Bloch MB.220

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.


Bloch MB.220 Silhouette d'un avion
Équipage {{{équipage}}}
Premier vol {{{premiervol}}}
Mise en service {{{miseenservice}}}
Retrait {{{dateretrait}}}
Constructeur Dassault Aviation
Investissement {{{investissement}}}
Dimensions
Longueur 19,59 m
Envergure 22,82 m
Hauteur 6 m
Aire des ailes {{{superficie_ailes}}}
Masse et capacité d’emport
Max. à vide 6160 kg
À vide {{{masse_vide_exploitation}}}
Max. au décollage {{{masse_max_décollage}}}
Max. à l’atterrissage {{{masse_max_atterrissage}}}
Kérosène {{{kérosène}}}
Passagers {{{passagers}}}
Fret {{{fret}}}
Motorisation
Moteurs 2 x Gnome et Rhône 14N16 de 900 cv (MB 221 : 2x Wright R-1820-97 Cyclone)
Poussée unitaire {{{poussée_unitaire}}}
Poussée totale {{{poussée_totale}}}
Performances
Vitesse de croisière {{{vitesse_croisière}}}
Vitesse maximale 350 km/h à 2400 m
Autonomie 400 km pour 16 passagers et 3 membres d'équipage
Altitude de croisière {{{altitude}}}
Vitesse ascensionnelle {{{vitesse_ascensionnelle}}}
Charge des ailes {{{charge_ailes}}}
Rapport poussée/poids {{{rapport_poussée_poids}}}

Le Bloch MB.220 fut un bimoteur de transport construit par la Société des Avions Marcel Bloch.

Issu de l'expérience acquise avec le bombardier MB.210, il effectua son premier vol le 11 juin 1936 à Villacoublay.

Son architecture était largement inspirée du Douglas DC-2 avec un revêtement entièrement métallique, une voilure cantilever basse à bord d'attaque en légère flèche et bord de fuite perpendiculaire à l'axe de référence. Son équipage était composé de 2 pilotes et 2 stewarts pour une capacité de 16 passagers.

Air France en commanda 16 exemplaires en donnant à chaque avion le nom d'une province : Alsace, Anjou, Aunis, Auvergne, Berry, Champagne, Flandre, Gascogne, Guyenne, Languedoc, Lorraine, Poitou, Provence, Roussillon, Saintonge et Savoie.

Outre ses services commerciaux réguliers, le MB.220 sera utilisé par le gouvernement français pour les déplacements officiels. C'est le « MB.220 Poitou » qu'utilise le président du Conseil Édouard Daladier lorsqu'il va rencontrer Hitler pour signer les accords de Munich le 28 septembre 1938. Il décolle du Bourget le 28 à 8h30 et reviendra le 29 à 13h00 où l'attend une foule innombrable pour l'acclamer.

[modifier] Lien externe