Carrières-sous-Poissy

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Carrières-sous-Poissy
Pays	France
Région	Île-de-France
Département	Yvelines
Arrondissement	Saint-Germain-en-Laye
Canton	Poissy-Nord
Code Insee	78123
Code postal	78955
Maire Mandat en cours	Eddie Aït 2008-2014
Intercommunalité	Communauté de communes des deux rives de la Seine
Latitude Longitude	48° 56′ 55″ Nord          2° 02′ 22″ Est / 48.9486111111, 2.03944444444
Altitude	17 m (mini) – 44 m (maxi)
Superficie	7,19 km²
Population sans doubles comptes	13 472 hab. (1999)
Densité	1873 hab./km²

Carrières-sous-Poissy est une commune française, située dans le département des Yvelines et la région Île-de-France.

Ses habitants sont les Carriérois(es).

Sommaire 1 Géographie 1.1 Hydrographie 1.2 Occupation du territoire 1.3 Communications 2 Héraldique 3 Histoire 3.1 Étymologie 4 Administration 4.1 Les maires 4.2 Le Conseil municipal 5 Démographie 6 Économie 7 Culture 7.1 Monuments historiques 7.2 Personnalités liées à la commune 8 Espaces verts 9 Enseignement 10 Sport 11 Santé 12 Voir aussi 12.1 Notes, sources et références 12.2 Articles connexes 12.3 Bibliographie 12.4 Liens externes

[modifier] Géographie

La commune de Carrières-sous-Poissy se trouve dans le nord-est des Yvelines, à dix kilomètres au nord-ouest de Saint-Germain-en-Laye, chef-lieu d'arrondissement et à 26 kilomètres au nord-ouest de Versailles, préfecture du département, en bordure de la Seine, sur la rive droite du fleuve, face à Poissy.

Les communes limitrophes sont Triel-sur-Seine au nord-ouest, Chanteloup-les-Vignes au nord, Andrésy au nord-est, et sur l'autre rive de la Seine, Achères au nord-est, Poissy à l'est et au sud et Villennes-sur-Seine au sud-ouest.

Le territoire occupe une partie d'une boucle de la Seine dans sa partie convexe, sur environ trois kilomètres de large. Le relief est très plat, avec une légère pente du nord vers le sud. Sa superficie de 719 hectares situe la commune dans la moyenne yvelinoise (872 ha).

La commune est formée de plusieurs quartiers : Saint-Blaise/Les Arpents (nord de la ville), Le Parc/Champfleury (est de la commune) , Saint-Louis/Les Fleurs (du nord-ouest au sud-est), et Saint-Louis/Les Étangs (sud). Dans chacun de ces quartiers, se tient deux fois par an, un forum pour améliorer la vie de la communauté.

[modifier] Hydrographie

La commune de Poissy longe la rive gauche de la Seine sur environ cinq kilomètres. Elles englobe également une île : l'île de la Dérivation. Il s'agit d'une île artificielle, créée lors de la construction d'une écluse au XIXe siècle. Cette île est habitée.

Par sa situation, la commune est très exposée aux risques d'inondation, particulièrement les quartiers riverains de la Seine, notamment aux Grésillons^[1]. Ces zones ont déjà été inondées, notamment lors de la grande crue de 1910.

Ce risque a motivé la mise en place d'un plan de prévention contre les risques d'inondation (PPRI), mis en vigueur par arrêté préfectoral du 30 juin 2007 ^[2]. Il concerne dans le Yvelines 57 communes riveraines de la seine et de l'Oise. Ce plan détermine plusieurs zones, prioritaires sur les plans locaux d’urbanisme (PLU) des communes concernées : une zone rouge, concernant les zones les plus exposées (rouge clair, inondations de 1 à 2 mètres, rouge sombre, inondations supérieures à 2 mètres où les nouvelles constructions sont interdites et le renouvellement urbain strictement réglementé, une zone bleue où le risque d'inondation est modéré qui permet le maintien d'activités économiques importantes, une zone verte, non bâtie et devant le rester et une zone marron concernant une bande d'environ 25 mètres le long des rives, qui a pour objectif de reconquérir une capacité d'écoulement en contrôlant l'urbanisation^[3].

[modifier] Occupation du territoire

Le territoire de la commune est fortement urbanisé, toutefois l'espace rural occupe encore 51 % de la superficie totale ^[4]. Dans l'espace rural sont inclus divers plans d'eau en bordure de Seine, résultant de l'exploitation ancienne de sablières.

