Famille Bonamy

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Famille Bonamy, ou encore Bonamici, Buonamico ou Buonamici. La famille Bonamy est une branche de celle des Bonamici, illustres patriciens, qui prirent une part active aux guerres civiles de la république de Florence, durant le XIVe siècle et le XVe siècle. Une branche des Buonamici, se sont installés à Nantes, y fondant une dynastie de maîtres-apothicaires, puis de médecins, ...

Sommaire

[modifier] Emigration en France

Les guerres civiles qui troublèrent la république de Florence obligèrent plusieurs familles nobles à émigrer en France. Parmi les eux, les Bonamici ou Buonamici, qui occupaient un des premiers rangs dans la noblesse florentine. Ils donnèrent à la République deux gonfalonniers : Matteo Bonamici, en 1488, et Francesco Bonamici, en 1494, et plusieurs chevaliers de l'ordre de Saint-Etienne de Toscane.

Au milieu du XIVe siècle, N. Bonamici exilé par la faction des Gibelins vint comme d'autres italiens, servir dans les armées de Charles V, et reçut en récompense plusieurs fiefs nobles : Juvilly, Bricolles en Bourbonnais, dont il fit hommage direct au roi en 1367. Jean Bonamy, un des fils s'établit en Orléanais, où il possédait en 1386 la seigneurie de Beaugency-le-Cuit. Pierre Bonamy, un autre de ses fils, prend part à la guerre de Succession de Bretagne, et se fixe en Bretagne. Il s'y marie et sa descendance occupe des postes importants dans les armées et à la cour du Duché de Bretagne. Il fixa vers 1393 sur le fief noble de Boisméchine, près de Chateaubriand.

On trouve Jean Bonamy, comme châtelain de La Guerche, en 1464 et comme trésorier de Bretagne en 1475.

[modifier] Région nantaise

[modifier] Départ ?

L'origine de la famille Bonamy, principalement située dans la région de Nantes provient de Francesco Buonamici, médecin, patricien de Florence qui s'installe comme médecin à Nantes. Les membres de la famille, restés à Florence avaient continué à prendre une grande part au gouvernement de la République ; mais en 1478, la fraction des Pazzi, ayant fait assassiner Julien de Médicis, les Bonamici, attachés à la maison de Médicis, se virent en opposition avec le parti vainqueur.

Icône de détail Article détaillé : conjuration des Pazzi.

[modifier] Francesco

C'est alors que Francesco Buonamici, profitant des relations que sa famille avaient conservées avec la branche établie en Bretagne, quitta l'Italie et se rendit à Nantes, auprès de son parent, Jean Buonamici ou Bonamy, trésorier de Bretagne et favori du duc François II de Bretagne. Ce dernier l'attacha à sa personne, et lui fit dont du château Gaillard, ancienne maison des Ducs, à Richebourg, aux portes de Nantes. Ses descendants posséderont le château jusqu'à sa destruction en 1793 et de terres à Joué-sur-Erdre. Bonamy était accompagné lui-aussi de nombreux Italiens, sans doute de son entourage. Joué et les environs s'affirmeront ainsi comme un foyer d'immigrés Italiens, ce que confirment les registres paroissiaux locaux.

[modifier] Preuves ?

Gilles Richard, qui a fait une étude approfondie sur cette famille précise que sur le fait de leur descendance d'une famille immigrée de Florence: il faut encore souligner qu'’elle n'’est pour l’'instant étayée par aucun document d'époque dûment authentifié, alors que les Bonamy sont très nombreux à Saint-Nicolas de Nantes ou Joué sur Erdre dès le XIVe siècle... Ceci pourrait être expliqué par un cas d'homonymie, ou par l'existence dans ce lieu de la famille des Bonamy de la première immigration italienne dans la région.

Voici la transcription en partie d'une généalogie manuscrite des Bonamy datant de vers 1873 conservée au manoir de Truscat dans le Morbihan : Francesco Buonamici, né à Florence d'une famille patricienne dont les ancêtres occupèrent souvent les premières charges de la dite ville, se retira en France avec d'autres exilés Fuorisciti [pour Fuorusciti] à cause des guerres civiles et factueux de sa patrie, et se fixa dans la Bretagne Armoricaine vers l'an 1479, et fut rattaché à la personne du duc regnant, François II, qui nomma un de ses fils et lui donna le Château Gaillard qui n'existe plus depuis 1793; il le maria à Elizabeth ....... Il laissa de cette union François Bonamy.....

[modifier] Branches

Il donne 2 branches, les Bonamy de Joué et de Malte, éteinte à Malte et prolongée par les femmes dans la famille des Comtes de Pretiosi. L'autre branche Bonamy de Nantes constitue la très haute bourgeoisie du pays nantais.

La famille Bonamy n'a jamais été l'objet d'un jugement de maintenue de noblesse et parait n'avoir eu aucune prétention nobiliaire avant la Révolution française.

Jacques Bonamy, sieur du Chastelier en Savenay, rendit aveu pour cette terre vers 1530. Gilles Bonamy, petit fils du précédent fut Echevin de Nantes en 1619 et 1620 et sous-maire en 1621.

Les armes furent enregistrées en 1696 à l'Armorial général: d'azur à un phénix d'argent posé sur un bûcher de gueules et regardant un soleil d'or placé au canton dextre.

[modifier] Lot-et-Garonne

Une autre branche de la famille italienne est venue aussi au XVe siècle se fixer à Matali, commune d'Allez. Ses membres ont rempli constamment des fonctions consulaires. L'un d'eux a té conseiller au parlement de Toulouse.

[modifier] Généalogie



[modifier] Membres importants


[modifier] Sources partielles

  • Annales de la Société académique de Nantes et de la Loire-Inférieure, 1862, p. 27 ;
  • Ludovic de Magny, Le Nobiliaire universel ou recueil général des généalogies historiques. p. 230, 1856.

[modifier] Bibliographie

  • Véronique Lacroix, Les sept apothicaires Bonamy (1548/1820) témoins de la découverte botanique du monde (1530/1828)… - Thèse de Médecine : Nantes : 1986.