Ligne La Plaine - Hirson

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Ligne La Plaine - Hirson
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Ligne La Plaine - Hirson
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Longueur : 207 km
Mise en service : 1860-1870
Écartement : standard
Nombre de voies : double voie de La Plaine à Laon, voie unique au-delà
Pente maximale : {{{pente maximale}}} ‰
Propriétaire : RFF
Exploitant : SNCF
Électrification : 25 kV-50Hz monophasé de La Plaine à Crépy-en-Valois
Signalisation : BAL jusqu'à Crépy, BAPR-DV de Crépy à Laon, BM-VU SNCF au-delà
Types de trafic : RER B jusqu'à Mitry, TER et fret
Lignes affluentes : Paris - Lille, Ligne de Grande Ceinture, tram-train T4, Ligne de Roissy, Amiens - Laon, Reims - Laon, Lille - Thionville
Principales gares : Aulnay-sous-Bois, Mitry-Claye, Crépy-en-Valois, Villers-Cotterêts, Soissons, Laon, Hirson

Sommaire

[modifier] Description

Jusqu'à Crépy-en-Valois, la ligne est électrifiée comme tout le réseau Nord en 25 kV-50 Hz monophasé[1], équipée du block automatique lumineux[2], du KVB[3] et d'une liaison radio sol-train sans transmission de données[4]. Au-delà, la ligne est à traction autonome et équipée du block automatique à permissivité restreinte sur l'essentiel de son parcours jusqu'à Laon. La section Laon - Hirson est équipée du block manuel.

[modifier] Histoire

Avec 230 trains par jour, la ligne de la Plaine est encore plus saturée que la ligne Paris - Lille. La coexistence de rapides et express avec une desserte de type banlieue omnibus connaît des difficultés croissantes. Le quadruplement de la ligne est mis en œuvre de Paris à Aulnay afin d'assurer une meilleure régularité. La déclaration d'utilité publique est publiée par décret le 26 juillet 1907 et les travaux sont achevés en 1913. Les nouvelles voies sont insérées de part et d'autre des anciennes de Paris à la Plaine, puis se rejoignent grâce à un saut-de-mouton pour suivre du côté sud les anciennes voies d'Aubervilliers à Aulnay-sous-Bois. Ce quadruplement entraîne la suppression de la totalité des passages à niveau, la construction de nouveaux quais et de passages souterrains ou d'une passerelle (Aulnay) pour les voyageurs[5].

Durant les années 1920, le réseau de la banlieue nord souffre de plusieurs défauts qui rendent la desserte insuffisante. Alors que le réseau Ouest connaît une importante modernisation avec l'électrification partielle, la mise en place d'automotrices modernes ainsi que d'un service à horaires cadencés, le réseau Nord reste peu adapté à une desserte de type banlieue. La traction vapeur est maintenue, les gares sont trop espacées, les terminus intermédiaires sont trop peu capacitaires et le nombre de voies de réception à la gare du Nord est insuffisant. Une première amélioration est néanmoins mise en place avec la mise en service de rames réversibles et de locomotives à vapeur plus puissantes possédant de meilleures accélérations[6].

Sur le réseau Nord, l'électrification arrive sur la ligne Paris - Lille via Creil le 9 décembre 1958 puis sur la lignes Paris - Bruxelles via Compiègne et Paris - Mitry - Crépy-en-Valois en 1963[7].

[modifier] Annexes

[modifier] Articles connexes

[modifier] Bibliographie

  • (fr) Jean Tricoire et Jean-Paul Geai, Les lignes de Paris à Lille, Bruxelles et Liège - Histoire et description de trois lignes emblématiques du Nord, Numéro spécial N°50 (2/2007) de la revue Le Train ((ISSN 1267-5008))
  • (fr) Bruno Carrière, Les Trains de Banlieue Tome I, Éd. La vie du rail.
  • (fr) Bernard Collardey, Les trains de banlieue, tome II, Éd. La vie du rail, 1999, 335 p.

[modifier] Notes, sources et références

  1. RFF - Carte des lignes électrifiées [pdf]
  2. RFF - Carte des modes d’espacement des trains [pdf]
  3. RFF - Carte des lignes équipées de contrôle de vitesses [pdf]
  4. RFF - Cartes des lignes équipées de liaisons avec les trains [pdf]
  5. Bruno Carrière, Les Trains de Banlieue Tome I, pages 85 à 88.
  6. Bruno Carrière, op. cit., pages 244 à 247.
  7. Bernard Collardey, Les Trains de Banlieue Tome II, pages 57 et 66.