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Le blason du département des Vosges
Situé dans l'Est de la France, en région Lorraine, le département des Vosges est entouré de la Meurthe-et-Moselle au nord, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin à l'est, du Territoire-de-Belfort et de la Haute-Saône au sud, et de la Haute-Marne à l'ouest.
Le département porte le numéro 88, sa préfecture est Épinal et ses habitants sont les Vosgiens.
Les Vosges doivent leur nom au massif montagneux qui sépare le département de l'Alsace et de la Franche-Comté.
Positionnement géographique du département des Vosges en France
Chiffres clés Portails connexes
  • Superficie : 5 874 km² - 53e rang français
  • Forêts : 48 % ; zones agricoles : 40 %
  • Point culminant : 1 363 mètres au Hohneck - 32e rang français
  • Population totale : 380 952 hab. (1999) - 61e rang français
  • Densité : 65 hab./km² - 58e rang français
La géographie des Vosges
Géographie physique Géographie humaine
La Roche du Diable à Xonrupt
Tour de la Liberté à Saint-Dié
Hydrographie Lieux remarquables
la Moselle entre Éloyes et Arches
Jardins de Callunes
Histoire du département des Vosges
Amphithéâtre de Grand
  • Dans l'Antiquité, le peuplement de la contrée est multiple : peuplades non indo-européennes, indo-européens méconnus autrefois nommés Ligures, puis Celtes, et au troisième siècle, des Belges, dont la tribu méridionale sous égide des Trévires, les Leuques rivalisent avec les gaulois Séquanes. Les Romains s'alliant tantôt avec l'un tantôt avec l'autre les soumettent. La civilisation latine prend un essor tardif au premier siècle, mais laissent des traces spectaculaires en plaine tel le sanctuaireou l'amphithéâtre de Grand, plus modeste en montagne avec des sites de hauteurs camp celtique de la Bure,…
  • Les divisions administratives restent inchangées au rythme des invasions rapides. La première Gaule belgique est dévastée, parfois occupée par des Burgondes, des Alamans, des Francs. Après la bataille des Champs catalauniques en 455, les modestes Francs ripuaires sont autorisés par l'Empire romain à avancer dans cet immense espace dévasté à l'est qu'ils nomment Austrasie. Leur intelligente stratégie, puisqu'ils sont plus faibles, est de s'associer avec tous les petits centres de pouvoir locaux, en prenant un droit de contrôle mesuré sur les vieilles cités romaines et surtout leurs voies et péages. Luttant contre les puissants Alamans, Wisigoths et Burgondes, leur roi Clovis choisit la religion chrétienne primitive, pour s'assurer une multitude de petites clientèles alors que l'autorité des grands rois germains imposent l'arianisme. Les Francs laissent les échanges s'ouvrir au nord de l'Europe afin d'appeler des aides mercenaires et faire commercer des denrées des contrées lointaines.
  • Le christianisme primitif en plaine et mérovingien en montagne laissent une empreinte durable : saint Mansuy, saint Elophe, sainte Exupère, Romaric, Amé de Remiremont, Leudinus Bodo, Gondelbert, Saint Dié, Hydulphe, …
  • Les dernier Pépinnides luttent violemment contre les Etichonides pour contrôler ces hautes terres. Le conflit âpre se clôt avec la victoire de Pépin, imposant une restauration autoritaire du fisc royale. Les bans chrétiens pillés sont soumis et les groupes d'hommes vaincus autrefois libres réduits au servage. Quelques décennies plus tard, Charlemagne semble vouloir apaiser les mesures sévères de son père, songeant à la stabilité de ce qui est au coeur de son grand royaume, il chasse dans les forêts vosgiennes et ses enfants le font aussi : Champ-le-Duc, Cornimont
  • À la mort de Louis le Pieux, la contrée fait partie de la Lotharingie dont le territoire se morcelle au fil des siècles : Lothaire Ier, Lothaire II, Saint Empire romain germanique, liste des rois et ducs de Lotharingie.
  • L'évêque de Toul reprend le contrôle temporel au onzième siècle d'une grande partie de son diocèse. L'activité incessante de Saint Gérard en témoigne.
  • Gérard d'Alsace, qui a des domaines au Xaintois près de Châtenois, reçoit de l'empereur germanique le duché de Lorraine et fonde une lignée fidèle qui sert le saint Empire tout en accroissant ses terres. Ces descendants allemands, mais polyglottes, subissent l'influence franco-flamande, autant sur les plans économiques que culturelles et religieuses : liste des ducs de Lorraine. Ainsi sans qu'ils y puissent grand chose, s'installe la seigneurie franco-flamande, l'influence des moines blancs, une écriture juridique de l'ancien français, sans oublier les arts et techniques, la poésie et la littérature. Des vassaux du duc de Lorraine prenant le meilleur de cet esprit nouveau s'émancipent en affermissant un soutien politique populaire : maison de Ribeaupaire, comté de Salm qui à la fin du seizième siècle se scinde en comté de Badonviller et principauté de Salm. Mais les trois évêchés et le duché lorrains captent aussi cet héritage et commencent à structurer petit à petit un véritable Etat lorrain. La maison française d'Anjou hérite de la branche aînée de Lorraine, mais doit s'allier à une branche cadette, les Vaudémont, après la défaite de Bulgnéville.
