procès avec le directeur du journal Le Monde (Voir plus loin).

Début 1998, à la suite d'articles de Patrick de Saint-Exupéry dans Le Figaro, la mission d'information parlementaire sur le Rwanda est crée. Survie lance avec des personnalités diverses les comités « Vérité sur le Rwanda » pour forcer les députés à une plus grande exigeance et demander une commission d'enquête plutôt qu'une mission d'information.

En 2002 Jean-Paul Gouteux publie « La nuit rwandaise, l'implication de la France dans le dernier génocide du siècle ».

En 2004, Survie invite plusieurs associations et personnalités à créer une commission d'enquête citoyenne sur l'implication de la France au Rwanda. Après avoir fait une enquête documentaire et sur le terrain pendant plusieurs mois, cette commission entend pendant une semaine des témoins, des experts, des journalistes et l'un des rapporteurs de la mission parlementaire. Tous les responsables français, civils et militaires, que l'association pense liés à la politique de la France au Rwanda ont reçu une invitation à témoigner devant cette commission par lettre recommandée.

[modifier] La «dimension mafieuse de la Françafrique»

Les dossiers noirs de la Françafrique commencent par le Rwanda en 1994. Plus d'une vingtaine suivront, tous sur des problèmes africains où l'association estime que la France est impliquée d'une manière ou d'une autre. Ils seront repris et développés sous la plume unique de François-Xavier Verschave : (La Françafrique, le plus long scandale de la république, Noir Silence, qui arrêtera la françafrique ?, Noir Chirac). L'angle des relations mafieuses de la Françafrique devient un sujet d'études et de campagnes d'information pour l'association.
L'Affaire Elf, le comportement d'autres multinationales d'origine française et leurs interactions avec la politique française en Afrique, sont suivis par l'association.
Les dictateurs et les mercenaires notoirement soutenus par la France sont systématiquement épinglés. Les paradis fiscaux apparaissent aux yeux de Survie comme un pivot de cette dimension mafieuse de la Françafrique et sont aussi pour elle des « paradis judiciaires ».

Billets d'Afrique, le mensuel de l'association, envoyé à toute la classe politique et médiatique française, se fait largement l'écho de cette vigilance.

[modifier] Les principaux événements de l'histoire de Survie

Pour l'histoire de Survie, d'après Survie [2]

  • 1984 : Création de Survie-France
  • 1987-1992 Travail avec les parlementaires français sur un projet de loi pour la survie et le développement qui redéfinissait la coopération française. Publication du Point sur la loi pour la Survie et le développement.
  • 1993 : Début de la publication du mensuel Billets d'Afrique
  • 1994 : Création de l'Observatoire permanent de la Coopération française (OPCF) par Survie. Dénonciation de la complicité de la France dans le génocide au Rwanda. Organisation à Biarritz d'un contre-sommet à l'occasion du XVIIIe sommet franco-africain.
  • 1995 : Survie et Agir ici publient 6 «Dossiers noirs» (à voir sur le site). Rédaction d'une nouvelle charte de Survie.
  • 1998 : Survie organise une manifestation au Trocadéro (peu d'échos dans la presse - il en reste des images Vidéo) .
  • 2000 : Création de l'association « Biens publics à l'échelle mondiale ».
  • 2002 : La Cour d'Appel de Paris déclare FX. Verschave et L. Beccaria non coupables du délit d'offense à chefs d'Etat.
  • 2003 : Survie organise avec Agir Ici « Un autre Sommet pour l'Afrique ».
  • 2005 : Survie envoie des observateurs lors de l'élection présidentielle du Togo. Publication de Negrophobie par trois militants. Décès de son président François-Xavier Verschave

[modifier] Les critiques et procès contre Survie

Survie n'est pas une association qui suscite l'unanimité. Par son engagement, elle tente de déranger des idées sur la démocratie française et les dictateurs de la « Françafrique » qui suscitent des critiques parfois vives et même des procès.

Ses dirigeants affirment que l'association est soumise aux quolibets suivants : "sorte de Tintin au Congo" (article du journal Le Monde du 2 mars 2001), la « théorie du complot » (voir paragraphe ci-dessous), le « jusqu'au boutisme », le « disque dur » (à propos de feu son président).

[modifier] La théorie du complot

Survie et François-Xavier Verschave ont été longtemps accusés d'être sous l'emprise d'une théorie du complot en dénonçant le système de la françafrique qu'ils auraient fantasmé. Pourtant plusieurs accusateurs ont poursuivi en justice des militants de Survie, et ont été déboutés ou partiellement déboutés devant la justice française. D'autres procès comme par exemple celui de l'Affaire Elf ou l'Affaire des écoutes de l'Élysée sont venus corroborer ce qui n'apparait plus dès lors comme un pur fantasme. Survie, jusqu'à maintenant, n'a jamais pris l'initiative d'une démarche judiciaire.

