Bellreguard
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| Bellreguard | |
|---|---|
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| Image:No escut.jpgBlason | Image:No bandera.pngDrapeau |
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| Espagne |  Espagne |
| Communauté autonome | .svg/20px-Flag_of_the_Land_of_Valencia_(official).svg.png){kind=small} Communauté valencienne |
| Province | Province de Valence |
| Comarque | LaSafor |
| Code postal | 46713 |
| Maire Mandat en cours |
Facund Puig Muñoz (en cours) |
| Latitude | 38º56'46 Nord |
| Longitude | 00º09'37 0uest |
| Altitude (moyenne) | 15 m |
| Superficie | 2,9 km² |
| Population sans doubles comptes |
3991 hab. (2005) |
| Densité | 1376,20 hab./km² |
| Nom habitants | n/d |
| Site Web | Site officiel (espagnol) |
| Distance de Valence | 73 km de Valence |
| Dialecte | Valencien |
| Fêtes locales | 22 et 23 septembre |
Bellreguard (officiellement et en valencien Bellreguard) est une commune de la province de Valence dans la Communauté autonome de Valence, en Espagne. Elle appartient à la comarque de la Safor.
Sommaire |
[modifier] Géographie
Enclavé au centre de la plaine alluviale de la Llacuna, entre les contreforts de la Sierra Gallinera, la rive droite du Serpis et la mer Méditerranée.
La commune de Bellreguard comprend le village à proprement parler (pueblo de Bellreguard), traversé par la National 332 qui va de Valence à Alicante et la plage (Playa de Bellreguard), pendant côtier de la commune, aujourd'hui complètement urbanisée. Elle permet au village de Bellreguard de doubler sa population en période estivale.
[modifier] Localités limitrophes
Le village de Bellreguard est entouré par les communes suivantes, toutes faisant partie de la Province de Valence: Almoines, Alqueria de la Contessa, Gandie, Guardamar de la Safor, Miramar, Palmera et Rafelcofer.
[modifier] Histoire
Son origine est incertaine. L'absence totale de traces archéologiques et la destruction par le feu des dossiers d'archives ne facilite pas le travail des historiens. Les cartes et chroniques de Jacques Ier d'Aragon et les archives du Royaume n'en font pas mention. Il ne figure pas dans le "Llibre del Repartiment", ni sur la Carta Puebla.
Sans doute d'origine islamique, comme le démontre la nécropole mauresque mise à jour en 1984. En 1486, il fut racheté par le Duc de Gandie, Pierre Louis Borgia. C'est à cette occasion qu'apparaît pour la première fois le nom de Bellreguard qui vient en remplacement de l'ancien Sotaia, nom arabe sous lequel la commune était alors connue.
Du point de vue religieux, elle devient une paroisse le 26 octobre 1534, dépendant de Sainte-Marie de Gandie. Elle ne devint indépendante de Gandie que quarante ans plus tard, en 1574. Sa population, à majorité musulmane, fut très affectée par l'expulsion des Maures en 1609, puisque sur les 165 familles seules quatre étaient chrétiennes, les maisons tombèrent en ruines et les champs furent laissés à l'abandon. Malgré l'arrivée de nombreux immigrants, en provenance de Catalogne et de Majorque, cinquante ans allaient être nécessaires pour retrouver un tiers de la population d'origine. Depuis lors, la population n'a cessée de croitre progressivement.
[modifier] Démographie
| 1990 | 1992 | 1994 | 1996 | 1998 | 2000 | 2002 | 2004 | 2005 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 3.869 | 3.719 | 3.761 | 3.764 | 3.760 | 3.734 | 3.780 | 3.893 | 3.991 |
[modifier] Economie
Depuis longtemps l'agriculture a été la première activité du village, cependant, il est actuellement en train de se reconvertir. Pendant les XVIe et XVIIe siècles, la culture de la canne à sucre était importante, et son moulin était un important centre sucrier. Au XVIIIe et XIXe siècle la production fut arrêtée et on lui substitua la culture de la vigne et des mûriers. La crise de la soie, au début du XXe siècle, et les maladies de la vigne permirent à la culture des orangers de s'imposer, elle a toujours cours aujourd'hui.
En la actualidad la pequeña industria y los servicios son las principales actividades económicas, sin olvidar la generada por el turismo.
[modifier] Monuments
[modifier] Fêtes locales
- Danzas. La dansada ou ball pla a pratiquement disparu du folklore de Bellreguart. L'unique danzada que l'on danse encore, a été récupérée du Ball de la Forca. C'est une danse, toujours interprétée par des hommes, en nombre impair, ils sont vêtus de chemises blanches, avec des culottes larges de style mauresque de la même couleur, des bas blancs et des chaussettes de couleur, des espadrilles noires, un gilet fantaisie et un mouchoir de soie sur la tête. Dans la main, ils ont une fourche de 3 ou 5 pointes, celle du Chef ou Directeur en a 7.
- San Antonio, (Saint Antoine) Elles ont lieu le 17 janvier de chaque année avec la distribution du pain béni et la bénédiction des animaux.
- Fiestas Mayores. Elles ont lieu en l'honneur de Saint Michel (San Miguel) les 22 et 23 septembre. D'origines populaires, l'annonce du début des festivités est réalisée le jour précédent par un figurant du "tío de la porra" (gars à la matraque, originaire de Gandie) conjointement avec ceux appelés drapets ou pedacets, une troupe de carnavaliers, vêtus de chutes de tissu qui existent dans le village depuis des temps immémoriaux.
- Moros y Cristianos. Ces fêtes communes à toute la province de Valence, rappellent chaque été la victoire des armées chrétiennes sur les Maures, en rejetant symboliquement ces derniers à la mer.
