Louis-Marie de La Révellière-Lépeaux

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Louis-Marie de La Révellière-Lépeaux orthographié également Larévellière (né le 24 août 1753 à Montaigu - mort le 27 mars 1824 à Paris) était un homme politique français qui exerça son activité pendant la période de la Révolution. Il fut un des cinq premiers Directeurs du Directoire.

Né dans une famille de propriétaires terriens de l'Anjou, il fit ses études chez les Oratoriens d'Angers, puis à l'université de cette ville où il acquiert une licence de droit (1775). Un moment avocat au Parlement de Paris, il retourne en Anjou où il s'intéresse surtout à la botanique.

[modifier] Sous la Révolution

Élu du Tiers état de l'Anjou aux États généraux de 1789, il est député de l' Assemblée constituante, administrateur du département du Maine-et-Loire, il fait parti du Club des Jacobins, mais le quitte après la fuite à Varennes (21 juin 1791). Membre de la Convention nationale(1792), il soutient les Girondins et passe dans la clandestinité après le 2 juin 1793 (chute des Girondins), il donne sa démission le 13 août 1793 et n'est pas remplacé. Il revient à la Convention thermidorienne le 8 mars 1795 (18 ventôse an III), il contribue à la rédaction de la Constitution de l'an III.

[modifier] Sous le Directoire

Membre du Conseil des Cinq-Cents, il est élu Directeur le 1er novembre 1795. Au Directoire, Louis-Marie de la Révellière-Lépeaux s'occupe surtout des questions culturelles et religieuses : co-rédaction de la constitution civile du clergé, création de l'Institut de France, diffusion de la théophilanthropie, religion rationnelle et du culte décadaire. Il prépare avec Paul Barras et Jean-François Reubell le coup d'État du 18 fructidor an V (4 septembre 1797).

En politique extérieure, il voudrait détruire la papauté mais ne se montre pas favorable à l'unification de l'Italie où il craint la domination des Jacobins. Le coup d'État du 30 prairial an VII (18 juin 1799), il doit démissionner, les Conseils l'estimant responsable des défaites de la France.

Il vit encore vingt-cinq ans, sans aucune activité politique.

[modifier] Références

Les Mémoires de La Révellière-Lépeaux ont été éditées par R. D. D'Angers (Paris, 3 vols., 1895).

Voir aussi :

  • Etienne Charavay, La Révellière-Lépeaux et ses mémoires, 1895
  • Albert Meynier, Un Représentant de la bourgeoisie angevine, 1905.
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