[modifier] Les critiques du journaliste Stephen Smith

L'association considère que l'un de ses détracteurs les plus virulents est sans doute Stephen Smith. Avant le génocide au Rwanda, Stephen Smith a entretenu des relations normales avec Survie, puis brusquement a lancé plusieurs attaques dans ses articles contre Survie, peu de temps avant de passer au journal Le Monde. Il est l'auteur de Négrologie:pourquoi l'Afrique meurt (éditions Calmann-Levy), ancien responsable «Afrique» du journal Libération, puis responsable «Afrique» du journal Le Monde et spécialiste de l'Afrique où il a été correspondant de presse de nombreuses années, notament pour RFI. Stephen Smith à reçu pour son essai le prix «Essai 2004 France Télévision», décerné par un jury présidé par Bernard Pivot. Selon lui, l'Afrique doit son dénuement à elle-même, et la mentalité africaine serait l'unique responsable de ce sous-développement. Il dénonce les attitudes qui visent à accuser l'occident des malheurs de l'Afrique.

Boubacar Boris Diop, Odile Tobner et François-Xavier Verschave publient en juin 2005 une réponse à Négrologie : Négrophobie - Réponse aux « négrologues », journalistes françafricains et autres falsificateurs de l'information , aux éditions les Arènes. Dans ce livre les auteurs dénoncent « les mensonges de la françafrique » et ses acteurs médiatiques français qui seraient organisés au plus haut niveau pour étouffer la conscience politique française, dont Stephen Smith serait l'un des « ingénieurs de l'âme » qui réveille les vieux clichés coloniaux et le mépris raciste à l'égard des Africains.

[modifier] Les procès

Plusieurs procès ont été conduits contre son président ou des militants.

  • Un procès fut gagné par Charles Pasqua en 1999, et François-Xavier Verschave fut condamné au franc symbolique, au motif que l'accusation portée contre Charles Pasqua dans son livre « La françafrique » concernant l'affaire Carlos, aurait dû l'être contre l'ensemble du gouvernement dont il faisait partie et non contre lui seulement.[3]
  • Jean Paul Gouteux, auteur du livre «Un génocide secret d'État» fut poursuivi en justice par Jean-Marie Colombani directeur du journal Le Monde et Jacques Isnard journaliste spécialisé dans les questions militaires au même journal. Il les avait qualifiés dans son œuvre d'« honorables correspondants des services français » à propos de la façon dont ils avaient traité le génocide au Rwanda dans les colonnes du journal. L'accusation sera déboutée en première instance et en appel par le tribunal de Paris en 2000. La cour de cassation a cassé le jugement d'appel en janvier 2004 et renvoyé à nouveau l'affaire devant la cour d'appel.voir article sur Acrimed - observatoire des médias
  • Le procès le plus connu, lié au livre « Noir silence » et relaté dans « Noir procès » - Les arènes, fut intenté par trois chefs d'États africains « amis de la France », Omar Bongo, Idriss Déby, Denis Sassou-Nguesso, pour offense à chef d'État étranger contre François-Xavier Verschave et Laurent Beccaria directeur de la maison d'édition les Arènes. Extraits des lettres d'accusation des chefs d'États offensés
    Défendus par Maître Paul Verges, les trois chefs d'État durent s'incliner devant la justice française en première instance et furent déboutés en appel sur le fond (voir ci-dessous un extrait des attendus du jugement) et sur la forme. En effet, la cour a disposé que pour se conformer à la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme, le délit d'offense à chef d'État étranger doit être constitué d'une intention délictueuse, qui n'a pas été démontrée. Néanmoins, si la cour est restée prudente sur la véracité des faits rapportées par la défense, elle a reconnu le « sérieux des investigations effectuées », rappelant qu'il s'agissait d'« un ouvrage militant » dont « les allégations [...] doivent être accueillies avec prudence ». Les avocats William Bourdon, Antoine Comte, Francis N’Thepe ont défendu François-Xavier Verschave. Laurent Beccaria fut défendu par Vincent Toledano.
    Les chefs d'Etats déboutés ne portèrent pas l'affaire en cassation.
    Extrait de l'arrêt définitif de la Cour d'Appel de Paris (Les arrêtés complets sont disponibles ici ) :
Il apparaît que les documents versés et les témoignages recueillis au cours de la procédure, qui n’ont pas vocation à établir la preuve complète et parfaite des allégations contenues dans l’ouvrage, et qui doivent être accueillis avec la prudence qui convient aux analyses de personnes dont certaines sont ouvertement hostiles aux chefs d’État mis en cause, établissent non seulement l’importance et l’actualité des sujets évoqués mais aussi le sérieux des investigations effectuées.
Malgré la vigueur des attaques, la volonté d’offenser n’est pas établie :
Si l’ouvrage se veut résolument militant, il ne trahit cependant pas son objectif de critique des systèmes politiques africains évoqués et du fonctionnement des relations internationales, spécialement avec la France. À ce titre, et compte tenu de la plus large liberté d’expression consacrée par la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme en la matière, il n’apparaît pas que la démarche de François-Xavier VERSCHAVE soit critiquable.
Si la critique politique du fonctionnement de l’État atteint nécessairement l’homme et, dans certains cas constitue même une critique de la personne, cette circonstance est imputable à la structure même des États analysés et au rôle primordial qu’y joue le président. Cette circonstance ne saurait être retenue contre les prévenus, sauf à les priver de tout droit d’examen et de critique des institutions et du fonctionnement de certains pays.
L’intention délictueuse des prévenus intimés n’est donc pas démontrée et il convient de les renvoyer des fins de la poursuite et de mettre hors de cause la société civilement responsable.
Les parties civiles seront en conséquence déboutées de l’ensemble de leurs demandes.


