Claudio Scajola

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Claudio Scajola (au centre), le 21 mai 2007.
Claudio Scajola (au centre), le 21 mai 2007.

Claudio Scajola (né le 15 janvier 1948 à Imperia dans la province du même nom, en Ligurie) est un homme politique italien, nommé ministre le 7 mai 2008 (de Forza Italia puis du Peuple de la liberté).

[modifier] Biographie

Claudio Scajola est devenu le 23 avril 2005, ministre des Activités productives (en France, on dirait de l'Industrie).

Auparavant, il était ministre sans portefeuille chargé de la Mise en œuvre du programme gouvernemental.

Il a été ministre de l'Intérieur pendant le G8 de Gênes.

À 34 ans, il était maire démocrate-chrétien d'Imperia (surnommé Napoléon en raison de sa petite taille et de son autoritarisme).

Baccalauréat lettres classiques en 1972, il administre l'INADEL (actuellement INPDAP) à Imperia puis en 1975, il devient président de l'Hôpital régional de Costarainera et de 1980 à 1983, il devient président de la Caisse d'assurance maladie n° 82 (USL) d'Imperia. Devenu maire d'Imperia, il est presque immédiatement obligé de démissionner parce que touché par un scandale de pots-de-vins pour le marché du casino de Sanremo (il fut même brièvement arrêté). En 1990, il est blanchi et il est réélu maire. En 1996, il se présente au Parlement dans la liste du Pôle des libertés et devient député. Silvio Berlusconi lui confie la responsabilité nationale du mouvement de Forza Italia, en lui demandant de transformer les clubs existants en un parti politique solide, avec des statuts et des réglements comme les autres partis italiens et européens.

En 1997, Scajola présente le statut du nouveau parti et le 16 avril 1998 se réunit à Milan, le Ier Congrès de Forza Italia

Nommé coordinateur national de Forza Italia, le 13 mai 2001 il est réélu député (dans plusieurs circonscriptions, ce qui fait perdre des sièges à son parti) et il est alors nommé le 10 juin 2001, ministre de l'Intérieur.

Sa plus grande tâche est la réunion du G8 à Gênes. Les mesures de sécurité, impressionnantes, permettent d'isoler la zone du sommet des Huit. En revanche, le reste de la ville est mis à feu et à sang par les manifestants. Un jeune est tué, des centaines de blessés et de mis en examens. La justice italienne a mis en examen la plupart des chefs de la sécurité, y compris Scajola pour une descente musclée dans le siège du Genoa Global Forum, alors que le sommet était terminé. Le ministre accuse la connivence entre les pacifistes et les franges violentes.

Il est devenu le coordinateur national (responsable notamment des élections) de Silvio Berlusconi.

[modifier] Voir aussi