Corridor de Vasari
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Le corridor de Vasari (Corridoio Vasariano) est le passage protégé et couvert qu'empruntaient les Médicis entre le palazzo Vecchio et le palais Pitti et qui traverse l'Arno. Il leur permettait, par de nombreuses fenêtres, de voir la ville, ses monuments, ses rues et les collines avoisinantes.
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[modifier] Histoire
[modifier] La Renaissance
En 5 mois, entre le printemps et l'automne 1565, Vasari construit, à Florence, le Corridoio reliant le Palazzo Vecchio au Palais Pitti, permettant aux Médicis, depuis Cosme Ier, son commanditaire, de se protéger[1] sans descendre dans la rue et sans escorte pour traverser l'Arno par le Ponte Vecchio, et de suivre, à l'intérieur sur une longueur de 1 000 m, une galerie d'art (pratiquement la première dans l'histoire qui comporte, en particulier, une série de plus de 200 autoportraits engagée par Léopold de Médicis, poursuivie jusqu'à nos jours.
L'inauguration a lieu à l'occasion du mariage de François, fils de Cosme et de Jeanne d'Autriche.
[modifier] La Seconde Guerre mondiale
Pour la visite d'Hitler, à l'occasion d'un voyage des dirigeants allemands venus voir Mussolini pour conclure l'alliance des nazis et des fascistes en 1939, trois fenêtres panoramiques furent ouvertes au centre du Corridor de Vasari, mais la cause précise et exacte de sa non-destruction par les troupes allemandes pendant la Seconde Guerre mondiale en août 1944, est sa largeur qui ne permettait pas le passage des chars d'assaut des troupes alliées[2] a contrario de tous les autres ponts de Florence qui furent détruits pour cette raison lors de la retraite des Allemands.
Ses abords furent néanmoins endommagés comme la zone de la via Por Santa Maria, la via Guicciardini et Borgo San Jacopo qui ont été reconstruits dans les années 1950.
Le Corridor de Vasari, dans la période de la libération, resta l'unique mode pour passer l'Arno entre les deux rives, le nord et sud de la ville, comme en témoigne l'épisode dédié à Florence dans le film Paisà de Roberto Rossellini, où le protagoniste passe incognito venant d'une Galerie des Offices vandalisée pleine des statues antiques emballées.
[modifier] Les étapes à travers la ville et la traversée de l'Arno
Partant de la chambre verte de l'appartement d'Eléanore, près de la Salle des Cartes géographiques (Guardaroba), du Palazzo Vecchio, il parcourt la Galerie des Offices (Uffizi), rejoint le quai longeant l'Arno, le traverse en surmontant une des rangées des maisons construites sur le pont, contourne par un encorbellement la maison-tour toscane des Manelli, qui s'opposèrent à la traversée de leur maison, passe, Piazza Santa Felicita au dessus du portique de l'église, permet à Cosme d'assister à la messe sans être vu et rejoint enfin les jardins de Boboli au Palais Pitti.
Au Ponte Vecchio, sa construction nécessitera le support de 3 arches, absentes avant son passage et qui donnent maintenant cette allure si particulière et unique au pont.
[modifier] Le parcours
 Départ depuis le Palazzo Vecchio |
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[modifier] La galerie des autoportraits
Ceux, entre autres, de Alessandro Allori, Domenico Beccafumi, Rembrandt, Pierre de Cortone, Rubens, Charles Le Brun, Diego Velasquez, Jean-Baptiste Camille Corot, Ingres, Maurice Denis, Arnold Böcklin, Marc Chagall...
 Alessandro Allori |
 Diego Velasquez |
 Domenico Beccafumi |
 Elisabeth Vigée Le Brun |
[modifier] Notes
- ↑ Il se réfère à un passage secret de Troie, l'antique cité, entre le palais de Priam et celui d'Hector, mais celui de Vasari est aérien.
- ↑
le Ponte Vecchio au moment de la Libération sur ina.fr
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens internes
Autres galeries reliant deux bâtiments destinés à des gouvernants dans l'Histoire :
- Au palais des Tuileries de Paris, au début du XVIIe siècle, Henri IV décida de le relier le Louvre par une longue galerie longeant la Seine, galerie dont l'amorce existait depuis quelques années. C'est ce que l'on appela le Grand Dessein. Cette Grande-Galerie ou Galerie du bord de l'eau (qui existe toujours) fut édifiée de 1607 à 1610 par Jacques-Androuet du Cerceau.
