Mouvement de libération nationale du Québec

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Le Mouvement de libération nationale du Québec (MLNQ) est un groupuscule créé après la défaite des indépendantistes québécois lors du référendum de 1995 par Raymond Villeneuve, co-fondateur du défunt Front de libération du Québec. Le MLNQ poursuit la lutte pour l'indépendance en organisant des manifestations, comme celle du 1er juillet à Québec, pour dénoncer l'inféodation du peuple québécois (et en faisant circuler une pétition comptant près de 4 000 signatures, dont celles d'une quinzaine de personnalités québécoises d'envergure: Pierre Falardeau, Andrée Ferretti, Claude Jasmin, Yves Michaud, etc.).

Le Mouvement compterait au moins 500 membres actifs. Il tire son financement des contributions de ses militants et a son propre bulletin de liaison, La Tempête. Il s'est distingué par son combat contre ceux qui veulent partitionner le territoire québécois, pour la défense de la langue française et contre toute velléité d'intervention par la force du gouvernement fédéral au Québec advenant l'indépendance. Raymond Villeneuve s'est déjà prononcé en faveur du départ des anglophones Québécois vers «leur pays», le Canada. En plus d'avouer, lors d'une entrevue au magazine Vice qu'il regrettait de ne pas avoir tué plus d'Anglais. Il se reprit en disant qu'il faisait référence au passé (sic). Certains incidents ont été aussi attribués au MLNQ, comme des actes de vandalisme dans la municipalité majoritairement anglophone de Westmount, sur l'île de Montréal en plus d'avoir utilisé des slogans à saveur raciste lors de manifestations.

Dans les médias, le MLNQ n'a habituellement pas très bonne presse, en raison de ses positions jugées extrémistes et xénophobes. Cependant, la marche annuelle du 1er juillet obtient en général une certaine couverture médiatique.

[modifier] Drapeau

Le drapeau du MLNQ combine deux éléments: l'emblème de l'Habitant armé, symbole des Patriotes qui se sont révoltés en 1837-38, et les couleurs du drapeau du Parti patriote.

[modifier] Extraits

  • «Du début des années soixante jusqu'au recensement de 1996, 400,000 anglophones quittaient notre territoire. Dans les années fastes qui suivirent les actions du FLQ, la prise du pouvoir par le PQ et l'adoption de la loi 101, le Québec bénéficia d'un exode spectaculaire des Anglais vers "leur pays ", le Canada.»
  • «De 1971 à 1981, plus de 130 000 d'entre eux décidaient de prendre la route vers des contrées plus accueillantes pour tous ceux de leur espèce. Après quoi, ce taux de départs diminua peu à peu jusqu'à 1991.»[1]

[modifier] Note et référence

[modifier] Lien externe

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