L'espace urbain construit représente 37 % du total, soit 119 hectares. Il comprend les zones d'habitation, soit 265 ha (44 % de l'espace urbain construit), réparties en deux groupes de part et d'autres de la RD 190, le bourg ancien et ses extensions à l'est, le quartier des Grésillons à l'ouest, les zones d'activités, 50 ha (13,9 %), relativement dispersées dans le territoire, qui comprennent notamment le centre de recherche PSA-Peugeot-Citroën en bord de seine et une unité d'incinération d'ordure ménagères le long de la RD 190, et d'importantes surfaces (plus de 20 %) consacrées aux équipements et à des chantiers divers.

[modifier] Communications

Sur le plan routier, le principal axe de communication est la route départementale 190 qui traverse la commune selon une direction sud-est-nord-ouest. Cette route (ancienne route nationale) rejoint d'un côté Poissy par le pont sur la Seine et au delà Saint-Germain-en-Laye et de l'autre côté Triel-sur-Seine et au-delà Meulan et Mantes-la-Jolie. Un deuxième axe important dirigé vers le nord, la route départementale 190, rejoint Conflans-Sainte-Honorine en contournant Andrésy par l'ouest.

La commune n'est pas desservie par le chemin de fer. La gare la plus proche est celle de Poissy, desservie par une branche du RER A. La gare de Chanteloup-les-Vignes se trouve à quelques kilomètres au nord.

[modifier] Héraldique

Les armes de Carrières-sous-Poissy se blasonnent ainsi : de gueules au fer à cheval accompagné à dextre d'une masse, à senestre d'un pic de carrier, en pointe d'un épi de blé, le tout d'or, au chef ondé cousu d'azur, chargé d'une losange d'argent surchargée d'une moucheture d'hermine de sable et accostée de deux fleurs de lys d'or. Le choix de ce blason résulte d'une décision du Conseil municipal du 9 novembre 1984. Les meubles du champ évoquent les activités historiques de la communes : les carrières de pierre calcaire pour les outils, l'agriculture pour l'épi de blé et l'hippisme pour le fer à cheval. Le chef évoque les anciens seigneurs locaux, les Dominicaines du prieuré royal de Poissy pour les fleurs de lys et la famille Turgot de Boisgelin pour la moucheture d'hermine. Sa bordure ondée symbolise la Seine[5].

[modifier] Histoire

[modifier] Étymologie

Les premières carrières de moellons (pierre calcaire tendre, riche en fossiles) auraient été découvertes et creusées à l'époque romaine. Le nom de la commune, apparue au XII eme siècle, viendrait donc de son activité principale.

Au fil des siècles, la ville a changé plusieurs fois de nom. En 1660, on connait la ville sous le nom de " Carrières " ; huit ans plus tard, l'appellation est accompagnée de " sous Poissy ". L' adjonction disparaît en 1675 et revient en 1680. En 1736, une carte inscrit le nom de " Carrières ", tandis que le cadastre de 1821 fait référence à " Carrières sur Poissy ". Le nom de " sous Poissy " est rétabli en 1832 par une carte de l'Etat Major.

[modifier] Administration

[modifier] Les maires

Liste des maires successifs[6]
Période		Identité	Parti	Qualité
2008	2014	Eddie Aït	PRG	Conseiller régional
2002	2008	Daniel Schalck	UMP
1983	2002	Daniel Blervaque	DVD
1977	1983	Michel Thouzeau	PCF
1965	1977	Francis Berthier
1959	1965	Joseph Lépicier
1947	1959	André Boquillon
1945	1947	Eugène Rouzic
Suite de la liste des maires (De 1789 à 1945) ' Période Identité Parti Qualité 1924 1945 Paul Denis Huet 1921 1924 Léopold Bourdarias 1919 1921 Auguste Quennet 1912 1919 Gustave Legrand 1912 1912 Léopold Bourdarias 1908 1912 Alfred Évrard 1908 1908 Edmond Tissier 1904 1908 Auguste Garnier 1886 1904 Joseph Cailleux 1884 1886 Charles Léonard 1884 1884 Ernest Jolly 1883 1884 A Joseph Thoyot 1881 1883 Ernest Jolly 1881 1881 Alphonse Mesle 1881 1881 Théodore Vlimant 1874 1881 A Joseph Thoyot 1871 1874 Ernest Jolly 1863 1871 A Joseph Thoyot 1857 1863 Philippe François Tissier 1834 1857 Louis Denis Pelletier Rémy 1829 1834 Simon Joseph Bocquillont 1815 1829 Pierre Balthazar Desprez 1815 1815 Louis Marie Godefroy Tissier 1813 1815 Pierre Balthazar Desprez 1797 1813 C. Sébastien Boxquillon 1795Fin=1797 - Louis Tissier 1793 1795 Claude Nicolas Bocquillon 1791 1793 Pierre Castillon 1789 1791 Claude Nicolas Bocquillon (intérim)

[modifier] Le Conseil municipal

Le Conseil municipal est formé de neuf adjoints au maire, et vingt-deux conseillers municipaux ^[7].

