Antoine Ier d'Albon

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Antoine d'Albon (né en 1521- mort le 24 septembre 1574)

Abbé de Savigny et de l'Isle-Barbe, lieutenant du roi au gouvernement de Lyon, et pays du Lyonnais, Forez, Bourbonnais, Haute et Basse Marche, pays de Combrailles et Saint-Pierre-le-Moustier.
Successivement archevêque d'Arles puis de Lyon.

Sommaire

[modifier] Biographie

Antoine d'Albon est le fils (aîné ?) de Guillaume IV d'Albon seigneur de Saint-Fargeux, gentilhomme de la Maison du Roy, qui avait épousé en 1520 Gabrielle de Saint-Priest. Il a sept frères et sœurs. Sa famille est connue depuis 1250 (voire depuis 966). Il est le 4e à porter le prénom d'Antoine.

Depuis 1350, cinq de ses oncles et grand-oncles, deux de ses frères et un arrière-petit-neveu ont été « Chanoine-Comte de Lyon ».

Il a 13 ans lorsqu'il est nommé abbé par François Ier. En 1519 (?) il entre dans l'Ordre des bénédictins à l'abbaye de Savigny dont son grand oncle était abbé ; l'année suivante son oncle lui résigna sa dignité. Il n'en prit possession que par procuration, son père l'ayant envoyé étudier à l'université. Il devient par la suite abbé de Savigny et de l'Isle-Barbe.

Il occupe les loisirs que lui laissent ses diverses fonctions à des travaux de traduction de Boèce et d'Ausone. Ce dernier était un poète gallo-romain du IVe siècle.

En 1561, à cause de la peste, c'est à Saint-Just-en-Chevalet qu'Antoine d'Albon, prieur de Savigny, reçoit des évêques de Saint-Flour et de Sarlat, la consécration épiscopale.

Il est nommé archevêque d'Arles en 1561 et en 1563 quitte ce diocèse au profit du Cardinal d'Este archevêque de Lyon (ou d'Auch ?). Il devient donc archevêque de Lyon dès 1563 jusqu'à 1573.
Durant ses neuf années d'épiscopat il encouragea ceux qui entreprenaient de restaurer la foi catholique, à commencer par les jésuites auxquels il confia le collège de la Trinité.
En 1567 une conjuration de Protestants voulut s'emparer à nouveau de la ville ; elle fut déjouée, de nombreux réformés furent exilés et des listes de personnalités furent établies. Le 31 août 1572, la nouvelle du massacre de la Saint-Barthélemy à Paris provoqua la tuerie d'un millier d'entre eux : les « Vèpres lyonnaises ».

Frappé par ce cauchemar, Antoine d'Albon cède sa prélature à son neveu Pierre d'Espignac et se retire au prieuré de Saint-Rambez dans le Forez dont il était prieur. Il y décède le 24 septembre 1574. Il est inhumé dans l'église de Saint-Forgeux.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Sources

  • Armorial historique des archévèques de Lyon, Michel Francou - 2002 - Editions René Georges, Lyon, 178 pages

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