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Note: (en cours, traduction de l'article anglophone + compléments provenant de mon exposé sur la bataille en cours de "Rome et son empire, de -218 à -32" assuré par M.C Ferries)


Article anglophone:[2]



Bataille de Cannes
Anéantissement de l'armée romaine par Hannibal lors de la bataille de Cannes

Date : 2 août 216 av. J.-C.[réf. nécessaire]
Lieu : Cannes (cannae) en Apulie dans le Sud-Est de l'Italie
Issue : Écrasante victoire carthaginoise
Bélligérants
Carthage République romaine
Commandants
Général: Hannibal Barca, secondé par Magon Barca
Cavalerie lourde : Hasdrubal
Cavalerie légère : Maharbal[réf. nécessaire] ou Hannon[réf. nécessaire]
Les consuls
Caius Terentius Varro
et Lucius Aemilius Paullus
Forces en présence
55 000 hommes
Infanterie lourde : 40 000
Infanterie légère : 6 000
Cavalerie : 8 000[réf. nécessaire]
8 légions romaines
8 légions alliées :
86 000 Romains et alliés,
dont 9 000 cavaliers[réf. nécessaire]
Pertes
6 000 tués [réf. nécessaire] 50 000 morts [réf. nécessaire]
29 tribuns et 80 sénateurs[réf. nécessaire]
20 000 prisonniers[1]
Deuxième Guerre punique
Sagonte — Tessin — La Trébie — Lac Trasimène — Cannes — Nola (1re) — Nola (2e) — Nola (3e) — Capoue (1re) — Silarus — Herdonia (1e) — Bétis — Capoue (2e) — Herdonia (2e) — Cissé — Numistro — Ausculum — Baecula — Grumentum — Métaure — Ilipa — Crotone — Zama
Liste des guerres et des batailles de la République romaine
Série Rome antique

La bataille de Cannes est une bataille majeure de la deuxième guerre punique (2 août 216 av. J.-C.[réf. nécessaire]) qui oppose l'armée carthaginoise dirigé par Hannibal Barca à l'armée romaine dirigé par les consuls Caius Terentius Varro et Lucius Aemilius Paullus.

La bataille de Cannes est consideré comme l'une des pire défaites de l'histoire de la Rome antique[2] et provoque la défection de nombreuses cités alliés de Rome du sud de l'italie qui se rallie alors à Hannibal, comme Capoue.

Bien que cette bataille ne permit pas à Hannibal de remporter la guerre, elle est considéré comme un exploit tactique du général carthagninois et est encore étudié de nos jours.

Suite aux cuisantes défaites de La Trébie (-218) et de Trasimène (-217) et à la relative inefficacité de la politique de temporisation du dictateur Fabius Cunctator, les romains décident d'affronter directement Hannibal en mobilisant plus de 87 000 soldats romains et alliés [réf. nécessaire]

Après s'être positionné sur la rive droite de la rivière Aufidus près du village de Cannes, les romains place leur cavelerie sur les flancs et masse leur infanterie en milieu afin pouvoir écraser les carthaginois sous le nombre. Pour contrer cette stratègie, Hannibal utilise une tactique de double enveloppement. Il positionne son infanterie legère au centre et lui adjoint sur ses flancs son infanterie lourde, legèrement en retrait. Il complète le dispositif en plaçant sa cavalerie en face de celle des romains. Durant l'affrontement, l'infanterie romaine enfonce profondement les lignes carthaginoise, formant ainsi une sorte de V. Mais les carthaginois ne rompt pas et grâce à leur infanterie lourde et à leur cavelerie - qui a précédament vaincu la cavalerie romaine -, ils parviennent à encercler les romains qui ne peuvent plus mainoeuvrer et finissent tailler en pièces.

