Front révolutionnaire d'action prolétarienne

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Le Front Révolutionnaire d'Action Prolétarienne (FRAP) est une organisation anarcho-communiste de lutte armée apparue à Bruxelles (Belgique) en 1985, après les premiers attentats des Cellules communistes combattantes (CCC). Ses actions principales ont été dirigées contre des entreprises militaristes (notamment l’Assemblée de l’Atlantique Nord, les firmes AEG/Telefunken et ACEC).

Les CCC vont accuser le groupe français Action directe (AD) d'avoir été à l'initiative du FRAP. Les CCC déclarent : "nous estimons qu’AD a fait preuve d’indignité politique et militante dans cette histoire, qu’elle a entretenu une agression délibérée contre notre organisation et le combat communiste révolutionnaire dans notre pays". Rompant ainsi étrangement avec leur tradition internationaliste.

Auparavant, les CCC et AD avaient agis ensemble dans le cadre d'opérations de soutien à la lutte armée. En 1985, les CCC rompirent avec le groupe français, incarnant avec la Fraction armée rouge allemande le courant anti-impérialiste du mouvement révolutionnaire combattant. Pour leur part, les CCC se revendiquaient du courant marxiste-léniniste.

Les deux activistes principaux du FRAP, Chantal Paternostre et Luc Van Acker, après leur arrestation, furent condamnés en octobre 1988 lors d'un procès commun avec les CCC.