Joseph François Augustin Monneron

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Joseph François Augustin Monneron, banquier français, Député de Paris à l'Assemblée législative, négociant à la Nouvelle-Orléans, né le 24 décembre 1756 à Annonay, décédé le 13 août 1826 à Barataria, Nouvelle-Orléans, États-Unis.

Sommaire

[modifier] Contexte

Les frères Monneron.De gauche à droite : Pierre-Antoine (1747-1811), Charles-Claude-Ange (1735-1804), Jean-Louis (1742-1805).
Les frères Monneron.
De gauche à droite : Pierre-Antoine (1747-1811), Charles-Claude-Ange (1735-1804), Jean-Louis (1742-1805).

Ses frères Louis Monneron (1742-1805) et Pierre Antoine Monneron (1747-1801) furent députés aux Etats Généraux pour les Indes orientales et pour l'Île de France.

[modifier] Biographie

Il fit sa carrière dans les Finances et s'établit d'abord banquier à Paris. Son frère Louis lui servit de caution. Ils obtinrent en 1791 le droit de frapper monnaie en cuivre qui portait leur nom (pièces de 2 et 5 sols). Il est député de Paris à l'Assemblée Législative le 28 septembre 1791, il demanda dès le 21 octobre, l'organisation des écoles primaires et la punition des prêtres qui refusaient de se soumettre aux lois. En janvier 1792, il tenta de défendre la liberté du commerce avec les colonies, puis il donna sa démission le 31 mars 1792.

En juin 1796, deux négociants Monneron et Godard créent une banque d'escompte appelée Caisse des Comptes Courants (le terme de banque est banni de France depuis l'expérience de la Banque Générale de John Law). La société s'installe à l'hôtel Massiac, place des Victoires dans les anciens bureaux de la Compagnie des Indes, d'où son surnom de Caisse Massiac .

Icône de détail Article détaillé : Banque Monneron.

Rapidement quelques financiers se joignent aux deux fondateurs. Nommé en 1798 Directeur de la Caisse des Comptes Courants, il se vit accusé de malversations, puis acquitté (grâce semble-t-il à l'intervention de Paul Barras).

Le Premier Consul avait songé à en faire un Ministre des Finances. Sa disgrâce était due à Fouché, son antagoniste, qui obtint du Premier Consul de retirer le droit de frapper monnaie à la Banque Monneron. Le retrait de son privilège équivalut pour lui à la ruine, malgré son acquittement. Peut-être, crut-il, comme Napoléon Ier, à la possibilité d'un retour d'influence française en Louisiane, il quitta la France pour les États-Unis et termina ses jours à la Nouvelle-Orléans.

[modifier] Notes et références


[modifier] Sources

[modifier] Liens externes

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