On estime que 70 000 à 80 000 romains ou alliés ont péri durant la bataille dont le consul Lucius Aemilius Paullus et 80 sénateurs. [réf. nécessaire]

Sommaire

[modifier] Sources antiques

Comme sur l’ensemble des guerres puniques, on dispose essentiellement de sources romaines. Les principaux auteurs sont Polybe et Tite-Live. Le premier est un otage grec à Rome, entre 166 av. J.-C. et 149 av. J.-C., vivant dans la gens Aemilia, qui compte de prestigieux généraux, tels que Paul Émile le Macédonien (le vainqueur de Pydna), et Scipion Émilien dont il devient l’ami. Ce même Scipion est le petit fils du consul Aemilius Paulus présent à Cannes. Il dispose donc d’informations de première main, mais potentiellement partiales. Bien que froid et rigoureux dans son travail, il peut être suspecté de rejeter la faute de la défaite du père de son hôte à Rome, sur Varron, soit à la suite de ses hôtes, soit par clientélisme[3].

Tite-Live lui se fait l’écho de la tradition. Farouchement anti-plébeien, il accable Varron.

[modifier] Contexte

[modifier] Les désastres romains du début de la deuxième guerre punique

Après leur défaites du Tessin, de la Trébie et surtout du lac Trasimène, les Romains avaient adopté une politique de temporisation mise en œuvre par le dictateur Quintus Fabius Maximus Verrucosus, dit Cunctator ("le Temporisateur") pour cette raison.

Hannibal, lentement affaibli par la guerre d'usure menée par le dictateur, cherche à engager une bataille rangée contre les forces romaines. Il s’installe dans le sud de l’Italie où il dispose d’alliés, et cantonne à Capoue, renommée dans toute l'Italie pour sa splendeur. Il espère ainsi provoquer les Romains et les forcer à se battre en plaine, là où il est le plus apte à utiliser son excellente cavalerie.

[modifier] La campagne qui mène à Cannes

Du côté romain, on prépare les élections suivantes et, sur fond de conflit entre la plèbe et les patriciens, les consuls sont élus. Paul Émile comme Varron sont partisans d'une bataille mettant rapidement fin à la guerre, sous la pression de leurs électeurs[4]. Tite-Live signale que la tactique attentiste commençait à payer et que l'armée carthaginoise était presque à bout de vivres et avait les plus grandes difficultés à se ravitailler. C'est Varron qui commande à Cannes. Sa confrontation au génie militaire d'Hannibal donne un exemple de bataille classique (au sens propre, c'est-à-dire qu'il est encore étudié dans les écoles militaires) et démontre les limites des légions romaines.

Les consuls étant élus chaque année, ils n'avaient pas le temps de se former au commandement militaire. Rome avait donc mis en place une tactique éprouvée et simple, où le succès de la bataille reposait peu sur la valeur du général et essentiellement sur la discipline et la valeur des soldats romains, qui étaient citoyens et défendaient leurs biens.

[modifier] Armées en présence

[modifier] Tactique romaine

La bataille de Cannes (aujourd'hui Canne della Battaglia) se déroule en effet à proximité de l'Aufide en Apulie à quelques dizaines de kilomètres des premières colonies romaines. La disposition des troupes était toujours la suivante :

  • les légions romaines au centre : étant les mieux équipées, elles constituent le point fort du dispositif ;
  • les légions alliées les flanquant à droite et à gauche : étant moins bien équipées, elles forment un point faible ;
  • et la cavalerie, flanquant le tout et protégeant les ailes.

À l'intérieur des légions, les troupes étaient disposées en trois lignes, d'âge et d'équipement croissant. Là encore, les légions étant composées de citoyens payant leur équipement, les jeunes et les pauvres avaient un armement léger, alors que les plus vieux et les citoyens aisés étaient bien cuirassés. Les riches pouvant se payer un cheval formaient la cavalerie. Au cours de la bataille, après un harcèlement de l'adversaire par des troupes légères, la première ligne s'avançait pour enfoncer les lignes ennemies. Si elle était repoussée, elle reculait en bon ordre derrière la troisième ligne et c'est la deuxième qui prenait le relais.

