L'Insoumise

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

L'Insoumise
Image associée au film

Titre original Jezebel
Réalisation William Wyler
Acteur(s) Bette Davis
Henry Fonda
George Brent
Scénario Robert Buckner
Abem Finkel
John Huston
Clements Ripley
Owen Davis (pièce)
Musique Max Steiner
Photographie Ernest Haller
Montage Warren Low
Producteur(s) William Wyler
Henry Blanke (associé),
Hal B. Wallis (exécutif)
Durée 110 minutes (1h50)
Sortie États-Unis États-Unis
10 mars 1938
France France
12 octobre 1938
Langue originale anglais
Pays d'origine États-Unis États-Unis

L'Insoumise (Jezebel) est un film américain réalisé par William Wyler, sorti en 1938.

Sommaire

[modifier] Synopsis

Une jeune femme du Sud, de La Nouvelle Orléans, se montre tellement insupportable que son fiancé l'abandonne. C'est alors qu'une épidémie se déclenche ...

L’action se passe dans le Sud des Etats-Unis vers 1850. Julie Marston, jeune fille de la bonne société aussi capricieuse qu’excessive, est fiancée à un jeune banquier très réservé, Près Dillard. Comme ce dernier refuse de céder à tous ses caprices, Julie décide de lui jouer un tour à sa façon. Lors du grand bal de l’Olympe, elle arrive vêtue d’une provocante robe rouge, alors que la tradition veut que toutes les jeunes filles à marier soient habillées de blanc. Elle scandalise toute l’assistance venue au bal et Près, après l’avoir obligée à rester pour affronter le blâme et la réprobation des invités du bal, rompt ses fiançailles et quitte La Nouvelle-Orléans. À son retour, des années plus tard, persuadée que Près est toujours amoureux d’elle, Julie organise une grande réception en son honneur. Sa désillusion est immense quand Près lui présente sa femme Amy. Plus tard, Près se retrouve bloqué suite à une épidémie de peste et tombe malade. Julie malgré la déclaration d’état d’urgence court au secours de l’homme qu’elle aime toujours, tout en promettant à Amy que s’il s’en sort, elle s’effacera.

[modifier] Fiche technique

[modifier] Distribution

Générique
Bette Davis dans le générique de l'Insoumise.
Bette Davis dans le générique de l'Insoumise.
Henry Fonda dans le générique de l'Insoumise.
Henry Fonda dans le générique de l'Insoumise.
Georges Brent dans le générique de l'Insoumise.
Georges Brent dans le générique de l'Insoumise.
Donald Crisp dans le générique de l'Insoumise.
Donald Crisp dans le générique de l'Insoumise.
Fay Bainter dans le générique de l'Insoumise.
Fay Bainter dans le générique de l'Insoumise.

[modifier] Autour du film

  • Les similitudes entre L’Insoumise et Autant en emporte le vent n’étaient pas du au hasard. Tous les deux avaient pour héroïne une jeune femme capricieuse, orageuse et déterminée, un bel homme du Sud, un autre personnage féminin doux et effacé, une bonne dose de catastrophes, des hymnes à la gloire du Sud pourtant sur son déclin… À cause de cette proche similitude entre L’Insoumise et Autant en emporte le vent, la Warner studio de production de L’Insoumise, mis les bouchées doubles pour terminer le film avant, malgré les protestations de David O. Selznick qui accusait la firme de concurrence déloyale. Mais prudent, les producteurs de la Warner éludèrent certaines scènes trop semblables à celle du roman de Margaret Mitchell. En dépit des retards, le film sortit sur les écrans neuf mois avant le premier tour de manivelle d’Autant en emporte le vent.
  • Quand on lui offrit le rôle de l’Insoumise, Bette Davis pensa recevoir une mince compensation, au fait de ne pas obtenu celui de Scarlett dans Autant en emporte le vent. Elle fut détrompée par la suite, car outre le succès du film, l’un des plus grands de 1938, L’Insoumise reçu 5 nominations et deux Oscars dont celui de la meilleure actrice pour Bette Davis (son second, après celui de 1936 pour l’Intruse).

[modifier] Critiques

  • « Wyler est le grand maître du cinéma pour l’analyse psychologique dans une atmosphère donnée. L’Insoumise est la plus belle étude de caractère du parlant » Henri Colpi, « Le cinéma et ses hommes »

[modifier] Commentaires

  • De grands amateurs de mélo eux-mêmes ont jugé le film dépassé.
  • Et, avant sa période de cinéaste, François Truffaut écrivait : « Chef-d'œuvre du cinéma psychologique, L'Insoumise prouve, peut-être, que rien ne vieillit plus mal que les films psychologiques. »

[modifier] Récompenses

[modifier] Oscars

L’Insoumise a reçu cinq nominations et remporta 2 Oscars :

[modifier] Liens externes