Joseph Julien Souhait

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Joseph Julien Souhait est né le 9 janvier 1759 à Raon-l'Étape. Au moment de la Révolution, il est avocat, à Saint-Dié (Vosges), et il vient de succéder à son père comme receveur des bois et salines de Rosières. Officier municipal en février 1790, élu maire le 15 novembre 1790, il démissionne après avoir été élu le 4 septembre 1792, député à la Convention. Il aura été le troisième maire de Saint-Dié.

Il vote la mort du roi, mais avec sursis d'exécution jusqu'à la ratification de la constitution. Le 21 vendémiaire an IV, il est élu député au Conseil des Cinq-Cents et siège jusqu'au coup d'État du 18 brumaire contre lequel il proteste. Rallié au Consulat, il est nommé receveur général des finances en Hollande, mais lors du plébiscite pour l'acceptation de l'Empire, il vote non. Il est immédiatement destitué et il se retire près de Verdun où il vit jusqu'en 1816.

Proscrit comme régicide, il gagne la Suisse, s'établit dans le Valais. Il ne rentre en France qu'après la révolution de 1830. Il se fixe alors à Nancy. Il emploie une partie de sa fortune à secourir les nécessiteux. Il est mort le 12 décembre 1842.

[modifier] Postérité

Son nom a été donné à une caserne à Saint-Dié, et ensuite à un collège.

Précédé par Joseph Julien Souhait Suivi par
Dieudonné Dubois
Maire de Saint-Dié des Vosges
1790-1792
Jean-Nicolas Bareth

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