Diaspora québécoise

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La diaspora québécoise se compose de millions de personnes dont les ancêtres ont quitté le Québec à destination de la Nouvelle-Angleterre, de l'Ontario et des provinces de l'Ouest canadien. Ainsi, quelques 900,000 Québécois, principalement des cultivateurs francophones, iront s'installer aux États-Unis par vagues entre le milieu du 19e siècle et la dépression de 1930. En 1901, au fort de cette émigration qui fut qualifiée à l'époque de « grande saignée » ou « grande hémorragie », près de la moitié de la population née au Québec réside aux États-Unis.

Sommaire

[modifier] États-Unis

Certains des États de la Nouvelle-Angleterre ont acquis une importante population francophone, dont la plus grande partie se retrouve dans des villes comme Lowell, Lawrence et New Bedford, au Massachusetts; Woonsocket, au Rhode Island; Manchester et Nashua, au New Hampshire; Biddeford et Lewiston, au Maine.

Plusieurs personnalités québécoises Olivar Asselin, Honoré Beaugrand, Edmond de Nevers et Jules-Paul Tardivel sont des Américains d'origine québécoise ayant décidé de s'établir dans le pays de naissance de leurs parents ou grand-parents. Parallèlement, d'autres Franco-Américains tel Jack Kerouac évolueront dans le milieu anglophone et y laisseront une marque importante dans la culture états-unienne.

Les Francophones ont souvent épousé des Irlandaises, du fait que ces deux groupes ethniques étaient à majorité catholiques et que les mariages mixtes étaient déconseillés à l'époque. Ils ont contribué à la construction de plusieurs écoles, villages et paroisses dans le diocèse de Manchester, le diocèse de Hartford, le diocèse de Providence, le diocèse de Burlington, le diocèse de La Crosse, le diocèse de Marquette et le diocèse de Fall River.

[modifier] Ontario

Le développement des ressources minières dans le Nord et l'Est de l'Ontario de la fin du 19e et du début du 20e siècle attire une main d'œuvre québécoise nombreuse. Une grande partie du demi-million des Franco-Ontariens d'aujourd'hui sont des descendants de ces émigrants québécois.

Les populations de Franco-Ontariens sont traditionnellement concentrées autour du diocèse d'Alexandria-Cornwall, du diocèse de Timmins, du diocèse de Hearst, du diocèse de Moosonee et du diocèse de Sault-Sainte-Marie.

[modifier] Ouest canadien

Bien que bon nombre d'émigrants viennent du Québec ou de l'Ontario, ce sont souvent des émigrant Franco-Américains qui forment le noyau de population de plusieurs communautés francophones dans l'Ouest canadien. Ces populations se désignent aujourd'hui d'après leur province de résidence (Franco-manitobains, des Fransaskois ou Franco-Colombiens).

Les populations sont traditionnellement concentrées autour de l'archidiocèse de Saint-Boniface, de l'archidiocèse de Keewatin-Le Pas, du diocèse de Churchill, de l'archidiocèse de Grouard-McLennan et du diocèse de Saint-Paul en Alberta.

[modifier] Bibliographie

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