[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : Cassini^[8] et INSEE^[9])

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 371 378 451 440 497 497 503 558 500

1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 490 530 565 612 612 724 810 783 823

1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 973 1 130 1 296 1 392 1 696 2 129 2 136 2 119 2 444

1962 1968 1975 1982 1990 1999 - - - 4 222 6 054 10 324 10 244 11 353 13 472 - - - Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Histogramme
(élaboration graphique par Wikipédia)

[modifier] Économie

• L'exploitation des carrières de moellons a été, pendant longtemps, l'une des activités d'appoint de la ville. A la fermeture, les carrières furent alors utilisées comme champignonnières puis transformées en abris pendant les deux dernières guerres. Aujourd'hui, la plupart sont fermées et interdites d'accès. Certaines servent de caves aux habitants.
• Centre tertiaire du groupe PSA Peugeot Citroën
• La ville possède plusieurs zones d'activités : la zone d'activité des Bords de Seine (40 000 m² d'habitat collectif et de 40 000 m² d'espaces d'activités tertiaires), la zone d'activité des trois Cèdres (15 ha couvrant les secteurs des "Blanchardes", des "Bouveries" et des "Basses Blanchardes")^[10].

[modifier] Culture

La commune abrite une bibliothèque municipale ^[11], une école de musique ^[12], une école de théâtre ^[13], et un espace culturel de plusieurs salles ^[14]. La ville publie un mensuel : Le Lien ^[15].

[modifier] Monuments historiques

• Le château Champfleury ^[16]
• Le château Vanderbilt ^[17]
• Les églises ^[18]
• L'hôtel de ville ^[19]
• L'ancien pont ^[20]
• La vieille ferme ^[21]
• La reine blanche ^[22]
• L'île de la Dérivation et les bords de Seine ^[23]
• Le puits Artésien ^[24].

[modifier] Personnalités liées à la commune

• L'écrivain Octave Mirbeau a habité au Clos Saint-Blaise de 1893 à 1898.
• Le peintre Georges Pissarro, fils de Camille Pissarro, a habité un temps aux Grésillons.
• Le champion de France poids lourds de karaté kumité, Kamal Tahtah, habite à Ronceray.
• Le comédien Saturnin Fabre est inhumé dans le cimetière de la ville.

[modifier] Espaces verts

La ville possède plusieurs parcs et lieux de promenade : l' Etang de la Galiotte, l' Ile de la dérivation, le Parc de l'Hôtel de ville, et le Terrain de la Fosse ^[25].

La ville participe au Concours des villes et villages fleuris et possède 2 fleurs en 2007^[26].

[modifier] Enseignement

La commune compte six écoles maternelles dont trois en ZEP (Zone d'Education Prioritaire), pour 738 élèves répartis dans 28 classes, six écoles élémentaires dont quatre en ZEP, pour 1075 élèves répartis en 45 classes dont 2 spécialisées, et deux collèges dont un en ZEP/REP pour 673 élèves.

Ces écoles dépendent de L' Inspection de l'Education nationale de Chanteloup-les-vignes et du Rectorat de Versailles.

[modifier] Sport

La commune offre quelques complexes sportifs :le Complexe sportif Bretagne, le Complexe sportif Alsace, le Complexe sportif Provence, le Gymnase Champfleury, la Salle Pasteur et le Stade Raymond Mazières.

Chaque année, la ville organise des manifestations sportives, comme le Cross des écoles ^[27], les Olympiades ^[28] ou les "15km de Carrières" ^[29].

[modifier] Santé

La commune regroupe quatre cabinets médicaux de médecins généralistes et spécialistes, infirmiers, d'auxiliaires médicaux, etc... La ville dépend du Centre hospitalier intercommunal de Poissy/Saint-Germain-en-Laye.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes, sources et références

[modifier] Articles connexes

• Communes des Yvelines

[modifier] Bibliographie

• Carrières-sous-Poissy autrefois, Cercle d'études historiques et archéologiques de Poissy, 1983.

[modifier] Liens externes

• Carrières-sous-Poissy, site officiel
• Carrières-sous-Poissy sur le site de l'IAURIF
• Carrières-sous-Poissy sur le site de l'Institut géographique national
• Carrières-sous-Poissy sur le site de l'INSEE
• Site personnel sur l'histoire de Carrières-sous-Poissy
• Plan d'intendance de la paroisse de Triel sur le site des archives des Yvelines

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