Division nationale anti-terroriste

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La Division nationale anti-terroriste (DNAT) était un service de police judiciaire voué à la lutte contre le terrorisme. Cette appellation désignait l'ancienne 6e Division Centrale de Police Judiciaire. Ce service de police judiciaire, aujourd'hui passé au rang de sous-direction (SDAT : Sous-Direction anti-terroriste) de la Direction centrale de la police judiciaire, a longtemps été dirigé par Roger Marion et était installé au Ministère français de l'Intérieur. Il a fait l'objet de critiques, en particulier de la part de la LDH et de la FIDH, par exemple sur les dossiers liés à la Corse.

La SDAT, bien que distincte de la future DCRI, est désormais établie dans les mêmes locaux que la DST et la DCRG à Levallois-Perret (92), tout comme l'Unité de coordination de la lutte anti-terroriste (UCLAT).

Son organisation repose sur une division nationale de répression du terrorisme séparatiste (DNRTS) comptant six groupes d'enquête (trois basques et trois corses), une division nationale de répression du terrorisme international (DNRTI) comptant quatre groupes d'enquête, une division de logistique opérationnelle (DLO) comprenant notamment un groupe des relations internationales (GRI), une section recherches et surveillance (SRS), ainsi qu'une brigade d'investigations financières (BIF) rattachée à l'Office central de répression de la grande délinquance financière (OCRGDF).

La SDAT repose en outre en province sur 20 groupes anti-terroristes (GAT) établis au sein des principaux services de la PJ (DRPJ, DIPJ, SRPJ, voire quelques antennes PJ, notamment dans le Sud de la France (ex : Toulon, Nice)).

La section anti-terroriste (SAT) fait partie de la prestigieuse brigade criminelle de la Préfecture de Police de PARIS (75). Tout comme les trois sections de droit commun de la dite brigade, la SAT est constituée de trois groupes d'enquête.

Sommaire

[modifier] Controverses

Suite à la parution du livre Place Beauvau - La face cachée de la police, l'Inspection Générale de la Police Nationale IGPN a enquêté sur des allégations de « mauvais traitements » au cours de la garde à vue de deux islamistes arrêtés en 1995 et soupçonnés de terrorisme ; des informations contradictoires circulent au sujet du contenu de ce rapport : l'IGPN aurait vu, au plus, quelques violences physiques, tandis que les trois auteurs de l'ouvrage maintiennent leurs accusations.

[modifier] Référence


[modifier] Bibliographie

  • O. Recasens, J. Décugis, C. Labbé, Place Beauvau - La face cachée de la police, Éditions Robert Laffont , Paris, 2006, ISBN : 2-221-10384-X ; notamment le chapitre Le roi Roger.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes

  • Rapports parlementaires sur la sécurité en Corse
    • Assemblée Nationale [1]
    • Sénat [2]