BAe Hawk

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BAe Hawk 128 Silhouette d'un avion
Rôle Avion d'entraînement
Statut {{{statut}}}
Constructeur BAe
Premier vol 21 août 1974
Mise en service
Date de retrait {{{dateretrait}}}
Investissement
Coût unitaire
Nombre construit 681
Équipage
1 élève et 1 instructeur
Motorisation
Moteur Rolls-Royce Adour Mk.951
Nombre 1
Type turboréacteur sans postcombustion
Puissance unitaire 29 KN
Dimensions
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Envergure 9,94 m
Longueur 12,43 m
Hauteur 3,98 m
Surface alaire 16,70 m²
Masses
À vide 4 480 kg
Carburant {{{carburant}}}
Avec armement kg
Maximale 9 100 kg
Performances
Vitesse maximale 1 028 km/h (Mach )
Vitesse de décrochage {{{vitessemini}}} km/h
Plafond 13 565 m
Vitesse ascensionnelle 2 820 m/min
Distance franchissable km
Charge alaire kg/m²
Rapport poids/poussée 0,47
Armement
Interne aucune
Externe 3 085 kg de charge sur 5 pylônes (bombes, missiles, canon en pod)
Avionique
{{{avionique}}}

Le BAe Hawk est un avion militaire conçu par British Aerospace (maintenant BAE Systems) au début des années 1970. Initialement destiné à l'entraînement, il a été dérivé en versions capable de missions d'attaque au sol ou de défense aérienne. Au début des années 2000, environ 700 exemplaires du Hawk avaient été produits, dont une partie sous licence, et l'avion était utilisé par une quinzaine de pays.

Sommaire

[modifier] Historique

[modifier] Hawk T.1 / Hawk 60

En 1969, la Royal Air Force émit un appel d'offres pour un nouvel avion d'entrainement à réaction, auquel répondent plusieurs constructeurs européens. Le projet H.1182 de Hawker-Siddeley fut retenu en octobre 1971, et un contrat signé pour 176 exemplaires à livrer à partir de 1976. Un seul prototype fut construit, suivi de 5 exemplaires de pré-série qui furent ensuite mis au niveau des avions de production. Les livraisons du Hawk T.1 commencèrent à la date prévue et s'étalèrent jusqu'en 1982. Dès 1980, le Hawk équipait la patrouille acrobatique des Red Arrows. De 1983 à 1986, 88 exemplaires furent modifiés pour pouvoir tirer le missile air-air AIM-9 Sidewinder et reçurent la dénomination T.1A.

Le Hawk était naturellement destiné à être exporté, mais il devait faire face à la concurrence de l'Alpha Jet franco-allemand. La première commande étrangère fut celle de la Finlande en 1977, pour 50 appareils dont 46 assemblés localement. Une version améliorée Hawk 60 fut proposée à partir de 1979, avec un réacteur plus puissant et une aile légèrement modifiée. Ceci permit d'obtenir plusieurs commandes au Moyen-Orient dans la première moitié des années 1980, puis par la Suisse et la Corée du Sud un peu plus tard.

[modifier] Hawk 100 / Hawk 200

Dans les années 1980 apparurent des versions d'attaque au sol avec un réacteur plus puissant, un couple de détecteurs laser/infrarouge dans le nez, un poste de pilotage modifié et une aile offrant plus de possibilités d'emport de charge. Le premier Hawk 100, toujours capable de missions d'entraînement, vola en 1987. Il fut précédé de 18 mois par le monoplace Hawk 200, destiné uniquement au combat et équipé d'un radar dérivé de celui du F-16 américain. Les diverses sous-versions des Hawk 100 et 200 furent commandées à environ 150 exemplaires.

[modifier] Hawk LIFT / Hawk 128

Suivant l'exemple du Hawk 127 vendu à l'Australie, BAE Systems a produit une nouvelle version avec un poste de pilotage totalement mis à jour, afin de pouvoir entraîner les pilotes des avions de combat de dernière génération. Il dispose ainsi entre autres de 3 écrans multi-fonctions en couleurs et d'un système HOTAS. Le réacteur a également été changé pour un modèle plus récent, équipé d'un régulateur numérique (Fadec) et ayant une durée de vie plus importante.

Cette version a été commandée par l'Afrique du Sud, la Royal Air Force et l'Inde, ce dernier pays ayant acheté une licence pour produire l'avion localement. Les premières livraisons de cette nouvelle version devraient commencer en 2007/2008.

[modifier] T-45 Goshawk

En 1981, la marine américaine sélectionna une version modifiée du Hawk pour l'entraînement de ses pilotes. Construite aux États-Unis par McDonnell Douglas, le T-45 Goshawk comporte une structure renforcée, une surface alaire plus importante, un poste de pilotage adapté aux standards américains, un train d'atterrissage avant à 2 roues équipé d'une barre de catapultage, une crosse d'appontage, 2 aérofreins latéraux au lieu de l'aérofrein ventral.

Le premier vol du T-45 eu lieu en 1988, mais le développement du programme fut retardé par plusieurs problèmes. En particulier, un des prototypes fut perdu en 1992, entraînant l'interdiction temporaire de vol des autres avions. Un total de 234 exemplaires fut commandé par l'US Navy. À partir de 1997 et du 89e exemplaire, la production bascula sur le T-45C équipé d'un poste de pilotage modifié et d'un GPS. Les 88 premiers exemplaires furent mis à jour par la suite.

[modifier] Variantes

  • Hawk T.1 - version initiale d'entraînement (176 exemplaires)
  • Hawk T.1A - version capable de tirer le AIM-9 Sidewinder (88 T.1 modifiés)
  • Hawk 50 - premières versions d'export (89 exemplaires)
  • Hawk 60 - secondes versions d'export avec réacteur plus puissant et aile modifiée (144 exemplaires)
  • Hawk 100 - troisièmes versions d'export avec réacteur plus puissant et cockpit modifié (100 exemplaires)
  • Hawk 200 - version monoplace de combat (62 exemplaires)
  • Hawk LIFT - version biplace avancée (134 commandes)
  • T-45 Goshawk - version modifiée pour l'US Navy, construite sous licence
  • CT-155 Hawk - désignation des Hawk au Canada

[modifier] Pays utilisateurs

Un T-45 Goshawk à l'appontage
Un T-45 Goshawk à l'appontage

[modifier] Liens externes

commons:Accueil

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