Andrea Dandolo
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Andrea Dandolo (né en 1306 - mort le 7 septembre 1354) est le 54e doge de Venise, au XIVe siècle, élu en 1343, pour succéder à Bartolomeo Gradenigo, mort le 29 novembre précédent.
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[modifier] Biographie
Descendant d'une vieille famille de la noblesse vénitienne (Dandolo), qui fournit à Venise quatre doges, de nombreux amiraux et quelques autres citoyens éminents, et qui joue un rôle important dans la politique vénitienne du XIIe siècle au XVe siècle, Andrea Dandolo est un homme de culture juridique et historiographique. Il étudie le droit à à l'université de Padoue, où il est ensuite professeur de droit avant son élection.
Ami de Pétrarque, qui a écrit de lui qu'il est « un homme juste, incorruptible, plein d'ardeur et d'amour pour son pays, érudit, éloquent, sage, affable et humain », il est un grand protecteur des arts. Il réforme la législation de Venise, promulguant en 1346 un code compilant les lois applicables dans la République.
Il épouse Francesca Morosini avec qui il vit un rapport assez tourmenté, celle-ci après une visite d'état de Isabella Fieschi, épouse de Luchino Visconti seigneur de Milan, à laquelle, selon elle, le doge avait réservé trop d'attention, décida de se faire enterré loin de lui.
Son parcours dans la vie publique vénitienne est très précoce. En 1331, à seulement 25 ans, il est nommé procurateur de la Basilique Saint-Marc. Il devient doge à 37 ans, le 4 janvier 1343 après six votes.
[modifier] le dogat
Sous son dogat, Venise soutient une guerre désastreuse contre les Hongrois, à la suite de la septième révolte de Zara contre la République Sérénissime . Alliée des Hongrois, Gênes envoie dans l'Adriatique une puissante flotte sous le commandement de Paganino Doria, qui ravage les possessions vénitiennes, et menace Venise elle-même, qui est sauvée par la grande victoire navale de Lojera en 1353
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Le 25 janvier 1348, Venise subit un violent tremblement de terre qui fait des centaines de victimes, détruisant de nombreux édifices et provoquant une terrible épidémie de peste qui ne prend fin qu'en 1350, décimant pendant ces deux années le tiers de la population.
En 1353, malgré la tentative de médiation de Pétrarque, les hostilité contre Gênes reprennent; les dures batailles et les défaites réciproques contraignent les deux adversaires à s'allier avec les puissance de la terre ferme italienne, ainsi une guerre localisée se transforma en guerre totale. La guerre provoque la rupture entre Dandolo et Pétraque après que le premier ait accusé le seconde de favoriser les Visconti, ses mécènes et les alliés de Gênes. Les Génois gagne le 4 novembre 1354 une importante bataille qui détermine le résultat de la guerre en leur faveur: à l'époque, Dandolo est déjà mort, selon certains de chagrin, le 7 septembre 1354. Son ami Pétraque, malgré leur mauvais rapports, le regretta longtemps comme homme et humaniste.
Andrea Dandolo a écrit deux chroniques latines sur l'histoire de Venise que l'on peut retrouver au tome XII du recueil de Muratori, Rerum Italicarum Scriptores.
Andrea Dandolo est le dernier doge à avoir été enterré dans la basilique Saint-Marc.
La branche des Dandolo vivant actuellement en France descend directement de lui. établie en Picardie, cette famille fait partie de l'aristocratie italienne et porte le titre de comte[réf. nécessaire].
| Précédé par | Andrea Dandolo | Suivi par | |
|---|---|---|---|
| Bartolomeo Gradenigo |
|
Marino Faliero |
[modifier] Sources
- (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Andrea Dandolo ».
