Anne-Marie Comparini

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Anne-Marie Comparini

Parlementaire français
Naissance	11 juillet 1947
Décès
Mandat	Député 2002-2007
Début du mandat
Fin du mandat	{{{fin du mandat}}}
Circonscription	Première circonscription du Rhône
Groupe parlementaire	UDF
Cinquième République

Anne-Marie Comparini est une femme politique française, née le 11 juillet 1947 à Orange (Vaucluse).

[modifier] Biographie

Originaire du Vaucluse, Anne-Marie Comparini suit des études de droit à Lyon, où elle est diplômée en Droit public et obtient un certificat d'études supérieures de l'Institut du Droit du travail.

Elle travaille à l'ORTF et à l’INA, puis devient assistante parlementaire de Raymond Barre de 1978 à 2001.

Anne-Marie Comparini entre au Conseil régional de Rhône-Alpes en 1986. Réélue en 1992 conseillère régionale, elle est, entre 1995 et 2001, adjointe de Raymond Barre à la mairie de Lyon, chargée de la politique de la Ville et des universités.

Après l'invalidation par le Conseil d'État de l'élection de Charles Millon à la présidence du Conseil régional de Rhône-Alpes, elle est élue à la tête de la région en 1999, grâce aux voix des élus UDF qui refusent l'alliance de Millon avec le Front National, et de gauche. Candidate à sa succession au nom de l'union de la droite UDF-UMP, aux élections de 2004, elle perd face à la liste de gauche menée par Jean-Jack Queyranne.

Elle est élue députée le 16 juin 2002, pour la XII^e législature (2002-2007), dans la 1^re circonscription du Rhône, et membre de la Commission des lois. Restée fidèle à François Bayrou dans la foulée de l'élection présidentielle de 2007, elle est battue aux législatives suivantes dès le premier tour, sous l'étiquette Mouvement démocrate elle ne recueille en effet que 17,37% des suffrages. Elle est alors au centre d'une polémique, après que Patrick Devedjian l'a qualifiée de « salope », devant les caméras de Télé Lyon Métropole^[1].

Conseillère régionale, promise à la tête de liste pour les municipales à Lyon, elle annonce en septembre 2007 sa décision de se retirer de la vie politique, et de ne plus briguer de nouveau mandat, tout en allant à l'issue de son mandat de conseillère régionale en 2010.^[2].