Delphine Batho

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Delphine Batho

Parlementaire français
Naissance	23 mars 1973
Décès
Mandat	Députée
Début du mandat	juin 2007
Fin du mandat	{{{fin du mandat}}}
Circonscription	deuxième circonscription des Deux-Sèvres
Groupe parlementaire	Socialiste, radical, citoyen et divers gauche
V^e république

Delphine Batho est une femme politique française, née en 1973, secrétaire nationale du Parti socialiste français, chargée de la sécurité. Elle est actuellement députée de la deuxième circonscription des Deux-Sèvres, succédant ainsi à Ségolène Royal. Son suppléant est Jean-Luc Drapeau.

Sommaire

1 Présidente de la FIDL
2 Vice-présidente de SOS Racisme
3 Au Parti socialiste
4 Candidate dans les Deux-Sèvres, puis élue députée de la deuxième circonscription
5 Polémiques
6 Références
7 Lien externe

[modifier] Présidente de la FIDL

Delphine Batho commence son activité militante dans le syndicalisme lycéen alors qu’elle suit une formation littéraire au lycée Henri-IV à Paris. Elle adhère à la FIDL dont elle devient la présidente en 1990. Elle se fait notamment connaître lors du mouvement de 1990 pour les « droits lycéens » et des « moyens pour étudier ». Après presque deux mois de grèves, le mouvement obtient de Lionel Jospin, le ministre de l’Éducation nationale, un plan de 4,5 millions de Francs pour rénover les lycées et quelques avancés en matière de droits lycéens ( création des Conseil académique de la vie lycéenne, droit de réunion et d’affichage…). En 1992, Delphine Batho quitte le lycée, et donc la FIDL, pour des études d’histoire.

[modifier] Vice-présidente de SOS Racisme

Elle s’engage également à SOS Racisme auprès d’Harlem Désir. Au départ de celui-ci, en septembre 1992 l'équipe est renouvelée. Fodé Sylla 29 ans en devient le président et Delphine Batho, une représentante de la "deuxième génération de SOS" selon l'expression du Monde^[1], en devient la vice-présidente.

[modifier] Au Parti socialiste

Elle adhère au Parti socialiste au milieu des années 1990, comme militante de la section de Grigny (Essonne). Elle participe alors au courant Gauche socialiste auprès de Julien Dray. Lors du congrès de Grenoble de 2000, elle rentre au Bureau national du PS. En 2003, lors de l’éclatement de la Gauche socialiste, elle reste fidèle à Julien Dray. Elle rejoint donc la motion de François Hollande lors du congrès de Dijon (mai 2003). En 2004, elle devient secrétaire national du PS, chargée de la sécurité, dossier sur lequel elle travaille depuis 1998. Elle défend alors la ligne "prévention sanction".

Ses réflexions en matière de sécurité sont remarquées par Ségolène Royal, la candidate socialiste pour les élections présidentielle de 2007, qui les intègre dans son "ordre juste". Dès lors, Delphine Batho est, comme Julien Dray, intégrée dans le cercle des proches de la candidate qu'elle soutient et conseille^[2].

[modifier] Candidate dans les Deux-Sèvres, puis élue députée de la deuxième circonscription

Pour les élections législatives, Delphine Batho est candidate dans la circonscription de Ségolène Royal dans le sud des Deux-Sèvres. Lors de l'investiture interne au PS, elle a recueilli 54,75% des voix les militants socialistes contre 45,25% à Eric Gauthier ancien suppléant de Mme Royal.

Au premier tour de l'élection législative, le 10 juin 2007, elle obtient 20 690 voix soit 44,55% des suffrages. Au second tour, elle fait face au candidat UMP Jean-Pierre Griffault, qui lui a obtenu 16.131 voix soit 34,73% des suffrages. Au second tour, face à Jean-Pierre Griffault qui réalise un total de 42,58 % des suffrages (19 669 voix), elle remporte l'élection législative avec un score de 57,42 % des suffrages(26 524 voix), succédant donc à Ségolène Royal au poste de députée de la seconde circonscription des Deux-Sèvres.

[modifier] Polémiques

Courant Janvier 2008, suite à un article du Parisien a révèlé que Mme Batho louait depuis 2002 un logement intermédiaire de la RIVP dans le XIXème arrondissement de Paris au prix de 11 euros le mêtre carré (au lieu de 17 euros conformément au prix du marché). Depuis son élection, cette dernière avait toutefois engagé des démarches auprès de son bailleur pour payer un surloyer.

[modifier] Références

↑ Bernard Philippe, Passage de témoin chez les " potes " M. Fodé Sylla remplace M. Harlem Désir à la tête de SOS-Racisme, Le Monde édition du 8 septembre 1992, p13
↑ Cf. la séries d'articles de Libération : Les 30 visages du réseau Ségolène Royal, dans la rubrique Les Nouvelles un article de Jacky Durant intitulé Delphine Batho, paru dans l'édition du 2 mai 2007, p13