[modifier] Les tentatives de marginalisation

Les détracteurs de l'association accusent Survie d'avoir des liens avec l'extrême gauche. On peut remarquer que la LCR a plusieurs liens vers le site de Survie sur ses sites internet, ainsi que certains groupes anarchistes. L'association affirme n'avoir d'exclusive à l'égard d'aucun groupe politique, sauf avec l'extrême droite, et considère que cette information partielle vise à la marginaliser.

Les responsables de l'association affirment que c'est avec le mouvement alter-mondialiste, les Verts, le Parti communiste et le Parti socialiste, que les relations sont les plus actives actuellement dans les faits. Lors de son combat pour promouvoir une autre politique de coopération, entre 1984 et 1993, des maires et des députés centristes et de droite ont aussi participé à ses travaux et même, au moins une fois, un député centriste a assisté à une Assemblée générale et s'y est exprimé. Survie a organisé plusieurs colloques à l'Assemblée nationale française et au Sénat français. Survie se défend de toute ambition politicienne et affirme que cela demanderait une modification de ses statuts qui sont consultables à son siège.
L'association affirme n'avoir pour ambition que de faire évoluer la classe politique sur les questions relatives à la politique de la France en Afrique.

Selon un contributeur de Wikipédia, qui n'en a pas apporté la preuve, Survie Lorraine aurait soutenu la liste 100 % à gauche à Nancy en 2001. Cette information est inconnue du siège de Survie et demande à être confirmée par Survie Lorraine ou d'autres nancéens. Elle ne correspond pas à la politique de Survie qui n'a pas vocation à participer à la gestion des municipalités, même si les militants ont tout à fait le droit à titre individuel de participer à une élection politique.

[modifier] « Le Cabinet Noir du FPR en France »

Les actions de Survie, entre autres, à propos du Rwanda semble avoir réveillé un besoin de relancer chez plusieurs auteurs de graves accusations contre l'association Survie.

En octobre 2005 le Colonel Jacques Hogard, ancien commandant de la zone Sud de l'Opération Turquoise, publie « Les larmes de l'honneur, 60 jours dans la tourmente du Rwanda » dans lequel une note de l'éditeur (p25) rapporte que, pour Jacques Hogard, le livre de François-Xavier Verschave «Complicité de génocide ? la politique de la France au Rwanda» serait « malhonnête », que celui de Jean-Paul Gouteux « La Nuit Rwandaise, l'implication française dans le dernier génocide du siècle » l'aurait laissé « pantois ». D'autres auteurs, dont Survie cite souvent les travaux, sont aussi éplinglés dans la même note, notamment les journalistes Patrick de Saint-Exupéry et Colette Braeckman.

Le 23 novembre 2005 est paru un livre de Pierre Péan, « Noires fureurs, blancs mensonges », qui dénonce dans trois chapitres l'action de l'association Survie au sujet du Rwanda, qui serait anti-française et pro-FPR :

  • « Les fables de Jean Carbonare, Président de Survie »
  • « le cabinet noir du FPR en France », où les responsables de l'association sont présentés sous un jour inhabituel.
  • « Stephen Smith répond à Survie qui a écrit sur lui Négrophobie, un pamphlet honteux ».

[modifier] Les autres activités de l'association

  • Solidaire des luttes contre les expulsions des «sans papiers», de plus en plus marginalisés dans l'illégalité, phénomène que l'association considère comme le reflet d'un désordre politique et économique qui retombe sur les plus faibles dans le monde.
  • Etablissement de liens avec toutes les organisations non-gouvernementales qui militent pour une organisation politique, sociale et économique de l'humanité, compensant ainsi, selon elle, l'affaiblissement politique et juridique des États de droits par la mondialisation et donc participation au mouvement altermondialiste.
  • Collecte de témoignages concernant la politique de la France en Afrique et les dictatures françafricaines

[modifier] Voir aussi

[modifier] Collectifs et associations auxquels Survie participe

[modifier] Liens internes qui concernent les objectifs de Survie

[modifier] Personalités de Survie

[modifier] Autres liens externes