César Chabrun

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César Chabrun
Parlementaire français
Naissance 14 décembre 1880
Décès 30 octobre 1934
Mandat Député (1919-1932)
Début du mandat 1919
Fin du mandat {{{fin du mandat}}}
Circonscription Mayenne
Groupe parlementaire ERD (1919-1924)
PRS (1924-1932)
IIIe république

César (Hippolyte Joseph) Chabrun (14 décembre 1880, Mayenne - 30 octobre 1934, Paris), homme politique français

[modifier] Biographie

Il est le fils du docteur César (Léon) Chabrun et de Marie-Madeleine Chaudet. Il épouse à Paris Marthe Audibert, le 31 mai 1911.

Trois fils : Jacques (1912-1930); Jean-François Chabrun; Daniel Chabrun


Juriste et Homme politique.

Docteur en droit, licencié ès lettres, premier secrétaire à la conférence des avocats au Conseil d'État et à la Cour de cassation, il est professeur aux facultés libres de Lille et de Paris.

Grièvement blessé lors de la Première Guerre mondiale à Virton, il est ensuite rapporteur de guerre à Chaumont. Il est élu député de la Mayenne de 1919 à 1932. Il est d'abord inscrit au groupe de l'Entente républicaine, puis à celui de l'Action républicaine et sociale, et ensuite au groupe républicain-socialiste.

Conservateur à l'origine, il milite ensuite au Parti républicain-socialiste, ce qui lui attire des rancunes tenaces et l'hostilité de l'Église catholique. Ami de Léon Blum et d'Édouard Herriot, il est trésorier de la ligue des droits de l'homme et initie le jeune Maurice Schumann à la politique.

Il est sous-secrétaire d’État à l’Instruction publique et aux Beaux-arts, chargé de l’Enseignement technique du 23 février 1930 au 1er mars 1930.

Remarquable peintre du dimanche, il participe de l'école de Morestel (Ravier)

Battu aux élections de 1932, il se retire de la scène politique. Il est inhumé à Crémieu dans l'Isère.


Marthe Chabrun, sa femme et collaboratrice, grande germaniste, se lance dès la mort de son mari dans l'action : dès 1935, pionnières de l'antifascisme, elle crée et préside le comité de défense des prisonniers politiques , se rend courageusement entre autre en Allemagne et en Roumanie visiter les premiers communistes emprisonnés par les nazis. Elle accueille les réfugiés politiques qui fuient le fascisme qui s'étend à l'est : Allemands,Tchèques, Autrichiens, Juifs, Roumains puis les réfugiés du sud , Italiens et Espagnols. Elle organise le voyage du petit fils de Trotsky qui va rejoindre son grand père au Mexique.

Elle reçoit régulièrement Francesco Fausto Nitti, et accueille les frères Carlo Rosselli et Nello Rosselli quinze jours avant leur assassinat. Pendant la guerre elle adhère au Parti communiste français, sa maison devient un lieu de rencontre et d'asile pour de nombreux réfugiés politiques .

Durant la résistance, elle est surnommée la "mère Arag".

Dès sa création, elle fait partie de l'Union des Femmes Françaises. Elle militera dans les organisations de gauche jusqu'à sa mort en 1972. Elle est aussi inhumée près de César à Crémieu en Isère, berceau de sa famille paternelle.

[modifier] Publications

  • Les bourgeois du roi. Rousseau.
  • Essai sur la « querella inofficiosi testamenti », Paris, A. Rousseau, 1906
  • La réforme des services publics. Chronique Société de France
  • Economique d'abord.
  • République socialiste des coopératives. Valois
  • Déflation et dévaluation. Rapports, travaux et comptes rendus, vœux et résolutions de la Troisième semaine de la monnaie (tenue à Paris du 29 mai au 2 juin 1933). Paris, Maison coopérative du livre 1934.

[modifier] Sources consultées

  • Site internet de l’Assemblée nationale, anciens députés.
  • Yvert (B.), dir. – Dictionnaire des ministres de 1789 à 1989. – Paris : Perrin, 1990, 1028 p., p. 401.