[modifier] Déroulement de la bataille

Manœuvres durant la bataille de Cannes. Situation initiale en bas, destruction de l'armée Romaine en haut
Manœuvres durant la bataille de Cannes. Situation initiale en bas, destruction de l'armée Romaine en haut

[modifier] L'arrivée des deux armées à Cannes

A Rome, les élections avait donné pour nouveau consul pour l'année -216, Paul Emile, un patricien héritier de Fabius et le plèbien Varron, favorable à un affrontement directe avec les troupes d'Hannibal.[5],[6]

L'armée d'Hannibal s'est installé dans la région de Cannae (Cannes) après avoir pris possession des dépots de vivre militaire de Canusium. Ils sont rejoint le 29 ou 30 juillet par les troupes romaines dirigé par les deux consuls en exercices, Varron et Paul Émile qui s'intalle sur la rive gauche de l'Aufide (l'actuel Ofanto). Les deux consuls font contruire dès leur arrivé sur les lieus deux camps fortifiés[5], chaque camp étant dirigé par un des deux consuls.

Hannibal provoque l'armée romaine en faisant aligner ses troupes et en envoyant sa cavalerie numide vers les positions romaine[5]. Les deux consuls ne sont pas d'accord sur la mesure à prendre: Varron est partisan de livrer bataille à Hannibal puisqu'il la charche alors que Paul-Émile prefère ne pas se précipiter pour éviter que les désatre de Trébie et de Trasimène se reproduisent[5]. C'est finalement Paul-Émile qui a le dernier mot car c'est celui que le sort à designer pour commander l'armée ce jour-là[7]. Il ordonne donc à ces troupes de rester retranchés dans leur camps et de ne pas bouger.

[modifier] Placement des troupes sur le champ de batailles

Le lendemain matin, c'est Varron qui est désigné comme commandant de l'armée [5]. Il veut en découdre avec Hannibal et décide de choisir le lieu de bataille: Hannibal l'a provoqué sur la rive gauche, il l'attendra sur la rive droite. En faite, cela arrange grandement Hannibal car la rive droite possède un relief relativement plat ce qui est pratique pour sa cavalerie, au contraire de la rive gauche au relief accidenté.

Varron fait traverser l'Aufide à ses hommes et commence à les placer: l'aile droite est occupé par la cavalerie romaine (environ 1600 hommes) dirigé par Paul-Émile, l'aile gauche quant à elle est occupé par la cavalerie alliée (4800 homes) commandé par Varron. Au centre, les 16 légions (environ 65 000 hommes) composé de troupes romaines et allié sont commandées par le proconsul Caius Servilius Geminus. L'infanterie romaine est positionné de manière classique: les hastatii en première ligne, les principes en deuxième ligne et les triares en derniers. L'ensemble étant précédé par des troupes auxilliaires, les velites.

Voyant que l'armée romaine franchit le fleuve, Hannibal fait de même et place également ses troupes: l'aile gauche est occupé par la cavalerie lourde ibéro-gauloise (6000 homes) dirigé par Hasdrubal, l'aile gauche est quant à elle occupé par la cavalerie numide (4000 hommes) commandé par Maharbal selon Tite-Live [5], par Hannon selon Polybe. Au centre, Hannibal place l'infanterie ibéro-gauloise (environ 30 000 hommes) auquelle il adjoint sur ses flancs deux corps d'infanterie lourde lybiennes (environ 10 000 hommes au total). Hannibal dirige lui-même l'infanterie aidé de son frère Magon. L'ensemble est là aussi précédé par des troupes auxilliaires, des frondeurs des baléares.

Selon Tite-Live, les romains sont placé au nord alors que les carthaginois sont au sud[5].

[modifier] La bataille

La bataille commence par l'attaque des troupes auxilliares des deux camps qui se lance mutuellement javelots et pierre. Après quelques instants de combat, les troupes auxilliares se retire et laisse le reste de la troupe s'affronter.

