Art de Florence

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L'Art de Florence désigne le patrimoine artistique de la ville de Florence composé d'un nombre impressionnant de chefs-d'œuvre accumulés durant des siècles, particulièrement grâce aux collections constituées par la riche famille des Médicis, léguées à la ville par sa dernière descendante Anna Maria Luisa de Médicis.

le David, copie de la statue de Michel-Ange, place du Palazzo Vecchio, allégorie protectrice et virile de la cité de Florence au temps de la compétition des cités-États
le David, copie de la statue de Michel-Ange, place du Palazzo Vecchio, allégorie protectrice et virile de la cité de Florence au temps de la compétition des cités-États

Les bibliothèques de la ville, telle la "Laurentienne", regroupent un grand nombre de manuscrits et de livres anciens d'une grande valeur. La Galerie des Offices (Galleria degli Uffizi) regroupe une quantité de chefs-d'œuvre, ainsi que la Galleria dell'Accademia, le musée du couvent San Marco et généralement, toutes les églises de la ville.

L'architecture issue du Moyen Âge et de la Renaissance marque tous les édifices et participe de l'Art de Florence.

Sommaire

[modifier] Le Syndrome de Florence

Icône de détail Article détaillé : Syndrome de Stendhal.

Une particularité médicale a été constatée dans cette seule ville. Les statistiques ont été étudiées par la médecin-chef de l'Hôpital central de Florence, Graziella Magherini.

La puissance évocatrice d'une telle concentration de chefs-d'œuvre artistiques est telle que chaque année certains touristes sont atteints par un véritable syndrome dépressif et se retrouvent à l'hôpital, momentanément anémiés, comme écrasés par le poids impitoyable de l'intelligence humaine que la ville exprime dans le raffinement de son art.

[modifier] Le « Voyage en Italie »

Icône de détail Article détaillé : Grand Tour.

Sorte de pèlerinage culturel affectif, ce « voyage sentimental » devient à partir du XIXe siècle de bon ton dans la bourgeoisie d'Europe, comme le « voyage de noces à Venise » dans la première moitié du XXe siècle. La capitale toscane en est une étape obligée (voir à ce sujet le film Chambre avec vue).

À partir de la Renaissance, les artistes ont copié ses chefs-d'œuvre, fait évoluer ou rejeté son enseignement, mais n'ont pu faire abstraction du trésor qui y est amassé tant celui-ci représente pour les Européens le berceau de leur culture et de leur civilisation. La référence pour les peuples de l'Europe orientale étant, elle, Byzance.

[modifier] Une « ville immortelle »

L'expression « ville éternelle » s'applique généralement à Rome, longtemps capitale de la chrétienté, et aujourd'hui siège de l'Église catholique et romaine avec le Vatican. « Une ville immortelle », calque de cette expression, est cependant le titre d'un des romans de l'ex-consul de France à Florence, Pierre Jean Remy, qui a su saisir l'âme de la cité florentine et la dépeindre avec fidélité. Pour le véritable protagoniste de ce roman : « la ville resplendit encore d'une gloire passée où la cruauté se mêle à la beauté, la bassesse humaine à la plus lucide intelligence, telle une fleur de lys rouge vénéneuse et sensuelle. »

Cité-État et potentat local dès la fin du Moyen Âge, Florence devint la capitale du Grand-Duché de Toscane, reprenant les territoires de la République maritime de Pise et s'adjugeant une partie des domaines des États pontificaux.

[modifier] Atteintes à son intégrité

Comme pour tout lieu de sens dans la culture italienne, les atteintes à la ville par des causes naturelles (les inondations de Florence de 1966) ou terroristes (attentat aux Offices) ont soulevé l'indigation de tous les Italiens et les ont rassemblés pour s'y opposer.

[modifier] Quelques lieux d'art à Florence

[modifier] Voir aussi

[modifier] Bibliographie

  • Jack Lang, Laurent le Magnifique, Perrin, 2002
  • Pierre Jean Remy, Une ville immortelle, Albin Michel, 1986
  • Pierre Jean Remy, Toscanes,
  • Stendhal, Rome, Naples et Florence, Gallimard, coll. « Folio classique », Paris, 1987, 479 p.

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes