Balle (jonglerie)

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La balle est l’un des outils les plus utilisés par les jongleurs. La balle matérialise la symbolique du point mathématique, là où les massues seraient des lignes et les anneaux des plans.

Le terme décrit également la pratique, on dit d’un jongleur qu’il fait des balles pour dire qu’il jongle avec. On entend parfois le terme quelque peu péjoratif de « balleux » pour désigner ces jongleurs.

La jonglerie aux balles regroupe celle des ballons (plus gros) et des sacs à grains, ce qui montre que la forme de l’objet n’est pas toujours forcément parfaitement sphérique.

Sommaire

[modifier] Types de balle

Les balles se différencient selon les matériaux qui les constituent. Il en résulte un choix important de leurs caractéristiques : taille, poids, toucher, résistance et pour certaines facteur de rebond. Le diamètre peut aller de trois à une cinquantaine de centimètres, en général entre six et sept.

  • Pour les lancers aériens, on utilise généralement :
    • des sacs à grains : en cuir ou en tissu, remplies de graines ou copeaux de plastique (non remplis pour la jonglerie dans les nombres) ;
    • des balles de scène : en plastique, généralement vide mais parfois lestée ;
    • des balles dites DX ou bien encore MMX : faisant la synthèse entre les balles de scène et les balles à grain, elles se déforment à l’impact mais restent sphériques lorsqu’elles sont jonglées.
    • des balles dites "russes" : remplies partiellement (de sorte à maintenir le centre de gravité au bas de la balle) et non ou peu déformables.
  • En rebond :
    • des balles en caoutchouc ou autres matériaux synthétiques : le rebond va de 70% à 90% environ, elles ont l’avantage d’un coût assez modeste mais souffrent souvent d’une mauvaise résistance à l’usure et parfois d’un poids inadapté.
    • des balles en silicone : plus onéreuses, elles permettent un rebond d’environ 80%, sont très résistantes à l’usure et à la salissure et sont souvent louées pour le caractère agréable de leur toucher « peau de pêche ».
  • En contact :
    • des balles en polyméthacrylate de méthyle (plus connues sous le nom acryliques), parfois en métal (roulements à bille d’engins) ;
    • des ballons en plastique souple pour la manipulation (balle isolée en rotation au bout des doigts).

[modifier] Bref historique

L’utilisation de balle(s) est très ancienne à l’image du jeu de balle chez les Mayas, elle est utilisé dans beaucoup de jeux ou sports aujourd’hui pour faire des passes avec les membres du corps.

Avec les mains : on a retrouvé sur des tombeaux en Égypte des peintures de jongleurs lançant plusieurs balles (1794-1781 avant J.C.).

Plus récemment, le footbag (ou hacky sack) : une forme de jonglerie avec les pieds descendant tout droit de la jonglerie en football.

La jonglerie de contact étend la notion de manipulation à une gestion des balles avec le corps tout entier.

[modifier] Jongleurs aux balles

Peter Bone : Cascade à 9 balles.
Peter Bone : Cascade à 9 balles.

Liste non-exhaustives des jongleurs dans les nombres qualifiant 9 balles et plus, le nombre de reprises est mis entre parenthèses :

  • 9 balles : plus de 200 personnes, Anthony Gatto loin devant niveau endurance avec un record à 305 reprises ;
  • 10 balles : une vingtaine de personne Anthony Gatto (15), Enrico Rastelli, Thomas Dietz, ... (record à 15 reprises pour le siteswap asynchrone a) ;
  • 11 balles : Jason Garfield (14), Chris Fowler (13), Alvaro Palominos (12), Mark Thomas (11), Sam Hartford (11), Bruce Tiemann alias Boppo (11)
  • 12 balles : Ben Beever (12), Bruce Safarian (12)
  • 13 balles : Peter Bone (13)

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