Astérix et le chaudron

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Astérix et le chaudron est le treizième album de la série de bande dessinée Astérix le Gaulois de René Goscinny (scénario) et Albert Uderzo (dessin), prépublié dans Pilote du No 469 (31 octobre 1968) au No 491 (3 avril 1969) et publié en album en 1969.

  • Tirage original : 1'100'000 exemplaires

[modifier] Synopsis

Pour ne pas payer ses impôts, Moralélastix un chef gaulois avare dépose tout l'argent de sa commune dans un chaudron et demande à Abraracourcix de le garder dans son village jusqu'au passage du questeur romain. Abraracourcix accepte mais dans la nuit, le chaudron gardé par Astérix est dérobé. Le Conseil du village est alors contraint, en raison du code d'honneur gaulois, de le bannir, et Astérix doit alors remplir le chaudron à nouveau pour effacer sa faute et être autorisé à regagner les siens, accompagné d'Obélix, qui ne veut pas le laisser aller seul.

[modifier] Personnages importants

  • Astérix. Coupable de négligence, Astérix est bien seul, loin du village.
  • Obélix. Astérix ne pouvant pas se débrouiller seul, Obélix vient à son aide.
  • Idéfix. Même s'il ne fait pas grand chose, Astérix et Obélix n'hésitent pas à croire en son talent, notamment pendant le braquage de la banque de Condate Rennes.
  • Moralélastix. Chef avare d'un village voisin qui a confié à Abraracourcix et ses hommes, les revenus de son village.

[modifier] Commentaires

  • La première case, comme souvent, montre les Gaulois en pleine activité. Abraracourcix, le chef du village, est de nouveau de corvée pour sa femme.
  • Dans le théâtre (page 29), les deux acteurs se nomment Eléonoradus et Juleraimus, hommages à la grande comédienne du tournant du siècle Eleonora Duse et, bien sûr, à Jules Raimu.
  • Dans le public du théatre, sur l'image où l'on voit un préfet, il y a à droite et à gauche de ce dernier, des caricatures de René Goscinny et Albert Uderzo
  • Lorsqu' Astérix, dans une foire, après avoir démoli tous les gladiateurs d'un organisateur de combats, affronte les spectateurs pour gagner de quoi remplir le chaudron, il livre 120 combats, et, à chaque adversaire, il crie "au suivant"; c'est une allusion à la chanson de Jacques BREL "AU SUIVANT", dont le texte dit: "et nous étions 120 à être le suivant de celui qu'on suivait"