Henri-Auguste-Georges de La Rochejaquelein

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Henri-Auguste-Georges de la Rochejaquelein (château de Citran, Gironde, le 28 septembre 1805 - 7 janvier 1867) était un homme politique français.

Son père Louis de la Rochejaquelein et son oncle Henri comptent parmi les plus célèbres des généraux royalistes qui ont combattu pendant la guerre de Vendée. Il entre à l'École militaire de Saint-Cyr en 1823, et devient officier de cavalerie. Il prend part à l'expédition d'Espagne de 1823 et à la guerre russo-turque de 1828-1829.

Membre de la Chambre des pairs dès 1825, il démissionne après la Révolution de juillet 1830 et l'accession au trône de Louis-Philippe, qui appartient à la branche cadette de la maison de Bourbon. Il est élu député du Morbihan en 1842, et siège à l'extrême-droite, parmi les légitimistes.

En 1848, la Gazette de France soutient sa candidature à l'élection présidentielle, mais il n'obtient qu'un nombre de votes insignifiant. Fait sénateur par Napoléon III en 1852, au grand étonnement des autres légitimistes, il défend ardemment le catholicisme ; sa nomination au Sénat peut peut-être s'expliquer par ses positions en matière de politique extérieure, où il se montre moins intransigeant sur la question romaine : il soutient d'ailleurs toujours la politique impériale dans ce domaine.

Henri de la Rochejaquelein a publié de nombreux ouvrages traitant de questions économiques ou politiques, entre autres des Considérations sur l'impôt du sel (Paris, 1844), Situation de la France (1849), À mon pays (1850), La France en 1853 (1853), La politique internationale et le droit des gens (1860).