Engin Blindé de Reconnaissance

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

L'EBR (pour Engin Blindé de Reconnaissance) est un vehicule blindé français, en service dans l'armée française entre 1951 et 1982.

Panhard EBR
EBR 75 mm
EBR 75 mm
Caractéristiques générales
Équipage 4
Longueur 6,15 m
Largeur 2,42 m
Hauteur 2,24 m
Masse au combat 12,7 t
Blindage et armement
Blindage équivalent à 40 mm
Armement principal canon de 75 mm / canon de 90 mm
Armement secondaire 3 mitrailleuses 7,5 mm ( MAC 34 REIBEL avec chargeur " camembert " de 149 cartouches + 1 inerte)
Mobilité
Moteur 12 cylindres à plat Panhard
200 cv
Suspension oléo-pneumatique.
Vitesse sur route 105km/h sur route
Puissance massique
Autonomie 650 à 700 km

Sommaire

[modifier] Historique

Conçu en 1951 par Panhard, l'EBR adopte une configuration originale : la capacité à circuler dans les 2 sens grâce à une disposition symétrique avant / arrière, et la présence de 2 postes de conduite. La caisse blindée est par ailleurs montée sur 8 roues motrices, dont 4 roues intérieures entierement métalliques, qui peuvent se relever pour la conduite sur route, lui permettant d'atteindre des vitesses de 100 km/h.

Cet engin de reconnaissance offensive est équipé d'une tourelle armée d'un canon de 75 mm dans la première version. La version de 1954 améliore l'armement avec la présence d'un canon de 75 mm rallonge, permettant des vitesses initiales de 1000 m/s. Enfin la version de 1963 renforce encore la puissance de feu, avec un canon de 90 mm.

[modifier] Particularites des engins de reconnaissance français

La France s'est depuis 1935 signalée par la fabrication et l'utilisation d'une prolifique famille d'engins de reconnaissance blindés à roues, initiée par les réformes des Divisions Légeres Mécaniques et l'utilisation d'automitrailleuses à capacité anti-char.

Cet effort procède d'un besoin tactique évident à couvrir les grandes étendues du champ de bataille, dans un contexte de lenteur et de faible autonomie des chars de bataille de l'époque. Notons aussi que le char s'emploie de manière massive et concentrée, ce qui empeche sa dispersion dans des tâches de sureté et d'éclairage blindé.

C'est donc un trait particulier aux véhicules de reconnaissance français que d'être puissamment armés : l'ancêtre de l'EBR, l'AMD 178 était armé d'un canon anti-char de 47 mm, ce qui était, pour l'époque, un calibre très important pour un si petit véhicule. Le successeur direct de l'EBR, l'AMX-10 RC, sera lui aussi un engin de reconnaissance à roues, armé d'un puissant canon de 105 mm à conduite de tir automatique, dont la puissance de feu est quasi-similaire à celle d'un char de bataille des années 80.

Dans le même esprit, on notera une configuration identique pour l'AML 90 et l'ERC-90 Sagaie.

Ces engins de reconnaissance ne sont pas seulement destinés à la découverte et l'investigation (mission que peuvent remplir des véhicules plus légers et moins armes), mais aussi à des missions de surêté dans les intervalles du champ de bataille (flanc-garde, reconnaissance offensive, protection) ce qui requiert une importante puissance de feu non seulement pour détruire les élements avancés adverses, mais aussi pour s'opposer à une incursion blindée dans des actions de freinage ou de jalonnement.

[modifier] Caractéristiques

  • Équipage : 4 hommes (1 chef de char, 1 tireur, 1 pilote , 1 inverseur (pilote arrière)
  • Longueur : 6,15 m
  • Largeur : 2,42 m
  • hauteur : 2,24 m
  • Garde au sol : 0,34 m
  • Poids en ordre de combat : 12,7 tonnes
  • Puissance : 200 cv
  • Autonomie : 10/11h – 650 à 700 km
  • Vitesse maxi sur route : 105 km/h
  • Vitesse moyenne : 70 km/h
  • Réservoirs : 370 l
  • Consommation: 55 l/100 km
  • Rayon de braquage : 6 m
  • Pression au sol : 0,700 kg-cm² (roues intermédiaires position basse)
  • Blindage : équivalent à 40 mm
  • Inverseur de marche
  • Équipage : 1 chef de voiture (pistolet automatique) chargeur / 1 brigadier ou cavalier (pistolet automatique) tireur / 2 cavaliers (pistolet automatique – pistolet mitrailleur) conducteurs
  • Moteur marque Panhard 12 cylindres à plat
  • Régime maximum : 4 000 tr/min
  • Puissance max : 200 CV
  • Refroidissement : air
  • Canon : 75 (SA. 49)
  • Vitesse initiale (perforant normal) : 625 m/s
  • Pouvoir perforant à 1000 m : 80 mm
  • Munitions : total : 56 - en tourelle : 20
  • Poids de la munition : 6.4kg

[modifier] Armement

  • Armement principal (version de 1951) : 1 Canon de 75mm SA 49 (Vo 600 m/s)
  • Armement principal (version de 1954) : 1 Canon de 75mm SA 50 (Vo 1000 m/s)
  • Armement principal (version de 1963) : 1 Canon de 90mm modele F2 (Vo 750 m/s)
  • Armement secondaire : 3 mitrailleuses de 7,5mm - (MAC 34 "REIBEL" avec chargeur "camembert" de 149 cartouches + 1 inerte.

[modifier] Galerie

[modifier] Liens externe

Armée de terre Marine nationale Armée de l'air
Cavalerie Infanterie, génie et artillerie ALAT
Saint-Chamond - Schneider - FT-17
Panhard AMD-178 - Hotchkiss H35
FCM 36 - Somua S-35
D1 - D2 - B1 - R-35
EBR - AMX-13 - AML 60/90 - AMX 30 - ERC 90 Sagaie - AMX-10 RC - Leclerc
AMX-13 VCI - AMX-10 P - VAB - VBL - PVP - VBCI
Peugeot P4 - TRM 2000 - TRM 10000 - VLRA
GBC 180
Engin de franchissement de l'avant

Canon de 75 Modèle 1897 - AC 47 - AuF1 - LRM - TRF1 - Caesar

Djinn - Alouette II - Alouette III - Gazelle - Puma - Super Puma - Écureuil - Tigre - NH90


Autres langues