Peu après, Les cavaliers d'Hasdrubal et la cavalerie de Paul émile commence à se charge. Hasdrubal possède une cavalerie bien plus nombreuse et mieux équipé, les deux caveleries ne pouvaient guère effectuer de manoeuvre car ils étaient coincées entre le fleuve et le gros des troupes[5]. Cela profite à Hasdrubal qui a le puissance numérique et un meilleur équipement. Après un âpre combat au corps-à-corps, les cavaliers d'Hasdrubal finit par prendre le dessus sur ceux de Paul-Émile[5].

Au centre, cela s'annonce mieux pour les romains. L'infanterie ibéro-celte avancent avec une formation en forme de sailli[5], c'est à dire que les troupes du centre sont legérement avancé par rapport aux ailes. De leur côté, les romains reste en ligne et font reculer les ibéro-gaulois à plusieurs reprises jusqu'a parvenir à enfoncer les ligne adverses au centre[5], formant ainsi une formation en V.

De l'autre côté, les numides affrontent la cavalerie allié de Varron en les harcelant de traits puis en se repliant dès qu'il s'approche trop.

[modifier] Formation du piège carthaginois

L'infanterie carthaginoise recule mais ne rompt pas. Soudain, les romains voit sur leur ailes d'autres romains se tourne subitement sur eux. Ce ne sont en faite pas des romains mais les lybiens d'Hannibal qui avait récuperé les armes des morts romains à Trasimène et à la Trébie. Alors que les romains sont fatigué par leur combat contre l'infanterie ibéro-gauloise, les lybiens n'ont pas combattu et peuvent donc se battre avec plus de vigueur[5]. De plus ces soldats sont bien entrainé et expérimenté, au contraire de l'armée romaine dont la plupart des effectifs ont du être recruté à la hate récemment pour combler les pertes des batailles de Trébie et surtout de Trasimène.

Les cavaliers d'Hasdrubal de leur côté foncent sur la cavalerie allié encore au prise avec les numides. Les soldats allié sont surmergé et tentent de fuir comme ils peuvent. Varron parvient lui à s'enfuir et se refugie avec cinquante cavaliers environ à Venouse[5].

Hasdrubal, après avoir ordonné aux numides de poursuivre les fuyards[5], va rejoindre avec ses cavaliers les lybiens et ainsi encercle completement les romains.

[modifier] Bilan

Hannibal comptant les anneaux des chevaliers romains tombés pendant la bataille, par Sébastien Slodtz, 1704, musée du Louvre
Hannibal comptant les anneaux des chevaliers romains tombés pendant la bataille, par Sébastien Slodtz, 1704, musée du Louvre

Les chiffres proposés par Tite-Live et Polybe varient légèrement. Selon Tite-Live (Histoire romaine XXII-49) :

«  On chiffre les pertes à 45 000 fantassins et 2 700 cavaliers, citoyens et alliés en nombre à peu près égal; parmi eux, les deux questeurs des consuls Lucius Atilius et Lucius Furius Bibaculus, 29 tribuns militaires, d'anciens consuls, d'anciens préteurs ou édiles, entre autre Gnaeus Servilius Geminius et Minucius qui avait été maître de cavalerie l'année précédente et consul quelques années plus tôt; en outre, 80 sénateurs ou magistrats ayant rang de sénateurs : enrôlés volontaires ils servaient comme simples soldats dans les légions. On dit qu'il y eut 3 000 prisonniers parmi les fantassins et 1 500 parmi les cavaliers.  »

D'autre part, selon Polybe, considéré par la plupart des historiens comme plus impartial que Tite-Live, 10 000 Romains furent capturés, et près de 53 000 périrent au combat. Encore selon Polybe, près de 5 500 cavaliers Romains tombèrent sous les coups des Carthaginois.

