Bataille de La Roche-l'Abeille

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Bataille de La Roche-l'Abeille
Informations générales
Date 25 juin 1569
Lieu La Roche-l'Abeille, en Limousin
Issue Victoire des huguenots
Belligérants
armée des huguenots l'armée royale française
Commandants
Amiral Gaspard II de Coligny Henri, duc d'Anjou (futur Henri III, roi de France)
Forces en présence
25 000
Troisième guerre de Religion (1568-1570)
Première guerre de religion (1562–1563)

Vergt - Rouen - Dreux - Orléans


Deuxième guerre de religion (1567–1568)
Saint-Denis


Troisième guerre de Religion (1568-1570)
Jarnac - La Roche-l'Abeille - Montcontour - Saint-Jean-d'Angély


Quatrième guerre de religion (1572–1573)
Saint-Barthélemy - Sancerre - La Rochelle


Cinquième guerre de religion (1574–1576)
Dormans


Sixième guerre de religion (1576–1577)


Septième guerre de religion (1579–1580)


Huitième guerre de religion (1585–1598)
Coutras - Vimory - Auneau - Arques - Ivry - Craon - Port-Ringeard - Fontaine-Française

La bataille de La Roche-l'Abeille voit s’opposer, au cours de la troisième guerre de religion (en France), l’armée royale commandée par le duc d’Anjou, à l’armée protestante de l’amiral de Coligny.

Sommaire

[modifier] Campagne précédant la bataille

La troisième guerre de religion a commencé par un soulèvement des villes protestantes et la formation d’une armée. Cette armée a fait le siège et pris quelques villes du Poitou, plus Angoulême et Cognac, sous le commandement du prince de Condé.

Celui-ci est assassiné à la bataille de Jarnac (le 16 mars 1569). Pour pouvoir affronter l’armée royale, Coligny qui prend le commandement de l’armée, la mène vers le Limousin, afin d’y rejoindre les mercenaires que lui conduit le duc de Deux-Ponts, Wolfgang de Bavière. Après un bref combat contre un détachement de l’armée royale, celui-ci peut franchir la Vienne à Aixe, mais meurt le 18 juin à Nexon. La jonction entre troupes protestantes se fait cependant à Châlus, pour un total d’environ vingt-cinq mille hommes.

Le duc d’Anjou campe en avant de Saint-Yrieix pour protéger la ville, avec une armée sensiblement équivalente.

[modifier] Bataille

L’arrivée des protestants le surprend, ce qui leur donne l’avantage au début de la bataille. Le colonel général de l’infanterie royale, Philippe Strozzi, réussit cependant à rétablir la situation. Une manœuvre de Coligny menace d’envelopper l’armée royale, qui doit battre en retraite et céder le passage aux protestants.

[modifier] Suites de la bataille

La victoire de Coligny est loin d’être décisive, mais lui permet de s’ouvrir une route vers le Périgord. L’armée protestante fait peu de prisonniers : le plus fameux est le colonel général Philippe Strozzi.

Dans les jours qui suivent, l’armée protestante massacre des centaines de paysans, notamment La Roche-l'Abeille même, en Limousin, et à La Chapelle-Faucher, en Périgord, en représailles de la mort de Condé, et de Paulon de Mauvans[1].

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Notes et références de l'article

  1. Pierre Miquel, Les Guerres de religion, Club France Loisirs, 1980, (ISBN 27274207858), p 267
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