  • Menacé par le rêve d'expansion bourguignonne de Charles le Téméraire, René II préserve son duché grâce à l'aide des villes alsaciennes de la Basse Union et surtout des garanties financiaires généreuses du Roi de France, Louis XI. La Lorraine autonome s'émancipe de l'Empire romain germanique. Une période autonome d'apogée lorraine s'ensuit en périphérie de la puissance française bienveillante.
  • Le conflit entre Valois et Habsbourg envahit les espaces préservées. Le siège de Metz par les troupes de l'Empire permet aux troupes françaises de défendre la cité reconnaissante. Henri II, prévoyant d'autre conflit avec l'Empire, annexe les trois évéchés après la chevauchée d'Austrasie.
  • Mais l'Empire germanique s'effondre et sombre dans une guerre civile, initialement déclenchée entre catholiques et protestants. La guerre de Trente Ans sévit. Richelieu soutient financièrement les protestants, puis décide d'intervenir. La Lorraine, terre catholique intransigeante, est envahie par les deux alliés. De nombreux massacres sont perpétrés et la destruction de toutes les places fortes est recommandée : Beaufremont, Châtillon-sur-Saône, forteresse de Châtel-sur-Moselle, Fontenoy-le-Château, Beauregard, Spitzemberg, chateau du Bonhomme...
  • Les Français occupent le duché. Au retour de la paix en 1648, ils annexent l'Alsace, aussi prennent-ils tous les prétextes pour contrôler et au besoin occuper temporairement les terres ducales. Les militaires à la fleur de lys y font construire des routes et ne le rendent qu'à contre-coeur. Le roi de France finit par négocier son achat en 1734 à son duc héritier François II.
  • Pour faire accepter la transition aux Lorrains, Louis XV place son beau-père Stanislas à la tête du duché. La réalité du pouvoir est entre les mains du chancelier français De La Galaizière. Une administration quasi-militaire se met en place, elle est efficace en dépit de la lourdeur des prélêvements fiscaux.
  • La Lorraine devient un État du Grand Royaume en 1766. Le sentiment patriotique s'y développe fortement dans les classes populaires alors que une large fraction de la vieille noblesse choisit de servir et parfois de s'établir dans le Saint Empire. La Lorraine méridionale connaît une croissance heurtée à l'image du Royaume.
  • Les Vosges se mobilisent pour la défense de la République menacée en l'an II. Premier département a avoir versé l'impôt révolutionnaire, on donne en 1848 à l'ancienne place Royale de Paris le nom de place des Vosges. Les premières descriptions du département rappellent trois zones anciennes : la plaine à l'ouest de la Moselle, le piémont lorrain à l'agriculture diversifiée, la montagne vosgienne. Les bandes de cette segmentation se prolongent sur les départements limitrophes, Haute Saône et Meurthe. Réunir ainsi des populations différentes représentent une gageure pour le conseil général, siégeant à Epinal.
  • Pendant l'Empire et la Restauration, le département reste une contrée rurale, assez isolée, qui préserve ses vieilles activités traditionnelles, travail du fer à la frontière de la Haute-Saône et dans la montagne Vosgienne, en particulier Senones et Rothau exploitant la mine de Framont, art de la faïence à Epinal et Rambervillers, et un peu partout en appoint, travail du bois et métiers du textile.
  • Sous la monarchie de Juillet, l'essor démographique vigoureux du département se poursuit, culminant pour nombre de communes vers 1845. Celles qui en étaient dépourvues se dotent d'une église, d'une mairie et d'une école.
  • Au milieu du XIXe, abandons des vieilles activités et formes nouvelles d'industries influencées par le pôle mulhousien commencent à chambouler la répartition de la population ouvrière en forte croissance. Le premier désenclavement routier et ferroviaire consolide les activités des cantons les plus entreprenants. L'exode rural lui est concommitant.
  • Le département est amputé d'une partie de l'arrondissement de Saint-Dié en 1871 par le traité de Francfort : demi-canton de Saales, canton de Schirmeck et forêt de Raon-sur-Plaine sur le versant annexé. Les crises récurrentes de débouchés industriels après 1873, puis agricoles après 1878, amènent une érosion démographique qui se poursuit, malgré la persistance de développement industriel dans les vallées, principalement en aval et les spécialisations agricoles associées au maintien de l'artisanat traditionnel en Plaine.
  • La Première Guerre mondiale : Col de la Chipotte, Ban-de-Sapt
Cimetière militaire des Tiges
Administration et Politique
Administration

Carte

Politique
Vosgiens célèbres
Statue de Jeanne d'Arc à Domrémy

Les trois natifs du département les plus célèbres sont Jeanne d'Arc, Claude Gellée et Jules Ferry.

Économie Économie du département des Vosges
Agriculture et industrie Thermalisme et tourisme
Troupeau à Grandvillers
Place des Fontaines à Contrexéville

Tourisme dans les Vosges

  • Patrimoine naturel
  • Patrimoine historique
  • Thermalisme
  • Sports d'hiver
  • Tourisme vert
Le sport dans les Vosges