Le consul Paul Émile trouve également la mort au combat, mais Varron parvient à s'échapper, à la tête d'un peu plus de 70 cavaliers.

Hannibal s'en tire avec 6 000 tués. Parmi ceux-ci figurent 4 500 Celtes. Ce sont eux qui ont, étant au centre, contenu le gros des forces romaines.

[modifier] Conséquences

A l'issue de la bataille, la route de Rome était ouverte et l'armée carthaginoise aurait pu s'emparer de Rome qui ne s'attendait pas à ce moment à une défaite. Mais Hannibal aurait décidé de reposer son armée cette nuit-là. Selon la légende, un des généraux d'Hannibal, Hasdrubal, aurait déclaré à cette occasion: "Hannibal, tu sais gagner des batailles mais tu ne sais pas gagner une guerre !"

Rome aurait dû demander la paix, mais les Romains ne la demandaient qu’après une victoire : Rome refusa par exemple de racheter ses prisonniers (500 deniers pour les cavaliers, 300 pour les fantassins et 100 pour les esclaves). Elle reprit sa tactique de temporisation et reconquit patiemment le terrain perdu. Hannibal occupa ensuite pendant plus de dix ans le Sud de l'Italie, avant d'être rappelé en Afrique en 203 av. J.-C. Beaucoup pensent qu'Hannibal, malgré son écrasante victoire, avait une armée trop faible pour assiéger Rome, ce qui causa son repli en Italie du Sud. Cependant, certains soulignent que la stratégie d'Hannibal reposait sur la destruction du pouvoir de Rome en la privant d'alliés, et n'avait pas pour but la chute de Rome en tant que cité. Selon eux, Hannibal ne prit donc pas Rome par choix, et non parce qu'il n'en était pas capable.

Comme l'a souligné Richard M. Swain, « La victoire d'Hannibal à Cannes, bien qu'elle fût un chef d'œuvre de tactique, ne produisit pas de succès stratégique. Hannibal perdit la guerre contre Rome. ».

[modifier] Influence sur l’art de la guerre

La bataille de Cannes est encore aujourd'hui étudiée dans les écoles militaires. Le général Schlieffen s'en inspira grandement dans son célèbre plan censé assurer la victoire à l'Allemagne durant la Première Guerre mondiale, plan repris lors de la seconde guerre mondiale par Guderian et Erich von Manstein et mené à bien avec la victoire de l'Allemagne sur la France en 1940.

À l'instar d'Hannibal, qui retint l'armée romaine avec ses troupes pour mieux encercler ses ennemis, les troupes allemandes retinrent les forces françaises près du Rhin pendant que l'autre partie de l'armée de Schlieffen tenta d'encercler l'armée française. En effet, attirées dans le piège belge, les meilleures armées alliées avançèrent pendant que les blindés allemands effectuant un coup de faucille les attaquèrent dans leur dos. [8]


[modifier] Notes et références

  1. Yann Le Bohec, Histoire militaire des guerres puniques, Éditions du Rocher, 1996, p.192
  2. Tite-Live l'a compare dans le Livre XIII de Ab Urbe Condita à la Bataille de l'Allia qui faillit provoquer la destruction de Rome
  3. Alain Alexandra. Nouveaux regards sur la bataille de Cannes. Cahiers du Centre d’études d’histoire de la défense n° 23, 2004. ISBN 2-11-094729-2. En ligne [1]. Consulté le 15 mars 2007 p 25
  4. Alain Alexandra. op. cit. p 1 et 26
  5. abcdefghijklmn Tite-Live, Ab Urbe Condita, livre 22
  6. Polybe, Histoire générale de la république romaine, livre 3
  7. En effet, lorsque que les deux consuls en exercice sont présent au sein d'une même armée ce qui est rare, on fait un tirage au sort chaque jour pour savoir lequel des deux aura la responsabilité de commander l'armée
  8. Karl-Heinz Frieser - Le Mythe de la guerre-éclair