Gouvernement Silvio Berlusconi IV

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Italie

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Le quatrième gouvernement de Silvio Berlusconi, le soixante-et-unième de la République italienne, a été formé le 7 mai[1] 2008 après les élections générales italiennes de 2008 (anticipées suite à la démission du second gouvernement de Romano Prodi). Il a prêté serment à la Constitution italienne le 8 mai et a obtenu la confiance du Parlement le 15 mai avant d'être officiellement investi. Il est soutenu par la coalition entre le Peuple de la liberté (droite), la Ligue du Nord (populiste) et des petits partis alliés[2] au Peuple de la liberté et par le Mouvement pour l'autonomie sicilien (représenté par deux secrétaires d'État).

Sommaire

[modifier] Composition

Ce gouvernement de 21 ministres comprend 12 ministres de Forza Italia, 4 ministres chacun de l'Alliance nationale et de la Ligue du Nord et un ministre de la Démocratie chrétienne pour les autonomies[3]. En application d'une loi votée lors de la précédente législature, une fois complété par les secrétaires d'État[4], ce gouvernement comporte au total 60 représentants (soit 37 secrétaires d'État en sus de Gianni Letta). Au dernier moment, Silvio Berlusconi a renoncé à faire nommer des ministres adjoints (vice-ministri) qui auraient dû être initialement 5 ou 7.

Le 13 mai 2008 : le discours du président du Conseil, Silvio Berlusconi, à la Chambre ouvre le débat sur la confiance au nouveau gouvernement dans les deux chambres du Parlement.

Le 14 mai, ce gouvernement obtient la confiance avec 335 « oui », 275 « non » et une abstention (présents 611, votants 610, majorité requise 306).

Le 15 mai 2008, il obtient également la confiance du Sénat avec 173 « oui », 137 « non » et deux abstentions (l'abstention est considérée comme un vote contre au Sénat), (présents 313, votants 312, majorité requise 157).


Président du Conseil des ministres, M. Silvio Berlusconi

  • Secrétaire d'État à la présidence du Conseil : M. Gianni Letta

[modifier] Ministres sans portefeuille

  • Raffaele Fitto est ministre des Rapports avec les régions (ministro per i Rapporti con le Regioni)
  • Gianfranco Rotondi est ministre pour la Mise en œuvre du programme (ministro per l’Attuazione del Programma)
  • Renato Brunetta est ministre de la Fonction publique et de l'Innovation (ministro per la Pubblica amministrazione e l'Innovazione)
  • Mara Carfagna est ministre de l'Égalité des chances (ministro per le Pari opportunità)
  • Andrea Ronchi est ministre pour les Politiques communautaires (ministro per le Politiche Comunitarie)
  • Elio Vito est ministre pour les Rapports avec le Parlement (ministro per i Rapporti con il Parlamento)
  • Umberto Bossi est ministre pour les Réformes pour le Fédéralisme (ministro per le Riforme per il Federalismo)
  • Giorgia Meloni est ministre pour les Politiques pour la Jeunesse (ministro per le Politiche per i Giovani)
  • Roberto Calderoli est ministre pour la Simplification législative (ministro per la Semplificazione Normativa)

[modifier] Ministres

Dans l'ordre protocolaire :

  • Franco Frattini, ministre des Affaires étrangères (ministero degli Affari Esteri)
  • Roberto Maroni, ministre de l'Intérieur (ministero dell’Interno)
  • Angelino Alfano, ministre de la Justice (ministero della Giustizia)
  • Giulio Tremonti, ministre de l'Économie et des Finances (ministero dell’Economia e Finanze)
  • Claudio Scajola, ministre du Développement économique (ministero dello Sviluppo Economico)
  • Mariastella Gelmini, ministre de l'Éducation, de l'Université et de la Recherche (ministero dell’Istruzione Università e Ricerca)
  • Maurizio Sacconi, ministre du Travail, de la Santé et des Politiques sociales (ministero del Lavoro, Salute e Politiche sociali)
  • Ignazio La Russa, ministre de la Défense (ministero della Difesa)
  • Luca Zaia, ministre des Politiques agricoles et forestières (ministero delle Politiche Agricole, e Forestali)
  • Stefania Prestigiacomo, ministre de l'Environnement, de la Protection du territoire et de la Mer (ministero dell’Ambiente, Tutela Territorio e Mare)
  • Altero Matteoli, ministre des Infrastructures et des Transports (ministero delle Infrastrutture e Trasporti)
  • Sandro Bondi, ministre des Biens et Activités culturels (ministero dei Beni e Attività Culturali)

[modifier] Secrétaires d'État

  • auprès de la Présidence du Conseil (en sus de Gianni Letta) :
  • auprès des Affaires étrangères :
  • auprès de l'Intérieur :
  • Michelino Davico
  • Alfredo Mantovano
  • Nitto Francesco Palma
  • auprès de la Justice :
  • auprès de la Défense :
  • Giuseppe Cossiga
  • Guido Crosetto
  • auprès de l'Économie et des Finances :
  • Luigi Casero
  • Nicola Cosentino
  • Alberto Giorgetti
  • Daniele Molgora
  • Giuseppe Vegas
  • auprès du Développement économique :
  • auprès des Politiques agricoles et forestières :
  • Antonio Buonfiglio
  • auprès de l'Environnement, la Protection du territoire et la Mer :
  • Roberto Menia
  • auprès des Infrastructures et des Transports :
  • auprès du Travail, de la Santé et des Politiques sociales :
  • auprès de l'Éducation, l'Université et la Recherche :
  • auprès des Biens et activités culturels :

[modifier] Notes et références

  1. Par déclaration du Président du Conseil à la sortie de son entrevue avec le Président de la République, Giorgio Napolitano, qui venait de lui confier cette présidence à 20 heures.
  2. Parmi ceux-ci, on trouve notamment la Démocratie chrétienne pour les autonomies qui obtient un ministre, les Populaires libéraux un secrétaire d'État, les Libéraux-démocrates, l'Action sociale d'Alessandra Mussolini, le Parti des retraités, le Parti républicain italien, ainsi que Fortza Paris qui avaient des personnalités en position d'entrer au gouvernement. La Démocratie chrétienne obtient également un secrétaire d'État en la personne de son leader.
  3. Ce qui fait un total de 17 ministres pour le Peuple de la liberté et aucun pour le Mouvement pour l'autonomie à ce niveau.
  4. Le lundi 12 mai 2008.