Jubaea chilensis
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| Exemplaire âgé de cocotier du Chili au jardin Olbius Riquier à Hyères | |||||||||
| Classification classique | |||||||||
| Règne | Plantae | ||||||||
| Division | Magnoliophyta | ||||||||
| Classe | Liliopsida | ||||||||
| Ordre | Arecales | ||||||||
| Famille | Arecaceae | ||||||||
| Genre | Jubaea | ||||||||
| Nom binominal | |||||||||
| Jubaea chilensis (Molina) Baill., 1895 |
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| Classification phylogénétique | |||||||||
| Ordre | Arecales | ||||||||
| Famille | Arecaceae | ||||||||
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Le Jubaea chilensis, appelé également cocotier du Chili, est le plus gros des palmiers. Son stipe atteint parfois 5 mètres de circonférence au sol. C'est un palmier à la croissance assez lente à l'âge juvénile puis très lente à l'âge adulte. Il ne fleurit pas avant l’âge de 60 ans. C’est le plus résistant au froid de tous les palmiers à feuilles pennées. Il peut supporter des températures de —15°C. Il forme dans son pays d'origine de majestueux exemplaires.
Sommaire |
[modifier] Description
- Stipe : unique lisse, large, de 10 à 25 mètres de hauteur. Il est gris, plus large à la base que sous la couronne, souvent marqué de larges cicatrices laissées par les bases des pétioles. Il atteint 5 mètres de circonférence.
- Couronne : couronne de feuilles dressées au centre et recourbées pour les feuilles externes. Elle est dense et comprend 40 à 50 feuilles pennées de 3 à 5 mètres de longueur.
- Feuillage : persistant, 4-5 m de long, penné à base engainante, folioles (0,60 m) linéaires-lancéolés, glauques en dessous. Les pétioles sont courts, fibreux et se détachent facilement du stipe quand la feuille est morte.
- Floraison : l'espèce est monoïque. L'inflorescence est un spadice de fleurs unisexuées, qui émerge à l'aisselle des feuilles inférieures ; elle est de couleur pourprée.
- Les fruits sont ovoïdes. Ils sont semblables à des petites noix de coco. Ils ont une pulpe orange et fibreuse qui entoure une graine contenant une chair blanche et comestible dont le goût rappelle tout à fait celui de la noix de coco. Les fruits du cocotier du Chili arrivent à maturation dans le sud de la France. Ils sont appelés au Chili coquitos
[modifier] Distribution
- Habitat : Chili, au pied des Andes et jusqu’à 1500 mètres d’altitude, sur la côte de l’Océan Pacifique (Aconcagua, O’Higgins, Valparaiso). Il pousse de manière propice dans un climat de type méditerranéen sec. Autrefois, le Jubaea chilensis occupait une zone entre 32° et 35°S de latitude mais ses populations sont maintenant réduites à des zones protégées. Le cocotier du Chili est classé comme espèce menacée vulnérable (VU A1cd) sur la Liste rouge de l'UICN. Son exploitation est aujourd'hui réglementée.
- Il existe des exemplaires cultivés de Jubaea chilensis en Europe. Deux spécimens anciens sont ainsi visibles à Lorient, en Bretagne. Ils porteraient des traces d'impacts de balles de la Seconde Guerre mondiale. On trouve encore quelques cocotiers du Chili âgés au sud-ouest du Royaume-Uni, notamment dans le jardin tropical de l'abbaye de Tresco sur l'île de tresco (Archipel des Sorlingues).
[modifier] Multiplication
La germination de la graine du cocotier du Chili est aisée
[modifier] Culture
Beaucoup de ces palmiers dépérissent avant d'avoir atteint leur feuillage adulte. C'est probablement une des raisons pour laquelle on le rencontre si rarement dans son aire potentielle d'acclimatation (climats chauds de la zone tempérée).
[modifier] Utilisation
On l'exploitait autrefois pour produire un vin que l’on distillait avec sa sève. Mais cela nécessitait souvent l'abattage de l'arbre. Sa sève est aujourd'hui extraite par entaille pour fabriquer du miel et on récolte les graines qui sont comestibles.
